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Top 5 du 21 juin 2025

1- Réglementation de l’électricité en Afrique : Le Sénégal et le Kenya en tête selon l’indice de la Bad

Le Sénégal et le Kenya dominent l’édition 2024 de l’Indice de réglementation de l’électricité en Afrique (ERI), publié par la Banque africaine de développement (BAD). Ce classement, dévoilé vendredi à l’occasion du Forum africain de l’énergie au Cap, récompense les efforts de réformes menés dans ces deux pays, portés par des régulateurs engagés.

Selon le communiqué de la BAD, les performances du Sénégal et du Kenya témoignent de progrès notables en matière de gouvernance du secteur électrique et de résultats réglementaires solides. L’indice, qui couvre 43 pays africains, propose une évaluation complète des cadres réglementaires mis en place pour encadrer et développer le secteur de l’électricité.

L’Ouganda, le Liberia et le Niger complètent le top 5 des pays les mieux notés. Le Niger se distingue particulièrement par l’une des plus fortes progressions de l’année, résultat d’un programme de réformes soutenues et d’une volonté politique affirmée de moderniser le secteur énergétique national.

2- Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang : La Cour suprême rouvre le dossier le 1er juillet

Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’affaire de « diffamation » opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. La Cour suprême du Sénégal examinera, le lundi 1er juillet 2025, le rabat d’arrêt introduit par les avocats de l’actuel Premier ministre. Cette procédure vise à contester l’arrêt rendu précédemment par la même juridiction, qui avait confirmé la condamnation de M. Sonko à six mois de prison avec sursis, assortie de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à verser à Mame Mbaye Niang.
  
Selon L’Observateur, la haute juridiction rouvrira donc le dossier pour entendre les plaidoiries relatives au rabat d’arrêt. « Les avocats de Sonko entendent défendre plusieurs arguments, parmi lesquels une exception d’inconstitutionnalité, invoquant le fait que le dossier aurait dû être transféré au Conseil constitutionnel », indique le journal. Qui, ajoute qu’ils contestent également la régularité de la procédure, évoquant notamment une absence de citation à comparaître devant la Cour d’appel.

3- Thiès : Libération des 30 lycéens arrêtés pour fuite d’épreuves

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Thiès a ordonné la libération des 30 élèves arrêtés dans le cadre de l’enquête sur des fuites d’épreuves survenues durant les compositions du second semestre, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS).

À DÉCOUVRIR

Les élèves, issus principalement des lycées Jules Sagna, Fahu et Amary Ndack Seck, avaient été interpellés par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de Thiès. Leur garde à vue a pris fin après leur audition, qui s’est déroulée en présence de leurs parents.

Selon des sources judiciaires, les personnes concernées sont 11 filles et 19 garçons, soupçonnés d’avoir participé à la divulgation ou à l’usage frauduleux des sujets d’examen. Aucune poursuite immédiate n’a été annoncée, mais l’enquête se poursuit.

4- Affaire des prêts FONGIP : Deux suspects écroués, l’enquête bascule en information judiciaire
L’affaire des prêts frauduleux au sein du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) connaît un tournant décisif. Selon Libération, le parquet a requis l’ouverture d’une information judiciaire à l’issue de l’enquête menée par la Section de recherches (SR) de Dakar.

Le dossier, qui a été confié au juge du troisième cabinet, porte sur un vaste réseau soupçonné d’avoir détourné des financements publics destinés à des entrepreneurs. D’après le journal, les principaux mis en cause, N. KANE et A. SECK, plus connu sous le nom d’Abdou Mati SECK, ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés d’avoir mis en place un système de faux dossiers de financement, établis au nom de particuliers qui n’étaient pas au courant des manœuvres, et qui n’ont jamais reçu les montants prétendument attribués en leur nom.

5- ​Filière anacarde à Ziguinchor : La taxe à l’importation passe de 42 000 F CFA à 10 000 F CFA

À Ziguinchor, la taxe à l’importation sur les noix de cajou a été considérablement réduite, passant de 42 000 à 10 000 F CFA. Cette décision est le fruit d’une réunion entre les acteurs de la filière anacarde, les autorités douanières locales et le gouverneur de la région.

Selon Boubacar Konta, président de l’interprofession cajou du Sénégal, cette nouvelle taxation concerne uniquement les noix en provenance de l’étranger. « Des discussions ont eu lieu avec le gouverneur, le colonel de la douane de Ziguinchor et son équipe. Nous avons convenu d’une taxe de 10 000 F CFA au lieu des 42 000 initialement exigés », a-t-il expliqué.

Toutefois, ce compromis est loin de faire l’unanimité. Boubacar Konta souligne que cette somme ne figurait pas dans les prévisions des opérateurs : « Je ne peux pas dire que les acteurs ont vraiment accepté. Ont-ils le choix ? Ils sont contraints, car ils doivent libérer leur marchandise. »

Cette situation a déjà eu des répercussions concrètes : plusieurs camions chargés de noix de cajou sont immobilisés, exposant les produits à des risques de dégradation. Les stocks entreposés dans les magasins pourraient également perdre en qualité, alertent les professionnels. La réduction de la taxe apparaît donc comme une solution d’urgence pour éviter l’aggravation des pertes dans la filière.

La Rédaction de SenCafeActu

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