" />1- Sénégal–EAU : Un partenariat stratégique qui ouvre la voie à une nouvelle ère de projets majeurs

Le Sénégal et les Émirats arabes unis ont consolidé ce mercredi une coopération ambitieuse en lançant un vaste cadre de partenariats économiques. La visite d’une délégation émiratie de haut niveau a permis d’explorer des opportunités ciblées dans des secteurs clés, allant des industries extractives aux infrastructures énergétiques, avec une volonté affirmée de dynamiser les investissements bilatéraux.
Au terme des échanges, dix accords structurants ont été conclus, couvrant aussi bien l’énergie solaire que la production d’engrais, la transformation minière, l’industrie pharmaceutique ou encore le développement d’agropoles. Ce paquet de projets traduit une orientation claire : accélérer la modernisation du tissu économique sénégalais tout en renforçant la présence stratégique des Émirats dans des domaines déterminants pour la croissance nationale.
2- Budget 2026 : Sécurité renforcée et modernisation du secteur halieutique au cœur des priorités nationales
L’Assemblée nationale a validé deux budgets clés pour 2026, mettant en avant un important effort financier en faveur de la sécurité intérieure et de la gestion des territoires. Avec plus de 220 milliards de francs CFA alloués au ministère de l’Intérieur, l’État confirme son ambition de consolider la stabilité, de moderniser ses services et de renforcer la protection civile, tout en soutenant l’organisation administrative et électorale. Cette enveloppe traduit la volonté de répondre aux défis sécuritaires et de doter les forces publiques de moyens adaptés aux besoins du terrain.
Le secteur des pêches et de l’économie maritime bénéficie, lui, d’un financement de près de 33 milliards de francs CFA, destiné à relancer une filière confrontée à la raréfaction des ressources et à une forte pression socio-économique. Ce budget réorienté privilégie les infrastructures portuaires, l’aquaculture et le soutien aux acteurs de la pêche, avec un accent particulier sur la modernisation, la transformation et la régulation du secteur. Une feuille de route qui vise à bâtir une économie bleue plus compétitive et durable.
3- Affaire Pape Sané : Trois mois avec sursis pour des propos jugés compromettants
Le journaliste Pape Sané a été reconnu coupable ce mercredi à l’issue d’un procès en flagrant délit très médiatisé. La justice a finalement opté pour une peine de trois mois avec sursis assortie d’une amende, écartant ainsi l’emprisonnement ferme initialement envisagé par l’accusation. Cette décision marque la fin d’une procédure qui a retenu l’attention du public et de la presse.
Les poursuites faisaient suite à des déclarations du chroniqueur dans une émission télévisée, où il évoquait le rôle de l’armée dans l’audition d’une personnalité controversée. Le parquet a estimé que ses propos, non vérifiés et susceptibles d’alimenter la confusion, portaient atteinte à l’institution militaire. Malgré la déclaration de culpabilité, le tribunal a privilégié une sanction symbolique, permettant au journaliste de quitter le prétoire libre.
3bis- Médias vs État : La Cour suprême appelée à trancher un bras de fer inédit
La Chambre administrative de la Cour suprême se penche ce jeudi sur le recours déposé par D-Media et plusieurs groupes de presse, qui contestent une décision ministérielle jugée intrusive dans la gestion du paysage médiatique. Cette procédure intervient après de vives tensions provoquées par une réglementation perçue comme un moyen de renforcer la mainmise de l’État sur les entreprises de communication.
Face aux accusations d’ingérence, les autorités défendent un dispositif présenté comme un outil de transparence destiné à mieux encadrer les acteurs du secteur. Mais le débat dépasse désormais le simple cadre administratif, révélant un profond désaccord sur la manière de réguler la presse. Le verdict de la Cour suprême est attendu comme un moment déterminant pour l’avenir de la liberté médiatique au Sénégal.
4- Affaire des 5,5 milliards : Ibrahima Ba et son chauffeur obtiennent une liberté provisoire
Ibrahima Ba, fils de l’ex-Premier ministre Amadou Ba, ainsi que son chauffeur Cheikh Tidiane Seck, ont quitté leur lieu de détention après le paiement d’une lourde caution de 550 millions de francs CFA. Leur remise en liberté intervient peu après leur passage devant les juges dans un dossier financier qui alimente depuis des mois l’actualité judiciaire. Le collège des juges d’instruction a finalement retenu les arguments de la défense, qui plaidait pour une mesure d’allègement.
L’enquête dans laquelle ils demeurent mis en cause s’inscrit dans une procédure liée à des opérations financières considérées comme douteuses par les autorités compétentes. Ce dossier, qui implique également d’autres personnalités, reste suivi de près en raison des montants concernés et des ramifications supposées. La procédure se poursuit, et la suite de l’instruction devra déterminer la responsabilité de chacun dans cette affaire sensible.
4bis- Affaire des 125 milliards : Farba Ngom enfin face au juge après neuf mois de détention
Après de longs mois passés en détention sans avoir été interrogé sur le fond, le maire d’Agnam, Farba Ngom, doit comparaître ce lundi devant le juge du PJF. Cette étape intervient dans un dossier explosif lié à des soupçons d’escroquerie publique et de blanchiment impliquant plusieurs acteurs, dont l’homme d’affaires Tahirou Sarr. Le magistrat instructeur, après avoir examiné l’ensemble des témoignages et éléments périphériques, estime désormais le moment venu d’entendre l’élu au cœur de l’affaire.
Cette audition intervient dans un contexte tendu, marqué par les débats autour de l’état de santé du maire, jugé incompatible avec la détention par divers rapports médicaux. Ses avocats comptent saisir cette occasion pour solliciter une liberté provisoire, tandis que l’instruction doit également se poursuivre avec l’audition de Tahirou Sarr dans les jours suivants. Une séquence judiciaire déterminante pour un dossier suivi de près en raison de ses enjeux politiques et financiers majeurs.
5- Sénégal : 382 migrants secourus en 24 heures, la pression migratoire repart à la hausse
La marine sénégalaise a mené deux opérations de grande ampleur au large de Dakar en l’espace d’une journée, faisant surgir une nouvelle fois l’ampleur du phénomène migratoire. En interceptant deux embarcations surchargées, les forces navales ont évité de possibles drames en mer et procédé au transfert des passagers vers la base Amiral Faye Gassama, où ils ont été pris en charge par les structures d’assistance.
Ces interventions successives mettent en lumière la persistance des départs clandestins malgré les campagnes de sensibilisation et les dispositifs de prévention. En totalisant plus de 380 personnes secourues en une seule journée, ces opérations révèlent l’urgence de renforcer les solutions durables face à une pression migratoire qui ne faiblit pas.
La Rédaction de SenCaféActu
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