Face à la montée croissante des déchets issus des équipements solaires en fin de vie, l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) du Sénégal a dévoilé, ce jeudi à Dakar, les résultats d’une étude stratégique visant à mettre en place une filière de gestion durable de ces déchets.
Avec le développement rapide des énergies renouvelables dans le pays — notamment à travers l’installation de centrales solaires, de lampadaires solaires et de systèmes photovoltaïques — le Sénégal se trouve confronté à un nouveau défi : la gestion des déchets composés principalement de panneaux photovoltaïques et de batteries contenant des matériaux toxiques difficiles à recycler.
Appuyée par l’agence belge de développement Enabel, l’étude menée par l’Aner dresse un état des lieux du potentiel économique de ces déchets, analyse le cadre réglementaire, législatif et institutionnel existant, et propose des pistes pour organiser une filière nationale de collecte, de traitement et de recyclage.
Les résultats ont été partagés en présence du directeur général de l’Aner, Pr Diouma Kobor, de la directrice de l’Énergie, Fatou Mbow Ly, de Pierre-Henry Dimanche d’Enabel, ainsi que d’experts, d’universitaires, d’acteurs du secteur, de représentants d’associations de consommateurs et de journalistes.
L’étude recommande notamment la mise en place d’un cadre juridique adapté, des campagnes de sensibilisation, un renforcement des capacités des acteurs, ainsi qu’un appui à la coopération internationale et aux investissements dans le secteur du recyclage solaire.
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