À Joal, l’ONG Greenpeace et ses partenaires ont exprimé leurs vives préoccupations face à la multiplication des usines de production de farine de poisson. À l’occasion d’une campagne nationale de sensibilisation, ils ont lancé un appel pressant aux autorités pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger les intérêts des populations locales et de garantir la disponibilité du poisson, ressource essentielle pour la souveraineté alimentaire du pays.
Aux côtés de la Coalition nationale contre les usines d’huiles essentielles et de farine de poisson, Greenpeace a mis en lumière les nombreux impacts négatifs – à la fois sociaux et environnementaux – que ces unités industrielles engendrent. Joal, à l’instar de Kayar, Sandiara, Ndoukhoura Peulh (Diamniadio) et Saint-Louis (Gandiol), subit les conséquences directes de l’installation de ces usines.
Les militants exigent désormais que ces unités de transformation soient soumises à des normes strictes en matière de respect de l’environnement et de santé publique. « Nous sommes engagés dans ce combat pour que les populations retrouvent un cadre de vie sain. À défaut d’une délocalisation, nous demandons le respect strict des normes environnementales », ont-ils déclaré.
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