1- Paix et équité territoriale : le ministre de l’Énergie appelle à une inclusion totale pour le développement du Sénégal

Lors de la mise en service de centrales solaires à Kataba et Djibidione, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a souligné l’importance de la paix pour assurer un développement harmonieux en Casamance et dans l’ensemble du pays. Il a salué la volonté du président et du Premier ministre de restaurer la stabilité dans les zones historiquement touchées par l’insécurité, affirmant que seule la paix permettra au Sénégal de progresser durablement.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de garantir l’équité dans la mise en œuvre des politiques publiques. Selon lui, aucune région ne doit être marginalisée dans la répartition des ressources de l’État. Il a évoqué le Plan Diomaye pour la Casamance, qui vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale et à corriger les inégalités territoriales, appelant tous les citoyens à contribuer activement à la construction d’un Sénégal juste et uni.
2- Anta Babacar Ngom quitte le FDR pour affirmer une nouvelle voie politique avec l’ARC
En tournée de proximité à Kaffrine, Anta Babacar Ngom a annoncé son retrait définitif du Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR). La présidente du parti Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) affirme vouloir tracer une trajectoire politique indépendante, portée par une vision nouvelle centrée sur la jeunesse, les femmes et les territoires marginalisés. Bien qu’elle reste dans l’opposition, elle marque ainsi une rupture assumée avec la coalition née dans les rangs contestataires.
Selon elle, cette décision découle d’une réflexion stratégique engagée depuis plusieurs mois, et non d’un simple désaccord. Elle souhaite incarner une autre façon de faire de la politique, fondée sur la proximité et l’écoute citoyenne. Sa tournée à Kaffrine vise à renforcer l’ancrage local de l’ARC et à répondre aux aspirations des populations. Concernant le Dialogue national, elle indique que son parti se concertera avant de définir une position officielle.
3- Dialogue national au Sénégal : une dynamique d’ouverture, entre espoirs, conditions et réserves
Le Dialogue national prévu le 28 mai 2025, à l’initiative du président Bassirou Diomaye Faye, suscite des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Plusieurs formations, dont la Nouvelle Responsabilité (NR) d’Amadou Bâ, l’Alliance des Verts (ADV), le Parti Ensemble pour le Sénégal (PEPS), et le mouvement « Demain c’est maintenant » de Mamoudou Ibra Kane, ont exprimé leur adhésion à cette initiative. Elles saluent l’opportunité offerte d’échanger sur les grands défis du pays, tout en insistant sur l’importance d’un dialogue inclusif, constructif et tourné vers les préoccupations économiques, sociales, environnementales et démocratiques.
La NR et Mamoudou Ibra Kane, tout en acceptant de participer, plaident pour un élargissement du périmètre du dialogue, au-delà des seuls enjeux politiques. Ils appellent à intégrer des thématiques majeures telles que la dette publique, la cherté de la vie, le rôle de la diaspora, l’emploi des jeunes ou encore l’équité fiscale. Ces acteurs insistent sur l’importance de placer les citoyens au cœur des discussions et de garantir un climat de confiance entre toutes les parties prenantes.
D’autres formations, comme l’Union pour le développement du Sénégal/Authentique (UDS/A) et le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), expriment des réserves. L’UDS/A salue l’ancrage républicain de la date choisie mais déplore le climat de tension entre le pouvoir et l’opposition, qu’elle juge peu propice à un dialogue serein. Le PIT, quant à lui, conditionne sa participation à la réception d’une invitation officielle, tout en dénonçant un contexte marqué par l’érosion des libertés publiques et les difficultés sociales croissantes.
Malgré ces divergences, une majorité des partis politiques consultés reconnaît la nécessité de construire un consensus national autour des réformes à venir. Tous appellent à dépasser les clivages partisans au profit de l’intérêt général, en œuvrant pour la paix civile, la stabilité institutionnelle et le renforcement de la démocratie. Le Dialogue national, s’il est conduit dans un esprit d’écoute et d’équité, pourrait ainsi devenir un levier majeur pour refonder le contrat social sénégalais.
4- Horreur à Fatick : un ancien militaire abat sa femme avant d’être lynché par les voisins
Un drame d’une rare violence a secoué la ville de Fatick, où Marie Louise Ndour, mère de quatre enfants, a été tuée par balles par son mari Mohamed Diouf, un ancien militaire. Selon les premières constatations, l’homme aurait tiré en pleine poitrine de son épouse, la tuant sur le coup, avant de tenter de s’enfuir.
Alertés par le bruit et la scène macabre, les voisins se sont rués sur l’auteur présumé, le passant à tabac avant l’intervention des forces de l’ordre, qui l’ont extrait de justesse. Placé en garde à vue, Mohamed Diouf devra répondre de ses actes. Une enquête judiciaire est en cours pour éclaircir les circonstances et les mobiles de ce féminicide tragique.
5- Tragédie sur le terrain : la mort de Fadiouf Ndiaye secoue le football sénégalais et réveille les consciences
Le décès brutal de Fadiouf Ndiaye, capitaine de l’Union sportive de Ouakam, suite à un malaise survenu samedi, a provoqué une onde de choc dans le monde sportif sénégalais. Ce drame tragique met en lumière les carences criantes en matière d’assistance médicale sur les terrains, relançant un débat trop souvent ignoré sur la sécurité des athlètes.
En réaction, la Linguère de Saint-Louis, club historique du football sénégalais, a annoncé des mesures immédiates pour prévenir de tels incidents. Un défibrillateur cardiaque sera désormais présent à tous les entraînements et matchs officiels, disponible aussi bien pour les joueurs que pour le public. Pour la direction du club, cette initiative marque un pas vers un professionnalisme réel, où la protection de la vie humaine est une priorité absolue.
La Rédaction de SenCaféActu
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