Incendie à Walfadjri : La CAP demande l’activation du Fonds d’appui et de développement de la presse
Après l’incendie qui a ravagé les studios et la salle des serveurs de Walfadjri ,mardi dernier, la Coordination des Associations de Presse (CAP) exprime sa «profonde » solidarité envers le groupe Walfadjiri. «Ce sinistre marque un moment sombre pour l’un des piliers du journalisme au Sénégal », déclare la CAP.
Pour la coordination, depuis sa création par le regretté Sidy Lamine NIASS, il y a 40 ans, le groupe a joué un rôle crucial dans la consolidation du pluralisme médiatique et de la démocratie au Sénégal.
« À travers les époques et les changements politiques, notamment durant les alternances démocratiques de 2000, 2012 et récemment en 2024, Walfadjri a su rester une voix indépendante et déterminante, fidèle à son slogan « la voix du peuple », note-t-elle
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La CAP rappelle par ailleurs , l’importance vitale d’une presse libre et résiliente. « Walfadjri, avec son héritage riche et son engagement indéfectible envers le journalisme véridique et engagé, reste un exemple de courage et de détermination pour tous », soutient-elle.
A la CAP de poursuivre : « Nous restons aux côtés de Walfadjiri, entreprise résiliente, aux côtés de son PDG Cheikh Niass et de ses collaborateurs, dans son processus de reconstruction et nous réaffirmons notre engagement envers la préservation d’un paysage médiatique diversifié et robuste au Sénégal ».
Pour finir, la Coordination des Associations de Presse interpelle le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour qu’il intervienne pour l’activation du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP).
«Cet appui spécifique et exceptionnel au groupe Walfadjri serait un geste fort pour soutenir un acteur essentiel de notre paysage médiatique en cette période critique », explique la CAP.
Elle pense qu’il est nécessaire de mobiliser tous les moyens disponibles pour aider Walfadjiri à retrouver sa capacité opérationnelle et continuer à servir le peuple sénégalais « comme il l’a fait avec tant de ferveur pendant des décennies », termine-t-elle.
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