Lundi, une rencontre s’est tenue au Caire entre des responsables iraniens, égyptiens et des représentants de l’ONU afin d’aborder la question du programme nucléaire iranien. Cette réunion intervient après les récentes déclarations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’inquiète de la progression continue des stocks d’uranium enrichi par l’Iran à des niveaux proches de ceux requis pour une arme nucléaire.
Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’AIEA, a expliqué que le rapport publié par l’agence – dont l’Associated Press a eu connaissance ce week-end – met en lumière des préoccupations persistantes au sein du conseil des gouverneurs de l’agence à propos des activités nucléaires iraniennes.
Au cours de cette visite, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, s’est entretenu avec M. Grossi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty. Lors d’une conférence de presse conjointe, M. Grossi a souligné l’importance de maintenir le dialogue.
« La situation est tendue. Samedi, j’ai présenté un rapport détaillé soulignant la nécessité d’une transparence accrue. Toutefois, et cela reste essentiel, des discussions sont en cours », a-t-il déclaré.
Selon ce rapport, l’Iran avait accumulé, au 17 mai, 408,6 kg d’uranium enrichi à 60 %, soit une augmentation d’environ 50 % par rapport aux données de février dernier.
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