Réuni le 19 juin, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) a vivement critiqué le régime en place, accusant le pouvoir de Pastef de mauvaise gouvernance, de violations légales et de tentatives de déstabilisation politique.
Sur le plan international, l’APR a exprimé son inquiétude face à la montée des tensions entre l’Iran et Israël, condamnant toute forme d’agression contre un pays souverain. Le parti a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations sous l’égide du Conseil de sécurité de l’ONU pour parvenir à une paix durable.
S’agissant des crises en Afrique, le SEN a réaffirmé son soutien aux efforts de résolution des conflits au Sahel, en RDC et au Soudan, saluant l’engagement de l’ancien président Macky Sall pour la paix et le dialogue, fidèle à sa vision panafricaniste.
Sur le plan national, le SEN a dénoncé le retard dans la publication des rapports d’exécution budgétaire trimestriels et du bulletin statistique de la dette publique, pointant une violation de l’article 70 de la loi organique relative aux lois de finances. L’instance accuse l’actuel régime de « légèreté » et de « nébulosité » dans sa gestion, en citant des scandales présumés touchant plusieurs institutions comme l’ASER, l’ONAS, la DER, l’Assemblée nationale, et bientôt, selon elle, Air Sénégal.
L’APR a qualifié l’action gouvernementale de Pastef d’« amateuriste » et d’« incompétente », affirmant qu’elle met en péril les finances publiques et accentue la crise économique et sociale.
Le parti a par ailleurs dénoncé un « acharnement » contre les anciens responsables de la majorité sortante. S’il salue la libération de plusieurs figures politiques, il condamne les arrestations persistantes, perçues comme des tentatives d’humiliation.
Enfin, l’APR a appelé ses militants à se mobiliser massivement lors de la marche pacifique prévue le 21 juin à Saint-Louis, pour exiger la libération de Mansour Faye et celle de tous les « détenus politiques », dénonçant la complicité présumée de certains magistrats dans ce qu’il qualifie de « règlement de comptes politique ».
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