1- Foundiougne : 201 migrants de plusieurs nationalités interpellés (DIRPA)
La station fluviale de l’armée sénégalaise à Foundiougne, dans la région de Fatick (centre), a procédé à l’interpellation de 201 candidats à l’émigration irrégulière, rapporte la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Dans une publication sur son compte X, la DIRPA précise que les fusiliers marins de la Zone militaire n°3 ont intercepté 69 personnes à terre et 132 autres à bord d’une pirogue dans le bolong de Maya, au cœur des îles du Saloum, dans la soirée de mardi.
Parmi ces migrants de diverses nationalités, plusieurs femmes et enfants ont été identifiés, ajoute la même source.
Selon des observateurs, Foundiougne est devenu un point de départ fréquent pour les tentatives d’émigration clandestine. En mars dernier, une affaire similaire avait éclaboussé la commune lorsque le maire de Dionewar, une localité insulaire de Foundiougne, avait été placé sous mandat de dépôt pour trafic de migrants et association de malfaiteurs.
2- Pastef prépare son premier congrès national pour fin 2025
Invité de la matinale Sénégal ce mercredi, le Secrétaire d’État au Développement des PME/PMI, Ibrahima Thiam, également cadre de Pastef-Les Patriotes, a fait le point sur l’actualité du parti. Il est revenu sur la restructuration en cours et sur l’organisation imminente du premier congrès national de Pastef.
« Le parti se porte bien. Depuis plus de six mois, nous travaillons au renouvellement du bureau politique en concertation avec le président Ousmane Sonko », a-t-il affirmé. Il a précisé que l’installation du Conseil national, chargé de valider les propositions du bureau politique, est attendue très prochainement, « peut-être même avant la fin de la semaine ».
Cette phase de réorganisation prévoit aussi la relance des secrétariats nationaux, de nouvelles nominations et une intensification des activités politiques sur le terrain.
Évoquant le président du parti, Ibrahima Thiam a souligné qu’Ousmane Sonko poursuit son agenda politique, sans en dévoiler les détails, tout en laissant entendre que des tournées pourraient être au programme. Point d’orgue de cette dynamique : le premier congrès national du parti, attendu depuis près de quatre ans. « Il se tiendra d’ici la fin de l’année », a-t-il confirmé.
3- Affaire Jakaarlo : Après Badara Gadiaga, le député Amadou Ba convoqué par la Division spéciale de cybersécurité
La controverse autour de l’émission « Jakaarlo bi », diffusée sur la TFM, continue d’enfler. Après la convocation du chroniqueur Badara Gadiaga, c’est désormais au tour d’Amadou Ba, député et cadre du parti Pastef, d’être dans le collimateur des autorités.
Selon des informations exclusives de Seneweb, confirmées par un membre de l’Assemblée nationale contacté par PressAfrik, l’élu a reçu une notification de convocation émanant de la Division spéciale de cybersécurité.
Interrogé par PressAfrik, Amadou Ba s’est abstenu de tout commentaire, se contentant d’indiquer qu’il « reviendra vers nous ultérieurement ».
4- Alioune Tine alerte sur les dérives autoritaires : « Le Sénégal n’a pas besoin de répression, mais de débat démocratique »
Dans une note publiée sur X, le défenseur des droits humains et fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a exprimé son inquiétude face aux appels de certains partisans du Premier ministre Ousmane Sonko à l’arrestation de chroniqueurs critiques du régime.
« Les partisans du PM Sonko qui poussent le procureur à arrêter, détenir et emprisonner Badara Gadiaga et d’autres chroniqueurs critiques ne rendent service ni au Premier ministre, ni au Sénégal, dont le modèle démocratique est admiré sur le continent et au-delà », a-t-il dénoncé.
Pour Alioune Tine, la démocratie s’alimente du pluralisme et des confrontations d’idées : « Le multipartisme et la démocratie sont consubstantiels aux joutes verbales et aux polémiques. Les adversaires politiques s’affrontent non à la Kalachnikov, mais par le verbe. »
Il rejette ainsi toute instrumentalisation de la justice pour museler les opinions. « Ce n’est ni à la Cybercriminalité ni au procureur d’arbitrer ces débats. En démocratie, ce rôle revient aux citoyens et aux téléspectateurs, pas à une justice transformée en police des idées », a-t-il conclu.
5- Sécurité alimentaire : Près d’un milliard de FCFA mobilisé en 2024 pour l’assistance aux familles vulnérables
Le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (Csar) a mobilisé en 2024 un montant de 978 217 760 FCFA pour venir en aide aux familles démunies et aux foyers religieux. C’est ce que révèle le rapport annuel d’activités de l’institution dirigée par Marieme Soda Ndiaye, rendu public mercredi.
Malgré une année marquée par des défis, dont un changement de direction en juin et la flambée des prix des denrées alimentaires liée au contexte économique mondial, le Csar a intensifié ses efforts pour lutter contre l’insécurité alimentaire et renforcer la résilience des populations vulnérables.
Selon le rapport, 1 919 tonnes de vivres ont été distribuées à 172 710 bénéficiaires lors de cérémonies religieuses. Par ailleurs, 681 tonnes de riz ont été acheminées vers 6 810 ménages affectés par des chocs tels que les inondations, les crues et les déplacements en Casamance.
En tout, ce sont 2 600 tonnes de vivres qui ont été distribuées, profitant à environ 234 000 personnes à travers le pays.
La Rédaction de SenCafeActu
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