Le collectif Noo Lank fustige les injustices sociales : « L’État doit cesser de gouverner dans l’indifférence »
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le collectif citoyen Noo Lank a vivement critiqué la gestion des affaires sociales par les autorités sénégalaises. Face à une succession de crises sectorielles, le mouvement appelle à plus de justice, d’équité et à une redéfinition urgente des priorités de l’État.
Parmi les dossiers qui suscitent l’indignation du collectif figure celui de Mor Seck, un jeune homme décédé à Yeumbeul dans des circonstances jugées préoccupantes. Noo Lank affirme que les premiers résultats de l’autopsie indiquent que la mort du jeune homme est consécutive à des coups reçus, selon le témoignage de son frère, mettant en cause des agents de police.
Le collectif exige ainsi « une enquête rapide, indépendante et impartiale », la suspension immédiate des agents impliqués, ainsi que des poursuites judiciaires contre tous les responsables. Il affirme également son engagement aux côtés de la famille du défunt, à qui il promet un soutien constant.
Noo Lank a également exprimé sa solidarité avec les médecins en spécialisation regroupés au sein du COMES, qui revendiquent de meilleures conditions de formation et de travail. Malgré la remise d’un mémorandum aux autorités sanitaires, leurs doléances sont restées lettre morte.
« Le collectif Noo Lank apporte son soutien total à cette lutte légitime » et annonce sa participation au sit-in prévu le lundi 30 juin devant le ministère de la Santé. Il dénonce l’indifférence de l’État face aux difficultés rencontrées par les professionnels en formation, pourtant essentiels au fonctionnement du système de santé.
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