1- Etat de la pelouse du stade de Thiès : Matar Ba critique Sadio Mané et récolte un tsunami
Après Augustin Senghor, c’est au tour du ministre des Sports de réagir à la sortie de Sadio Mané qui protestait contre l’état défectueux et « catastrophique » de nos pelouses. Matar Bâ félicite même Augustin Senghor, précisant que ce dernier a bien répondu à Sadio Mané.
« Ce qu’il faut éviter, c’est de faire la comparaison. On ne peut pas avoir les mêmes conditions qu’à Liverpool ou Manchester », s’emporte Matar Bâ qui renchérit : « Quand on est en Afrique, il faut se mettre dans la tête qu’on peut être confronté à des difficultés qui peuvent être liées à des gazons, à l’environnement ou même aux conditions de voyage ».
Suffisant pour que le ministre prenne une volée de bois des internautes qui ne comprennent pas les sorties du président Augustin Senghor et celle de Matar Ba contre Sadio Mané.
2- Décès d’Abdoulaye Faye administrateur et mémoire du PDS : Me Wade et les libéraux ont perdu leur « guerrier »
Compagnon de longue date du pape du Sopi, Abdoulaye Faye n’est plus. Cet inspecteur de l’Education a tiré sa révérence ce samedi. Il était l’administrateur général du Parti démocratique sénégalais. Il a aussi dirigé pendant longtemps la commission de discipline du parti.
Rongé par la maladie et le poids de l’âge, c’est en 2019 qu’il a cédé la présidence de la commission de discipline à Daouda Niang.
Abdoulaye Faye fait partie des plus fidèles du « Pape du Sopi ». Il a connu plusieurs arrestations dans le cadre de ses activités politiques, surtout durant les années de braise de la “Longue marche du Sopi”. Il faisait partie des dirigeants du parti libéral emprisonnés, après la présidentielle de 1988, rappelle iGfm.
3- Tournée économique du PR dans le Nord : Macky Sall démarre par Saint-Louis et Podor
La première étape de la tournée économique du chef de l’État se fera à Saint-Louis ce samedi. Le président de la République va inaugurer la route Taredji-Podor qu’il avait promise aux populations lors de son passage dans le Nord en mars 2017. Un tronçon long de 22 km qui va permettre de faciliter l’accès à Matam et Dakar. Elle relie le département à la route nationale favorisant ainsi la mobilité. Un impact réel qui va booster le développement économique, mais également contribuer au désenclavement de la zone, informe Dakaractu.
Un système de canalisation est également prévu pour permettre aux eaux pluviales de ruisseler facilement.
Le casier de Fanaye va également être visité par le chef de l’État ce samedi. Dans ce périmètre agricole qui s’étend sur 1.000 ha, plus de 1.800 ménages y gagnent leur vie. Il y sera pratiqué de la riziculture, la culture de la tomate et de l’oignon. Cet Eldorado pour rappel, polarise 14 villages et participe à lutter contre le chômage avec ses activités agricoles profitables aux populations…
4- Galère : A l’instar de Ranerou Ferlo, Koutal lance un cri de détresse et manifeste
Au moment où des localités du Fouta étrennent des infrastructures que le chef de l’Etat va inaugurer, d’autres crient leur désarroi. C’est le cas des populations de Koutal à Kaolack qui réclament l’aboutissement de leur projet de lotissement derrière lequel elles courent depuis 2017. Face au dilatoire des autorités locales, les habitants ont décidé de battre le macadam ce dimanche 13 juin. Koutal pleure une grande injustice.
A l’instar de Koutal, les populations de la commune de Vélingara Ferlo dans le département de Ranérou ont organisé une marche pour réclamer le bitumage de la route latéritique qui relie le centre-ville à la route nationale 3 longue de 30 km, l’affectation d’un infirmier chef de poste et l’électrification. Hommes, femmes, jeunes et vieux autour du maire de la commune Cheikh Dia ont marché avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : » nous voulons de l‘électricité et une route goudronnée, Vélingara est oubliée » entre autres.
5– Petrosen, Senelec, Port, Sones, La Poste, Dakar Dem Dikk : Menace sur des fleurons du pays
L’avenir s’assombrit pour plusieurs sociétés nationales. Et, malheureusement, pas n’importe lesquelles.
En effet, constate le quotidien L’Observateur qui sonne l’alerte, elles font face à des tensions budgétaires et de trésoreries. PETROSEN fait face à des contre-performances sur ses principaux soldes de gestion. La société, obligée de recourir à l’emprunt pour effectuer des investissements, a contracté une dette de plus de 32 milliards Fcfa en 2019.
Quid de la Senelec ? Elle est confrontée à une tension de trésorerie en raison de difficultés de recouvrement des factures auprès des organismes publics et des institutions. Au Port de Dakar, jadis un fleuron de l’économie, la part des dettes fiscales sur le passif affiche un risque très élevé. Idem à la SONES, à DAKAR DEM DIKK et à LA POSTE, des sociétés en butte à une baisse du chiffre d’affaires et de trésorerie.
La rédaction de SenCaféActu
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