𝗨𝗻𝗲 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘁𝗮𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 « 𝗻𝗴𝘂𝗮𝗹𝗮𝗸𝗵 » 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗵𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 à 𝗹𝗮 𝘀é𝗻é𝗴𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀𝗲 !

Sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, c’est la débandade assurée! Le « Ngualakh », ce dessert à base de pâte d’arachide et de couscous à la sénégalaise, aura ravi la palme aux informations les plus sérieuses et les plus loufoques. Finit les acrobaties et autres galipettes politiciennes qui ont failli détourner toute une nation de l’essentiel : 𝘂𝗻𝗲 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘁𝗮𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗴𝘂𝗮𝗹𝗮𝗸𝗵 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗹é𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗹𝗵𝗲𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗶 𝘀’𝗲𝗻𝘁ê𝘁𝗲 à 𝗽𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗯𝗮𝗴𝗮𝗴𝗲𝘀.

On se serait cru, en un moment donné, dans un monde meilleur où l’urgence ne tournerait plus qu’à assouvir son plaisir gustative en se procurant ce fameux bol; peu importe comment ni grâce à quelle âme charitable ! La faute à la gourmandise incontrôlable des musulmans sénégalais qui font l’éloge de leur frères chrétiens pour espérer, jusqu’au bout, savourer ce mariage succulent de saveurs qui taquine chaque année, avec les fêtes de pâques, les papilles des sénégalais à jamais conquis.

𝗗𝗲𝘀 𝗽𝗼è𝗺𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗹𝗮𝗺, 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗱é𝗼𝘀 𝗵𝗶𝗹𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀, 𝗺𝘂𝘀𝘂𝗹𝗺𝗮𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗦é𝗻é𝗴𝗮𝗹, 𝘀𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗵𝘂𝗺𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗲𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰é𝗹é𝗯𝗿𝗲𝗿 𝗽â𝗾𝘂𝗲𝘀 à 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗮𝗻𝗶è𝗿𝗲. Et rien que  pour cela, le Sénégal reste incontestablement une exception et un exemple à suivre pour le reste du monde. 

𝗖𝗮𝗿, 𝗶𝗹 𝗳𝗮𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲, 𝘀𝗶 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗳ê𝘁𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝘂𝗹𝗺𝗮𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗦é𝗻é𝗴𝗮𝗹 𝗿𝗲𝗺𝗽𝗹𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵é. 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝗹𝗶𝗴𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗮ç𝗮𝗱𝗲. 𝗔𝘂 𝗰𝗼𝘂𝘀𝗶𝗻𝗮𝗴𝗲 à 𝗽𝗹𝗮𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 é𝗰𝗵𝗼 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝘂𝘀𝗶𝗻𝗮𝗴𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝗹𝗶𝗴𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗲𝘂t 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲𝘀𝗾𝘂𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗼𝗻 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝗯𝗿𝗮𝗻𝗰𝗵𝗲 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗾𝘂’𝘂𝗻𝗲 𝗺𝘂𝘀𝘂𝗹𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗵𝗮𝗿𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗶è𝗰𝗹𝗲𝘀.

Une bonne entente que suivent à la lettre les générations qui se succèdent pour vaincre la haine religieuse qui gangrène, désormais,  de nombreux pays à travers le monde. 

𝗔𝘂-𝗱𝗲𝗹à 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗰𝗿é𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗰, 𝗹𝗲 𝗻𝗴𝘂𝗮𝗹𝗮𝗸𝗵 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅  à 𝗺ê𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗶𝗻𝗰𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗵𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘁é𝗴𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗯𝗼𝗿𝗱. 𝗨𝗻 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗴𝗮𝘀𝘁𝗿𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘅𝗾𝘂𝗶𝘀, 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝘂-𝗱𝗲𝗹à 𝗱’𝘂𝗻 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲 𝗯𝗼𝗻𝗵𝗲𝘂𝗿 𝗴𝘂𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳, 𝗮𝗽𝗮𝗶𝘀𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰œ𝘂𝗿𝘀!

𝗟𝗮 𝗥é𝗱𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗙𝗮𝗙𝗮 𝗠𝗮𝗴