1- Diomaye Faye trace la voie d’une presse sénégalaise libre, professionnelle et durable

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance stratégique du secteur de la presse dans le développement démocratique du Sénégal. Il a instruit le gouvernement de renforcer le dialogue avec les acteurs des médias afin de soutenir leur professionnalisation, tout en adaptant le secteur aux défis posés par la révolution numérique et l’émergence de l’intelligence artificielle. Le chef de l’État a également insisté sur l’impératif d’une régulation efficace des réseaux sociaux, dans le respect des lois en vigueur.
Dans une volonté de bâtir un écosystème médiatique viable et responsable, le président a chargé les ministres concernés de mettre en œuvre, de manière concertée, les recommandations issues des organisations professionnelles du secteur. Il a également demandé la mise en place d’un cadre rénové de financement pour les entreprises publiques de presse, incluant la RTS, Le Soleil, l’APS et TDS SA, afin de garantir un suivi rigoureux de leurs plans de développement et d’assurer leur transformation durable.
2- Pacte social et jeunesse en action : Sonko trace les chantiers du renouveau sénégalais
Lors du Conseil des ministres du 7 mai 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a détaillé les premières étapes de mise en œuvre du Pacte national de stabilité sociale, signé avec les partenaires sociaux. Il a insisté sur l’élaboration rapide des textes d’application, la soumission de réformes éducatives et l’accélération de la digitalisation administrative, notamment dans les secteurs de la fonction publique et de la santé.
Par ailleurs, il a annoncé un programme national de service civique et de volontariat destiné à canaliser l’énergie de la jeunesse vers des missions d’intérêt général. Ce dispositif, qui sera intensifié dès les prochaines vacances avec le programme « Sétal Sunu Rèew ak Koom Koom », vise à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes tout en renforçant leur rôle dans le développement économique et citoyen du pays.
3- Centif : l’étau judiciaire se resserre autour de l’ex-DG de la CMU et de Farba Ngom
Le doyen des juges d’instruction financiers poursuit les investigations dans l’affaire révélée par la Centif, qui met en cause plusieurs personnalités. Ce mardi 7 mai, Bocar Mamadou Daff, ancien directeur général de la Couverture Maladie Universelle, a été inculpé pour complicité d’association de malfaiteurs, escroquerie sur des deniers publics et blanchiment de capitaux, avant d’être placé sous contrôle judiciaire. Son implication serait liée à une transaction foncière douteuse de 35 millions FCFA impliquant Farba Ngom.
Déjà incarcéré, Farba Ngom, maire des Agnam, est poursuivi dans une affaire beaucoup plus vaste portant sur 31 milliards FCFA. Il fait face à des chefs d’accusation similaires, dans ce qui s’annonce comme un dossier explosif mêlant fraude foncière et détournement de fonds publics à grande échelle.
4- Trafic de billets noirs : les douanes sénégalaises frappent fort avec plus de 7,8 milliards F CFA saisis
Dans une série d’opérations coup de poing menées à Dakar, Thiès et Fatick, les douanes sénégalaises ont saisi des billets noirs d’une valeur totale estimée à 7,851 milliards F CFA, marquant un tournant majeur dans la lutte contre le faux monnayage. La plus spectaculaire de ces interventions, réalisée dans la nuit du 1er au 2 mai par la brigade mobile de Pikine, a permis d’intercepter 10 millions d’euros et 1,5 million de dollars en coupures dissimulées, soit plus de 7,5 milliards F CFA.
Quelques jours auparavant, une autre saisie de 333 millions F CFA a été effectuée par le GPR, avec deux nouvelles arrestations. Ces opérations, rendues possibles par un renforcement du dispositif de renseignement, témoignent de la détermination des douanes à éradiquer la criminalité financière. Les autorités appellent désormais les citoyens à redoubler de vigilance pour démanteler définitivement ces réseaux.
5- Mali : Assimi Goïta suspend les partis politiques à la veille d’une contestation majeure
Le président de la Transition, Assimi Goïta, a suspendu ce mercredi 7 mai 2025, « jusqu’à nouvel ordre », toutes les activités des partis politiques et associations à caractère politique sur l’ensemble du territoire malien, invoquant des raisons d’ordre public. Cette décision intervient à deux jours d’un important rassemblement prévu à Bamako, organisé par des partis d’opposition pour dénoncer la dérive autoritaire du régime militaire.
Cette mesure, annoncée par communiqué sur la télévision nationale ORTM, est perçue comme une réponse directe à une contestation croissante contre le maintien des militaires au pouvoir sans élections depuis cinq ans. Les partis dénoncent aussi un projet de dissolution, des atteintes à la Constitution, des taxes jugées injustes et des coupures d’électricité. Malgré la suspension, les leaders de la contestation annoncent vouloir poursuivre leur mobilisation.
La Rédaction de SenCaféActu
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