Ismaïla Madior Fall, ancien ministre de la Justice, fait l’objet d’une mise en accusation pour corruption. Il est soupçonné d’avoir exigé 250 millions FCFA d’un bailleur en contrepartie d’un accord pour un projet de centre de surveillance électronique.
Contrairement aux autres ministres visés par des poursuites, son dossier n’est pas lié à la gestion des fonds Covid-19. Les débats à l’Assemblée nationale ont révélé des divergences : certains commissaires ont jugé les preuves insuffisantes, tandis que d’autres ont salué un acte fort en faveur de la transparence.
Malgré ces avis partagés, la commission des lois a adopté à la majorité le projet de loi de mise en accusation. Ismaïla Madior Fall devra ainsi répondre de ces faits devant la Haute Cour de justice.
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