Affaire du centre gravimétrique de Kédougou : Aïssatou Sophie Gladima obtient une liberté provisoire sous surveillance électronique
L’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, a comparu ce lundi 7 juillet 2025 devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Elle était auditionnée dans le cadre de l’enquête sur la construction d’un centre de traitement gravimétrique à Kédougou.
À l’issue de cette audience, Mme Gladima a obtenu une liberté provisoire, assortie d’un placement sous surveillance électronique.
Poursuivie pour des accusations présumées de détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, l’ex-ministre est soupçonnée d’avoir causé un préjudice estimé provisoirement à 193,07 millions FCFA. Placée sous mandat de dépôt le 21 mai dernier, elle avait depuis clamé son innocence.
Tout au long de la procédure, Aïssatou Sophie Gladima a rejeté en bloc les charges retenues contre elle, dénonçant ce qu’elle qualifie d’« escroquerie sur deniers publics » et affirmant être victime d’une instrumentalisation politique.
Ce rebondissement intervient alors que la Haute Cour de justice poursuit les auditions d’anciens membres du gouvernement, dans le cadre de plusieurs dossiers relatifs à la gestion des deniers publics.
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