1- Popenguine 2025 : Le Président Diomaye Faye mobilise l’État et salue l’élection du Pape Léon XIV

À l’occasion du Conseil des ministres de ce mercredi 14 mai 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la mobilisation totale du gouvernement en vue du 137ᵉ pèlerinage marial de Popenguine, prévu du 7 au 9 juin prochains. Il a assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir le bon déroulement de cet événement religieux majeur.
Le chef de l’État en a également profité pour féliciter la communauté chrétienne à la suite de l’élection du nouveau souverain pontife, le Pape Léon XIV. Il a salué en lui un homme de foi et de dialogue, engagé en faveur de la solidarité entre les peuples, de la paix et de la justice à l’échelle mondiale.
2- Comportements jugés obscènes à l’école : Moustapha Guirassy serre la vis sur les activités scolaires
Face à la recrudescence de comportements jugés obscènes lors d’activités menées par certains gouvernements scolaires, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a publié une circulaire ferme ce mercredi 14 mai. Dans une note adressée aux inspecteurs d’académie, il appelle à un encadrement rigoureux et à une validation préalable de toutes les activités scolaires, conformément à l’arrêté ministériel n°024830 du 8 octobre 2024. Ces dérives, selon lui, menacent les acquis du vivre-ensemble et les valeurs fondamentales de l’école sénégalaise.
Le ministre exige ainsi que chaque activité organisée dans les établissements publics et privés soit soumise à l’approbation du chef d’établissement ou du directeur d’école. Il interdit strictement toute initiative susceptible de provoquer des comportements contraires à la morale et aux valeurs partagées, appelant à une vigilance accrue à tous les niveaux de la chaîne de responsabilité éducative.
3- Thiénaba Kadior : quatre talibés morts après l’ingestion suspecte d’un fruit, une enquête ouverte
Le village de Thiénaba Kadior, dans le département de Kébémer, est secoué par une tragédie ayant coûté la vie à quatre talibés dans des circonstances encore floues. Selon les premières informations rapportées par la RFM et L’Observateur, les enfants auraient consommé les fruits d’une plante locale, soupçonnée d’être toxique. Le premier décès a été enregistré la semaine dernière, suivi de trois autres, tous précédés de symptômes alarmants tels que vomissements et douleurs abdominales. Un cinquième garçon, dans un état critique, est actuellement en réanimation à Dakar.
Face à ce drame, les autorités ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les causes exactes de ces décès en série. Trois corps ont été transférés à Dakar pour autopsie, tandis que le maître coranique, responsable du daara concerné, a été interpellé et placé en garde à vue. Cette affaire relance le débat sur les conditions de vie dans certains daaras et la protection des enfants talibés.
4- Série d’affaires judiciaires au Sénégal : figures politiques, influenceurs et chroniqueurs dans le viseur de la justice
La scène judiciaire sénégalaise est secouée par une vague d’interpellations visant militants politiques, influenceurs et chroniqueurs. Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à la prison de Rebeuss pour soutenir Azoura Fall, membre actif du Pastef, placé sous mandat de dépôt pour « discours contraire aux bonnes mœurs » après des insultes en ligne contre l’ex-président Macky Sall et Mame Mbaye Niang. Parallèlement, Arona Niang, chroniqueur de télévision, est lui aussi écroué pour « diffusion de fausses nouvelles » après avoir accusé le corps médical d’avoir intentionnellement propagé la Covid-19. Ces déclarations ont provoqué une riposte ferme du ministère de la Santé et une plainte de l’Ordre des médecins.
Autre affaire notable : Khalifa Ababacar Khoureychi Ba alias Khalifa Rappeur, poursuivi pour une série de vidéos jugées diffamatoires contre plusieurs personnalités, a été inculpé et écroué malgré ses excuses publiques et sa tentative de se présenter en lanceur d’alerte. Enfin, Adama Adus Fall, cadre de l’APR, a été entendu dans une affaire de diffamation mais est ressorti libre. Son avocat dénonce une instrumentalisation des réseaux sociaux et attend la décision du parquet. Ces différentes affaires relancent les débats sur la liberté d’expression, les responsabilités des figures publiques en ligne et la nécessité de réguler l’espace numérique sénégalais.
5- Mauritanie : l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz condamné à 15 ans de prison pour enrichissement illicite
La cour d’appel de Nouakchott a alourdi ce mercredi 14 mai la peine de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le condamnant à quinze ans de prison ferme pour enrichissement illicite, trafic d’influence et blanchiment. Déjà condamné à cinq ans en première instance, il fait également face à la confiscation de ses biens et à la déchéance de ses droits civiques. Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019, a toujours nié les accusations, qualifiant le procès de complot politique.
Âgé de 68 ans, Mohamed Ould Abdel Aziz devient l’un des rares ex-chefs d’État africains à être condamné pour corruption pendant son mandat. Depuis son arrestation en janvier 2023, son procès marque une étape majeure dans la lutte contre la corruption sous le régime de son successeur, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ancien allié devenu adversaire politique. La défense a annoncé un recours en cassation devant la Cour suprême, dénonçant des irrégularités dans la procédure judiciaire.
La Rédaction de SenCaféActu
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