1- Le Président sénégalais honoré par la Guinée-Bissau lors d’une visite fraternelle

Le Président du Sénégal a exprimé sa profonde gratitude à son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, ainsi qu’au peuple de Guinée-Bissau pour l’accueil chaleureux réservé à sa délégation. Cette visite officielle a été marquée par un moment fort : la remise de la Médaille Amílcar Cabral, la plus haute distinction du pays, décernée au Président sénégalais en reconnaissance des liens étroits entre les deux nations.
Ce geste symbolique témoigne de la solidité des relations historiques entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Le Président sénégalais a réaffirmé son attachement indéfectible à l’amitié et à la fraternité qui unissent les deux peuples, réitérant l’engagement commun à renforcer davantage cette coopération bilatérale.
2- L’APR dénonce l’arrestation d’Amadou Mansour Faye et accuse le régime de persécution politique
La tension monte au sein de l’Alliance pour la République (APR) après l’incarcération d’Amadou Mansour Faye, ancien ministre et maire de Saint-Louis. Dans un communiqué virulent, le parti dénonce une « justice aux ordres » et accuse le pouvoir en place de mener une campagne de harcèlement politique. Pour l’APR, cette arrestation n’est qu’une étape supplémentaire d’un « règlement de comptes » visant à « réduire au silence » les figures loyales du parti.
Rejetant tout dialogue politique qu’il juge « inutile et déconnecté des préoccupations du peuple », le parti appelle à la mobilisation de ses militants au Sénégal comme dans la diaspora. Se présentant comme victime d’un acharnement, l’APR sollicite le soutien de l’ensemble des forces vives de la nation pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérive autoritaire du régime en place.
3- Dialogue national au Sénégal : large adhésion des partis et des acteurs de la presse, malgré les tensions politiques
À l’approche de l’ouverture officielle du Dialogue national prévue le 28 mai 2025, plusieurs formations politiques et organisations majeures du Sénégal ont confirmé leur participation. Le Parti démocratique sénégalais (PDS), après de longues consultations internes, a décidé de rejoindre les discussions, marquant ainsi une rupture stratégique avec l’Alliance pour la République (APR), qui dénonce une « justice instrumentalisée » à travers l’incarcération de son cadre Amadou Mansour Faye et appelle au boycott. De leur côté, des partis comme l’Union pour la Nouvelle République (UNR), l’Union centriste du Sénégal (UCS) et ETIC ont salué l’initiative présidentielle, y voyant une opportunité de réformer profondément le système politique et de promouvoir une gouvernance plus inclusive.
Parallèlement, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé sa participation, espérant faire entendre les revendications du secteur médiatique. Celui-ci dénonce les atteintes à la liberté de la presse et propose une refonte législative pour sanctuariser les droits fondamentaux des médias. Ces adhésions illustrent une dynamique de dialogue encouragée par plusieurs acteurs, malgré le climat de méfiance alimenté par l’opposition d’une frange politique au régime en place. Tous appellent cependant à un dialogue sincère, porteur de réformes concrètes et respectueux de l’intérêt supérieur de la Nation.
4- Société civile et médias dénoncent l’usage abusif de l’article 255 du Code pénal sénégalais
Le 26 mai 2025, plusieurs organisations de la société civile, mouvements citoyens et figures de la presse ont publié une déclaration conjointe pour alerter sur l’usage abusif de l’article 255 du Code pénal, criminalisant la diffusion de « fausses nouvelles ». Parmi les signataires figurent AfricTivistes, AfrikaJom Center, Article 19, la RADDHO, le mouvement Y en a marre et des journalistes comme Jaly Badiane et Ayoba Faye. Ils dénoncent une recrudescence des arrestations visant journalistes, activistes et citoyens engagés, un an après l’élection de Bassirou Diomaye Faye, et appellent à une révision urgente de cette disposition légale, perçue comme un outil de répression des libertés d’expression.
4bis- Oumar Sow incarcéré pour diffusion de fausses nouvelles après des critiques contre le parquet
Le responsable politique Oumar Sow a été placé sous mandat de dépôt ce lundi à l’issue de son audition par le juge d’instruction, selon son avocat Me Barro. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, et son procès est prévu pour mercredi prochain. Cette arrestation intervient après ses déclarations publiques dans lesquelles il critiquait vivement le parquet pour sa gestion du dossier de l’ex-ministre Ismaïla Madior Fall, tout en accusant le parti au pouvoir de vouloir « liquider politiquement » des maires de l’opposition.
5- Effondrements d’immeubles au Sénégal : les architectes alertent sur le non-respect des normes de construction
À la suite des récents drames liés à l’effondrement d’immeubles à Dakar et à Touba, ayant causé la mort de treize personnes, le président de l’Ordre des architectes, Massamba Lamsar Diop, a tiré la sonnette d’alarme sur le non-respect des normes de construction. Dans un entretien accordé à l’APS, il déplore l’absence d’implication des architectes, souvent réduits à de simples « dessinateurs » dans l’imaginaire collectif, alors qu’ils sont les garants de la sécurité des ouvrages. Selon lui, ignorer les règles techniques ou les recommandations professionnelles peut conduire à des sinistres graves, comme les surélévations non prévues ou les excavations mal encadrées. Il appelle à une responsabilisation accrue de chaque acteur de la chaîne de construction pour éviter d’autres tragédies.
La Rédaction de SenCaféActu
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