1- Le Président Diomaye reçu à la Chambre de commerce des États-Unis
Ce vendredi, le Président Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par la Chambre de commerce des États-Unis à Washington, la plus grande organisation patronale au monde.
Lors d’une « Table ronde exécutive » réunissant une trentaine de hauts dirigeants d’entreprises américaines, le chef de l’État sénégalais a présenté une vision économique claire, ambitieuse et attrayante pour le Sénégal. Il a notamment mis en avant les réformes en cours visant à améliorer considérablement le climat des affaires, ainsi que les nombreuses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’agro-industrie, les infrastructures, le numérique et les ressources naturelles (pétrole et gaz), selon les services de communication de la Présidence.
Cette approche, axée sur des partenariats mutuellement bénéfiques et alignée sur la nouvelle politique américaine « Trade not Aid », a suscité un vif intérêt de la part des investisseurs présents. Ces derniers ont exprimé leur volonté de renforcer leur présence au Sénégal. À cette occasion, la Chambre de commerce des États-Unis a annoncé la prochaine publication d’un Guide d’investissement dédié au Sénégal, visant à accompagner et encourager davantage les entreprises américaines.
2- Affaire Badara Gadiaga : Une grande mobilisation attendue ce vendredi au tribunal de Dakar
Une importante mobilisation est annoncée ce vendredi à 10h devant le Tribunal de Dakar pour soutenir le chroniqueur Badara Gadiaga. Ce dernier est en garde à vue prolongée à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), une situation qui suscite une vive indignation dans l’opinion publique.
Poursuivi pour « discours contraires aux bonnes mœurs », le journaliste sera présenté au parquet dans la journée.
Rappelons que Badara Gadiaga a été convoqué le 9 juillet dernier à la suite de propos tenus dans l’émission Jakarlo sur TFM, où il avait notamment critiqué Ousmane Sonko, leader du parti Pastef actuellement au pouvoir. L’affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression au Sénégal.
3- Grève des travailleurs des collectivités territoriales : Un accord conclu entre l’État et les syndicats
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a annoncé hier une revalorisation salariale intégrale pour les agents des collectivités territoriales, alignée sur la grille de la Fonction publique. Cette mesure prévoit des hausses de salaires allant de 80.000 à 300.000 FCFA pour 1.115 fonctionnaires. En parallèle, une indemnité transitoire de 80.000 FCFA sera versée à 6.458 agents, tandis qu’une enveloppe de 1,5 milliard de FCFA est mobilisée pour soutenir les collectivités impactées.
« La République ne recule pas devant ses engagements. Elle agit, assume et répare », a affirmé le ministre lors de la signature du protocole d’accord avec l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. Cet accord met fin à trois années de grève dans le secteur et marque, selon lui, « une étape majeure dans la professionnalisation, la reconnaissance et l’attractivité de la fonction publique locale ».
« Nous avons trop longtemps toléré la précarité dans nos administrations locales. Sous l’impulsion du Président, ce temps est désormais révolu », a-t-il déclaré avec force.
4- Alioune Tine : « Continuer le Gatsa Gatsa-Gatsa, c’est refuser de sortir d’un monde passé qui est un monde de cauchemar »
Le directeur de publication du quotidien Yor Yor, Serigne Saliou Gueye, a vivement critiqué le défenseur des droits humains Alioune Tine, qui appelle à la libération du chroniqueur Badara Gadiaga. Ce dernier est incarcéré pour des propos jugés « contraires aux bonnes mœurs » à l’encontre du leader de Pastef, Ousmane Sonko.
Lors d’une émission, M. Gueye a exprimé son incompréhension face à la position d’Alioune Tine, rappelant qu’il avait écrit sur Facebook : « J’ai bloqué tout ce qui m’insultait ». Et d’ajouter : « Celui qui peut bloquer pour des insultes est capable d’envoyer des gens en prison ».
En réaction sur Twitter, Alioune Tine a tenu à rectifier : « Pas sur Facebook », avant de préciser : « Je bloque les insulteurs, mais je ne les mets pas en prison. Je n’en ai pas le pouvoir. Nous avons toujours prôné le respect mutuel entre adversaires politiques. »
Le militant des droits humains a également dénoncé le climat politique actuel, marqué selon lui par la radicalisation et l’antagonisme : « Aujourd’hui, c’est le règne de la radicalisation, de l’affrontement politique, des simplifications, des fake news et des théories complotistes. Personne n’y gagne. »
Alioune Tine a réitéré son appel : « Il faut libérer Badara Gadiaga et tous les détenus pour délit d’opinion. Les autorités doivent apaiser et réconcilier les Sénégalais. Dire que le pays va mal n’est pas un excès de langage. »
5- Ziguinchor – Bac 2025 : Le bureau du surveillant coordonnateur du lycée Djignabo incendié, une enquête ouverte
Dans la nuit du 10 au 11 juillet 2025, le lycée Djignabo de Ziguinchor a de nouveau été la cible d’un acte de vandalisme. Le bureau du surveillant coordonnateur a été incendié par des individus non identifiés. Selon les premiers éléments de l’enquête, les auteurs – supposés être des candidats au baccalauréat – auraient également tenté, en vain, d’attaquer le bureau du jury 1139, situé à proximité.
Les malfaiteurs auraient forcé une fenêtre avant de mettre le feu, détruisant entièrement le bureau. Le mobilier, notamment des tables et des chaises, ainsi que des documents jugés non essentiels au bon déroulement des examens, ont été réduits en cendres.
Les autorités académiques ont rassuré qu’en dépit de cet incident, les épreuves du baccalauréat se poursuivront normalement dans l’établissement.
La police, dépêchée sur les lieux, a ouvert une enquête pour identifier et interpeller les auteurs de cet acte criminel. Ce n’est pas la première fois que le lycée Djignabo est visé : il y a deux ans, un incendie similaire avait déjà endommagé les bureaux du surveillant et de l’intendant.
La Rédaction de SenCafeActu
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