1- Les médecins spécialistes suspendent leur grève après des avancées sur leur statut
Le Collectif des médecins en spécialisation (COMES) a annoncé, ce lundi 7 juillet, la suspension de sa grève entamée il y a plusieurs mois. Cette décision fait suite aux engagements pris par les autorités pour examiner leur projet de statut à l’Assemblée nationale.
Les récentes négociations ont abouti à des progrès notables. Le dépôt du projet de statut au Parlement, et la promesse du président de l’institution d’en accélérer le traitement, constituent une avancée majeure pour ces professionnels en formation.
En attendant son adoption définitive, une mesure transitoire a été arrêtée avec le Haut conseil du dialogue social : l’instauration d’un contrat de stage pour les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation, répondant ainsi à une revendication urgente.
La commission santé de l’Assemblée s’est, elle aussi, engagée à œuvrer “par tous les moyens légaux” pour améliorer les conditions de formation et rétablir la dignité des docteurs en spécialisation. Parallèlement, le ministère de la Santé a mis en place un groupe de travail chargé de réfléchir sur le statut des cadres de santé en formation, illustrant la volonté des autorités de trouver une solution pérenne.
2- Sénégal : Vers un plan stratégique de développement du secteur cinématographique et audiovisuel
Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture prévoit, dans les prochaines semaines, l’organisation d’un atelier national de réflexion en vue de l’élaboration d’un plan stratégique pour le développement du secteur cinématographique et audiovisuel sur la période 2025-2029, a appris l’APS de source officielle.
Cette rencontre réunira l’ensemble des acteurs du secteur : professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, institutions publiques, partenaires techniques et financiers, ainsi qu’experts nationaux, a précisé le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.
Elle vise à définir « une feuille de route partagée et ambitieuse pour faire émerger une véritable industrie du septième art », a-t-il déclaré, en marge de la projection du film Une si longue lettre, adaptation du roman de l’écrivaine sénégalaise Mariama Bâ.
M. Sarr a également assuré que l’État poursuivra et renforcera son soutien au secteur, en mettant l’accent sur la promotion des jeunes créateurs et des femmes dans l’industrie cinématographique.
3- Visite de l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis à la HAW : Un nouvel élan pour la coopération
La Haute Autorité du Waqf (HAW) a reçu, vendredi 4 juillet, la visite de courtoisie et de travail de Son Excellence Saeed Hamdan Al NAQBI, ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Sénégal. Cette rencontre a marqué une étape importante dans le renforcement des liens de coopération entre les deux pays dans les domaines du waqf et de la finance sociale islamique, indique un communiqué de la HAW daté du 7 juillet 2025.
Accueilli par le Directeur général de la HAW, Dr Ahmed Lamine Athie, et le président de la Commission de Supervision, El Hadji Amar LO, le diplomate émirati a pris connaissance du cadre juridique du waqf au Sénégal, des missions de l’institution et de ses projets phares.
Les discussions ont mis en lumière les partenariats déjà noués avec des entités émiraties de premier plan, telles que le Croissant Rouge, l’Université Al Qasimia, le Centre Mohammed Bin Rashid pour le Waqf et l’Autorité des Affaires islamiques et des Awqaf d’Abu Dhabi.
Impressionné par les avancées réalisées depuis l’institutionnalisation du waqf en 2015 et le démarrage effectif des activités de la HAW en 2018, M. Al NAQBI a salué les efforts du Sénégal et exprimé la volonté de son pays d’accompagner davantage l’institution. Il a notamment proposé l’organisation d’une visite officielle aux Émirats afin de consolider les accords existants et d’explorer de nouveaux axes de coopération, en particulier dans la formation et le renforcement des capacités des acteurs sénégalais du waqf.
4- Haute cour de justice : Sophie Gladima de nouveau auditionnée ce lundi
L’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, comparaîtra de nouveau ce lundi devant la Haute Cour de justice. Après sa première audition sur le fond le 11 juin dernier, elle devra s’expliquer une nouvelle fois devant la Commission d’instruction de cette haute juridiction dans le cadre de l’affaire relative à la construction d’un centre de gravimétrie à Kédougou.
Lors de sa dernière audition, l’ex ministre avait réitéré sa position et rejeté catégoriquement les accusations portées contre elle, notamment celles d’ »escroquerie présumée sur des deniers publics, de blanchiment de capitaux et de complicité sur ces chefs d’inculpation ». Par ailleurs, le montant incriminé a été revu à la baisse : il ne s’élève plus à 193 millions mais à 73 millions de FCFA.
Selon Me Babacar Cissé, Ibrahima Issa, de la société commerciale du Groupe Issa (SCGI), qui avait remporté le marché, avait été le premier à être entendu par la Cour le 11 juin dernier. M. Issa, chargé de l’exécution du marché, a déclaré avoir déjà acquis le matériel pour un montant de 119 879 070 FCFA et n’attendait plus que la disponibilité du site, devant être fourni par l’État via le ministère, pour procéder à la construction de l’ouvrage, estimée à 73 200 000 FCFA.
5- Combat Balla Gaye 2-Siteu : Le Cng va saisir le tribunal arbitral du sport
Face à la presse le mercredi 2 juillet, le président du CNG, Malick Ngom, a annoncé que les parties impliquées avaient sollicité des avocats pour trouver une issue permettant la tenue du combat très attendu entre Balla Gaye 2 et Siteu, prévu le 20 juillet. Selon nos informations, l’instance dirigeante de la lutte a décidé d’introduire un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
La saisine du TAS, basé à Lausanne (Suisse), nécessite un accord préalable entre les parties concernées afin de soumettre leur différend à cette juridiction sportive. Une telle démarche implique également le dépôt d’une requête d’arbitrage détaillée et le règlement des frais de procédure. Le CNG et les parties prenantes se sont ainsi rencontrés pour remplir ces obligations et tenter de débloquer la situation.
Pour rappel, Siteu a été suspendu deux ans par l’Organisation régionale antidopage Afrique (ORADA) Zone 2 & 3 pour avoir refusé un test antidopage. Depuis, la structure Albourakh Events, organisatrice du combat, s’est montrée discrète, évoquant « un dossier sensible à gérer avec prudence ».
Siteu a confié la gestion de son dossier à l’un de ses aînés, Bassirou Dieng, journaliste et responsable politique à Diamaguène. Ce dernier a alimenté la spéculation en partageant sur Facebook des photos en compagnie de Malick Ngom et, la veille, d’Aziz Ndiaye, agent de Balla Gaye 2. En légende : « Siteu et Balla Gaye 2, tieuy le 20 juillet Inch’Allah ! », une publication qui a relancé le débat sur la possibilité de maintenir le combat.
La Rédaction de SenCafeActu
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