Le secteur de la justice est paralysé depuis plus de trois jours. Les membres du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) et de l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) observent une grève conjointe, entraînant de lourdes perturbations dans le fonctionnement des juridictions à l’échelle nationale.
Dans un communiqué commun publié ce vendredi, les deux organisations syndicales dénoncent une « paralysie totale » du service public de la justice et pointent l’inaction persistante de l’État face à leurs revendications.
« Cette mobilisation massive prouve à quel point les agents de justice occupent une place essentielle dans l’édifice de l’État de droit », soulignent les signataires. Toutefois, ils regrettent que leurs doléances, qu’ils jugent « légitimes », soient ignorées malgré de nombreuses interpellations. « Le gouvernement n’a entrepris aucune démarche pour rouvrir le dialogue », accusent-ils, mettant en cause les ministères de la Justice et de la Fonction publique.
Les conséquences de ce mouvement social sont déjà visibles, avertissent les syndicats : procédures judiciaires retardées, délais allongés et climat d’incertitude pour les justiciables. Les détenus en attente de jugement sont particulièrement touchés. « Leurs droits fondamentaux sont bafoués », s’alarment les syndicalistes, dénonçant une atteinte grave au principe d’une justice équitable.
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