1- Rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron : Coopération bilatérale et enjeux géopolitiques au cœur des discussions
En marge de la 4e Conférence sur le financement du développement tenue ce lundi à Séville, en Espagne, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron. Les deux chefs d’État ont abordé plusieurs sujets majeurs, notamment la coopération entre Dakar et Paris, ainsi que les défis régionaux et internationaux d’intérêt commun.
« En marge de la Conférence de Séville sur le financement du développement, j’ai échangé avec le Président Emmanuel Macron sur la coopération entre le Sénégal et la France, ainsi que sur les enjeux régionaux et internationaux d’intérêt commun », a indiqué le président Faye sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Lors de son intervention à la Conférence, le chef de l’État sénégalais a appelé à une réforme en profondeur de la gouvernance financière mondiale. Il a plaidé en faveur d’une gestion plus équitable de la dette, d’une justice fiscale internationale, d’un accès élargi aux financements, tout en soulignant l’importance de placer l’humain au centre des priorités.
De son côté, Emmanuel Macron a confirmé cette rencontre via le même canal, saluant le dialogue engagé avec le président sénégalais. Il a évoqué une nouvelle dynamique dans la relation franco-sénégalaise, qualifiant le partenariat entre les deux pays de « refonte en cours ».
« En pleine refonte, le partenariat entre le Sénégal et la France doit nous permettre d’avancer ensemble au service des intérêts de nos peuples et de notre souveraineté », a affirmé le président français. Il a précisé que cette coopération renforcée couvrira les domaines économique, sécuritaire, culturel, mémoriel et de défense.
Emmanuel Macron a également salué l’engagement du Sénégal en faveur de la stabilité régionale et de la réponse aux grands enjeux mondiaux.
2- Clôture de la session parlementaire : Le Maroc, la Mauritanie et la Gambie plaident pour un renforcement des liens interparlementaires
À l’occasion de la cérémonie de clôture de la session ordinaire unique 2024-2025 de l’Assemblée nationale du Sénégal, les délégations parlementaires du Maroc, de la Mauritanie et de la Gambie, invitées d’honneur, ont unanimement salué la vitalité démocratique sénégalaise et exprimé leur volonté de renforcer la coopération parlementaire sur le continent africain.
Dans leurs interventions respectives, les représentants des trois pays ont souligné la stabilité institutionnelle du Sénégal, la transparence de son processus électoral ainsi que la qualité du travail législatif mené sous la présidence de Malick Ndiaye. Ils ont salué son rôle majeur dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.
Prenant la parole, Abdel Fassi-Fihri, vice-président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, a mis en avant les liens profonds et historiques entre Rabat et Dakar.« Notre étroite collaboration nous permet de constater et de vivre l’approfondissement de la pratique démocratique dans un pays qui entretient des relations indéfectibles avec le Royaume du Maroc », a-t-il déclaré.
Il a en outre salué le modèle démocratique sénégalais, fondé sur des alternances pacifiques, et a appelé à faire de la diplomatie parlementaire un instrument au service de la paix et du développement durable à l’échelle africaine.
3- Baccalauréat général 2025 : zéro tolérance pour les tentatives de fraude
À l’approche des épreuves du baccalauréat, le directeur de l’Office du Bac, Pr Cheikh Ahmadou Bamba Guèye, a rappelé avec fermeté les consignes à l’attention des candidats. Ces derniers sont tenus de se présenter à l’heure dans leurs centres d’examen, munis obligatoirement de leur convocation et d’une pièce d’identité en cours de validité, ou à défaut, de leur carte d’identité scolaire.
Le placement en salle fera l’objet d’un contrôle rigoureux. « Chaque candidat doit obligatoirement occuper la place qui lui a été assignée, sans possibilité d’en changer. Toute sortie ne sera autorisée qu’après un minimum d’une heure de présence en salle », a précisé le Pr Guèye.
Il a souligné que la lutte contre la fraude reste une priorité absolue pour l’Office du Bac. « Toute tentative de tricherie, même non aboutie, entraînera une exclusion immédiate, une comparution devant la commission de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et, le cas échéant, des poursuites judiciaires », a-t-il averti.
Une vigilance accrue sera également portée sur les effets personnels apportés en salle. Aucun document manuscrit ou imprimé, ni téléphone portable, écouteur ou objet connecté, même éteint ou rangé au fond du sac, ne sera toléré. Cette interdiction repose sur la circulaire n°0032 du 7 janvier 2012, toujours en vigueur.
Le directeur de l’Office du Bac a enfin insisté sur l’interdiction formelle de toute forme de communication entre candidats. « Qu’il s’agisse de gestes, de chuchotements ou de tout autre moyen, cela constitue une infraction passible de sanctions immédiates. Les complices seront sanctionnés au même titre que l’auteur principal », a-t-il conclu.
4- Affaire Bachir Fofana : El Malick Ndiaye clarifie sa position et appelle à une presse responsable
Invité de l’émission Entretien avec diffusée sur la RTS, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, s’est exprimé sur la plainte déposée contre le journaliste Bachir Fofana, accusé de diffamation à la suite de propos tenus concernant un marché public de véhicules attribué par le Parlement.
Tout en affirmant ne pas souhaiter l’emprisonnement du journaliste, El Malick Ndiaye a souligné la nécessité de défendre la crédibilité des institutions. « Ce que votre confrère a fait n’a rien à voir avec de l’information. Il s’est exprimé avec assurance et un ton moqueur, insinuant que l’Assemblée avait attribué un marché à un homme d’affaires impliqué dans une tentative de corruption. Ce qui est totalement faux », a-t-il déclaré, estimant que de telles affirmations jettent le discrédit sur la justice et le Parlement.
Le président de l’Assemblée nationale a par ailleurs insisté sur l’importance de la rigueur professionnelle dans le traitement de l’information. « Le corporatisme ne doit pas faire obstacle à la vérité. Il faut exercer le journalisme avec déontologie et responsabilité », a-t-il martelé, appelant les acteurs médiatiques à une pratique éthique de leur métier.
5- Drame à Cambérène : Deux jeunes perdent la vie lors d’un contrôle de police, le maire lance un appel au calme
La commune de Cambérène, en périphérie de Dakar, est secouée par un drame survenu à la suite d’un contrôle de police ayant coûté la vie à deux jeunes. La tension est montée d’un cran ce lundi, avec des affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants en colère.
Dans une déclaration à iRadio, le maire de Cambérène, Doune Pathé Mbengue, a exprimé sa profonde tristesse face à cette tragédie, tout en appelant la population à la retenue.
« C’est vraiment une triste nouvelle. Des jeunes arrachés à la vie dans la fleur de l’âge, dans des circonstances encore floues. Nous procédons à la collecte d’informations pour faire toute la lumière sur les faits », a déclaré l’édile.
Tout en partageant la douleur des familles endeuillées, le maire a invité les jeunes de la commune à éviter toute forme de violence. « Nous appelons tous les habitants, et en particulier les jeunes, à garder leur calme pour permettre un retour à la sérénité. La perte est immense et inattendue. Nous compatissons avec les familles et prions pour le repos de l’âme des défunts », a-t-il ajouté.
La Rédaction de SenCafeActu
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