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Top 5 du 8 juillet 2025

1- El Malick Ndiaye, porte-voix du Sénégal aux Comores pour le cinquantenaire de l’indépendance

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a représenté le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, lors de la célébration du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance de l’Union des Comores, ce dimanche 6 juillet à Moroni. Sa présence traduit la profondeur des liens historiques et fraternels entre Dakar et Moroni.

Cette mission diplomatique, qu’il avait annoncée sur les ondes de la RTS à l’issue de la session ordinaire de la 15ᵉ législature, s’est révélée riche en échanges bilatéraux. Reçu par le Président comorien Azali Assoumani, El Malick Ndiaye lui a transmis les salutations de son homologue sénégalais. Les deux chefs d’État ont réaffirmé l’excellence des relations qui unissent leurs nations.

Le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise a également rencontré son homologue comorien, Moustadroine Abdou. Ensemble, ils ont évoqué la création d’un groupe d’amitié Sénégal–Comores pour renforcer la coopération parlementaire.

Poursuivant sa diplomatie parlementaire le lundi 7 juillet, El Malick Ndiaye a échangé avec le Président de la République de l’île Maurice, le Professeur Dharam Gokhool. Cette entrevue a permis d’explorer de nouvelles perspectives de collaboration, en s’appuyant sur les dynamiques parlementaires.

Autre temps fort de cette mission : la rencontre avec Ahmed Ben Mohammed Al Jarwan, Président du Conseil Global pour la Tolérance et la Paix. Les discussions ont porté sur le dialogue interculturel, la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Al Jarwan a exprimé le souhait d’organiser à Dakar la prochaine rencontre des femmes parlementaires du monde, une proposition accueillie favorablement par El Malick Ndiaye qui l’a invité à enclencher les démarches diplomatiques nécessaires.

2- Fonds Maïssa : Des réalisatrices africaines s’engagent à changer le narratif sur les femmes

Des réalisatrices africaines venant de six pays de la sous-région ont exprimé leur volonté de travailler à changer le narratif sur les femmes en vue de mieux les représenter à l’écran.

Elles ont pris cet engagement lors d’une table ronde organisée lundi, à Dakar, sur le thème “Porter nos voix, enjeux et puissance des récits au féminin. Une conversation autour de la place des femmes dans les récits, la création et la représentation”.

Les participantes, toutes bénéficiaires du “Fonds Maïssa”, mis en place par l’ambassade de France au Sénégal, ont exprimé à cette occasion leur envie de changer la donne et de faire éclore les talents au féminin. “C’est hyper important pour cette génération de réalisatrices, de techniciennes que nous sommes, de pouvoir mettre en avant nos récits”, a déclaré, à ce sujet, la réalisatrice et actrice sénégalaise Mamyto Nakamura.

Le récit des femmes va au-delà du simple fait de raconter des histoires, soutient-elle. “C’est un acte politique, de résistance et d’engagement”, ajoute Mamyto Nakamura, selon qui “représenter autrement la femme, la fille sénégalaise à l’écran”, ne constitue “pas un fardeau, mais plutôt une obligation”.

Elle dénonce une certaine image de la femme véhiculée à travers l’écran et la musique au Sénégal, appelant les femmes à s’imposer face à un système patriarcal qui ne favorise pas leur épanouissement à ses yeux.

3- Polémique autour de “Jakarloo” : Madiambal Diagne, Ardo Gningue et Zeynab Bamba convoqués par la Cybersécurité

À DÉCOUVRIR

L’émission “Jakarloo” continue de secouer l’actualité médiatique et judiciaire. Après un échange tendu entre le député de Pastef, Amadou Ba, et le chroniqueur Badara Gadiaga, le parquet a ouvert une enquête préliminaire. Si certains militants de Pastef ont réclamé l’arrestation de Gadiaga, aucune procédure judiciaire n’a encore été engagée contre lui, rapporte le journal Libération.

L’affaire a pris une nouvelle tournure suite aux publications de Madiambal Diagne et Ardo Gningue, en réaction à un passage de l’émission évoquant le Premier ministre Ousmane Sonko.

Durant ce segment, Amadou Ba a tenté de justifier la condamnation de son leader pour corruption de la jeunesse, affirmant que le juge aurait déclaré à la plaignante : « En réalité, vous êtes une prostituée face à un client. »

Des propos qui ont suscité une vive réaction de Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication, sur X (ex-Twitter) : “Adji Sarr est une prostituée, Sonko un client ! Amadou Ba de Pastef a-t-il mesuré la gravité de ses propos ? Quel respect pour Adji Sarr ! Quel respect pour son leader Ousmane Sonko ! Est-ce un autre coup bas entre pastefiens ?

De son côté, l’activiste Ardo Gningue a publié sur Facebook : “Alhamdoulilah, j’ai cessé de soutenir Ousmane Sonko le jour où il a reconnu avoir fréquenté le salon de massage Sweet Beauty. Je ne suis pas devenu militant pour suivre un leader client de prostituées. La crédibilité d’un combat commence par l’exemplarité du leader.”

Ces publications ont conduit à la convocation des deux hommes ce mardi par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). La journaliste Zeynab Bamba, de Leral, est également attendue, mais à titre de témoin, dans le cadre de la même enquête.

4- France : Fousseynou Cisse distingué pour avoir sauvé ses voisins d’un incendie

Un véritable héros du quotidien. Vendredi dernier, Fousseynou Cisse a risqué sa vie pour sauver une famille de six personnes – deux adultes et quatre enfants – piégée par un incendie dans un immeuble du 18ᵉ arrondissement de Paris. Son acte de bravoure lui vaudra une distinction du ministère de l’Intérieur dans les prochains jours.

Lorsque le feu s’est déclaré au sixième étage de son immeuble, Fousseynou CISSE n’a pas hésité une seconde. Comme en témoignent des images largement relayées sur les réseaux sociaux, il s’est agrippé à la façade, sortant par la fenêtre de son appartement pour venir en aide à ses voisins prisonniers des flammes. Suspendu à plusieurs mètres du sol, il a guidé la famille et contribué à leur évacuation avant l’arrivée des secours.

Son courage et son sang-froid ont été salués par les autorités, qui voient en lui un exemple de solidarité et de civisme.

5- Kolda : Le maire de Saré, Bidji Bacary Baldé arrêté pour des soupçons de mauvaise gestion foncière et d’exploitation minière litigieuse

Le maire de Saré Bidji (Kolda), Bacary Baldé, a été interpellé lundi après-midi par les forces de l’ordre, suite à plusieurs plaintes à son encontre. Il est notamment accusé par des familles locales de spoliation foncière, celles-ci l’accusant de leur avoir retiré des parcelles sans respect des procédures légales, les laissant expropriées ou sans titres de propriété.

À ces griefs s’ajoutent des accusations de manque de transparence dans l’attribution des terres et une polémique autour de l’exploitation d’une carrière de sable dans la commune. Ce site, générateur de revenus, est au cœur d’un conflit opposant le maire à des opérateurs miniers qui dénoncent une gestion jugée opaque et illégale.

Cette arrestation a provoqué des réactions contrastées dans la région : certains y voient une mesure nécessaire contre des abus présumés, tandis que d’autres dénoncent une manœuvre politique pour affaiblir un maire perçu comme trop indépendant.

La Rédaction de SenCafeActu

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