Top 5 du 9 Mai 2021

1- Guy Marius Sagna sur l’affaire Ndingler : « Babacar Ngom est une victime au même titre que les populations »

Invité du Grand Jury Guy Marius Sagna a reconnu que le patron de la Sedima a respecté la procédure légale pour acquérir des terres dans la localité. Mais, les coupables se sont les fonctionnaires de l’Etat et le conseil municipal qui ont attribué les terres à la Sedima. Selon GMS, Babacar Ngom est une victime de l’Etat au même titre que les populations de Ndingler et de Djilakh.

2- Découpage des communes de la région de Dakar : Après Bambilor, la commune de Jaxaay dit niet

Après Bambilor, les populations de Jaxaay ont manifesté hier contre le projet de redécoupage de la région de Dakar. Mieux, le conseil municipal, sollicité pour donner son avis, a rejeté le projet. Sur 47 conseillers municipaux, 45 ont voté « non ». Le maire Mor Ba Sarr parle lui aussi de règlement de comptes et accuse le ministre Oumar Guèye.

3- Dualité avec Macky Sall/ Amadou Bâ répond à Mbaye Ndiaye : « Nous ne sommes pas dans une chefferie. Rassurez-vous, c’est le président Macky Sall qui m’importe! »

Lors de la rencontre avec les femmes de l’Alliance pour la République, aux Parcelles Assainies, Amadou Ba et Mbaye Ndiaye ont croisé le fer.
Lors de sa prise de parole, le chargé de la marche des structures de l’Apr, dans un langage loin d’être codé, a jdonné, dit-il, des conseils à l’ancien ministre des affaires étrangères. « Il ne faut pas écouter les gens qui vous disent que c’est toi plutôt que d’écouter le président Macky Sall. Personnellement, je n’ai jamais dit à qui que ce soit de vous soutenir. Que les gens arrêtent d’être des hypocrites. Celui qui m’intéresse, c’est le président Macky Sall. Je dirai aux Parcellois de vous soutenir mais, dans la logique d’être auprès du président Macky Sall », lance le ministre Mbaye Ndiaye considérant qu’il connaît bien le terrain politique.
La réponse de Amadou Bâ n’a pas tardé. « Avant de venir faire de la politique ici aux Parcelles Assainies, j’avais déjà fait trois ans dans le gouvernement. Nous ne sommes pas en chefferie, ici. Ce qui importe c’est l’engagement auprès des populations des Parcelles, prendre en compte leurs préoccupations et surtout travailler dans l’unité. C’est extrêmement important… », répondra Amadou Bâ d’un ton ferme à son camarade de parti Mbaye Ndiaye. 

4- Redécoupage administratif de Dakar : Pastef parle de diversion et compte répondre lors de la prochaine université des cadres

Le président des cadres de Pastef n’est pas resté insensible à l’actualité. À la question sur les réformes de la région de Dakar enclenchées par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye donne rendez-vous lors de la prochaine université pour donner la position du parti sur ce sujet qui défraie la chronique à quelques mois des locales.
« On aura d’autres universités sur la décentralisation et la réforme territoriale. Ça sera l’occasion pour les cadres de faire le diagnostic profond de la décentralisation depuis la réforme de 1996 et bien avant », annonce Bassirou Faye en marge de la première université des cadres de Pastef.
Cependant, pour le président des cadres des Patriotes cité par Dakaractu, le président de la République n’a fait que matérialiser l’annonce qu’il avait faite à Keur Massar et il rappelle la position de son parti. « Au moment où on l’annonçait, ce n’était pas la question qui se posait. Le président était sur le terrain des inondations et tout le monde avait compris à l’époque que c’était une diversion », conclut le pastéfien. 

5- Arrêt de la Cedeao sur le parrainage : BBY estime que la Cour est sortie de son champ de compétences

« La Cour s’est permise de concurrencer les juridictions nationales dans l’interprétation des textes nationaux, en s’érigeant ainsi contrairement à sa jurisprudence constante, en juridiction constitutionnelle pour juger la loi instaurant le parrainage et en juridiction suprême pour casser les décisions rendues par le Conseil constitutionnel. La Cour est sortie de son champ de compétences pour se livrer à une appréciation subjective du parrainage qui ne permettrait pas aux 300 partis de présenter des candidatures à la présidentielle », révèle le communiqué de la coalition présidentielle.

Toutefois, les membres de BBY renseignent que le Sénégal va étudier la suite à donner à cet arrêt, conformément au droit communautaire.

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La rédaction de SenCaféActu