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Top 5 du 10 Mai 2025

1- Kaolack : Plus de 80 kg faux médicaments d’une valeur de 10 millions FCFA saisis
L’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) a mené une opération de contrôle du 5 au 9 mai 2025 dans la région de Kaolack, en collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Cette mission, coordonnée par la Direction de l’Inspection et de la Surveillance du Marché, a permis l’inspection de 18 officines et la découverte de cinq dépôts illégaux de médicaments.

Selon un communiqué transmis à PressAfrik, l’opération a conduit à la saisie de 80 kilogrammes de médicaments falsifiés ou de qualité inférieure, estimés à plus de 10 millions de francs CFA. Ces produits, retirés du circuit informel, constituaient un réel danger pour la santé publique.

L’ARP rappelle que ces actions s’inscrivent dans sa mission de protection des citoyens à travers l’assurance d’un accès à des médicaments sûrs, efficaces et abordables. Elle avertit que les auteurs de pratiques illicites s’exposent aux sanctions prévues par la loi pharmaceutique n°2023-06 du 13 juin 2023.

2- Hausse de la demande en or : Les bijoutiers sénégalais associés au projet de comptoir national

Le secteur de la bijouterie connaît un essor remarquable au Sénégal. En une décennie, la demande en or des artisans bijoutiers est passée de 100 kg par an à un volume estimé entre 300 et 500 kg, selon Ngagne Demba Touré, directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen), dans un entretien accordé au journal Le Soleil.

Ces chiffres, fournis par les associations de bijoutiers, illustrent la vitalité croissante d’un secteur longtemps marqué par l’informalité. Pour accompagner cette dynamique, les autorités ont décidé d’impliquer les professionnels du métier dans les réflexions autour de la mise en place d’un comptoir national de l’or et d’une usine de raffinage, deux projets structurants dirigés par la Somisen.

« L’objectif est de bâtir une chaîne d’approvisionnement sécurisée, compétitive et formalisée », a précisé Ngagne Demba Touré, ajoutant que cette stratégie représente une réelle opportunité pour stimuler la création de valeur ajoutée locale et renforcer l’économie de la bijouterie nationale.

3- Retour de Karim Wade : Le PDS nourrit l’espoir d’un retour imminent au Sénégal

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) semble plus que jamais convaincu d’un retour proche de Karim Wade sur la scène politique nationale. Exilé depuis plusieurs années à Doha, l’ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade est au cœur des spéculations depuis la présidentielle de 2024.

À DÉCOUVRIR

Selon plusieurs sources au sein du parti, des signaux encourageants laissent penser que son retour au Sénégal serait une question de temps. Pour les responsables du PDS, ce retour constitue une étape cruciale dans la relance de leur formation, en quête de renouveau et de leadership après une décennie de recomposition politique.

4- Dialogue national du 28 mai : La jeunesse de Taxawu Sénégal annonce sa participation

Mamadou Ibn Ababacar Mbaye, membre actif de la Jeunesse de Taxawu Sénégal, a confirmé la participation de son mouvement au dialogue national prévu le 28 mai 2025. Cette décision, présentée comme un choix réfléchi, est motivée par un souci de cohérence et de responsabilité politique.

« Nous avions répondu à l’appel au dialogue lancé par Macky Sall dans un contexte de fortes tensions. Par cohérence et sens des responsabilités, nous serons également présents à celui initié par le Président Bassirou Diomaye Faye », indique un communiqué transmis à PressAfrik.

Toutefois, Mamadou Ibn Ababacar Mbaye précise que cette participation ne saurait être interprétée comme un soutien inconditionnel au pouvoir en place. « Notre présence ne vise pas à accompagner, mais à contribuer. Nous y allons avec nos convictions : pour proposer, débattre et convaincre, tout en restant fidèles à nos principes. »

5- Approvisionnement en eau à Touba : Les acteurs s’engagent pour une réponse durable
Institué fin mars sur recommandation du Khalife général des mourides, le cadre de concertation des acteurs de l’eau de la commune de Touba-Mosquée s’est réuni ce vendredi pour évaluer les premières avancées. Cette plateforme regroupe l’Office des forages ruraux (OFOR), la mairie, Touba Ca Kanam, entre autres, et vise à coordonner les efforts pour améliorer l’approvisionnement en eau dans la ville sainte.

La rencontre s’est déroulée sous la supervision du sous-préfet de Ndame, en présence du directeur général de l’OFOR, Serigne Mbacké Dieng. Ce dernier a présenté une feuille de route définissant les priorités pour relever les défis persistants du secteur.

Lors de la mise en place du cadre, sept forages étaient hors service, à l’exception notable de celui de F. Kébé, arrêté depuis 2023. À ce jour, six d’entre eux ont été réhabilités. Quant au forage de F. Kébé, fortement endommagé, il devra être totalement reconstruit. L’État s’est engagé à en financer un nouveau.

Touba dispose actuellement de 43 forages opérationnels, pour une capacité théorique de production estimée à 142 000 m³ par jour, destinée à alimenter près de 2 millions d’habitants. Malgré ces chiffres, les problèmes d’approvisionnement demeurent, principalement en raison d’un rendement du réseau inférieur à 50 %, causé par une multitude de fuites non résorbées.

La Rédaction de SenCafeActu

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