1- Bassirou Diomaye Faye rend hommage à l’Église catholique : un pilier de paix et de développement en Afrique de l’Ouest

Le président Bassirou Diomaye Faye a ouvert mardi la cinquième Assemblée de la Conférence épiscopale régionale d’Afrique de l’Ouest (CERAO) en saluant le rôle majeur de l’Église catholique dans la construction d’une société juste et pacifique. Devant 150 évêques réunis à Dakar, le chef de l’État a souligné l’engagement de l’Église dans l’éducation, la formation et la promotion des valeurs fondamentales du vivre-ensemble, la qualifiant d’« alliée incontournable » dans la dynamique de développement des pays africains.
Dans un contexte de crises multiples en Afrique de l’Ouest, le président Faye a plaidé pour une synergie entre État et Église afin de bâtir une paix durable. Il a annoncé la création prochaine d’une Délégation générale des Affaires religieuses, destinée à renforcer l’accompagnement des différentes confessions religieuses dans l’exercice de leur culte et la gestion de leurs infrastructures. Le chef de l’État a réaffirmé sa volonté de fonder les politiques publiques sur les réflexions issues de cette importante rencontre spirituelle.
2- Tabaski 2025 : l’État encadre les points de vente et renforce la lutte contre le vol de bétail
Le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé, ce mardi 6 mai 2025, un conseil interministériel stratégique dédié à la préparation de la Tabaski et à la lutte contre le vol de bétail. À l’issue de cette réunion tenue au Building administratif Président Mamadou DIA, le gouvernement a pris une série de mesures concrètes visant à encadrer l’approvisionnement en moutons sur l’ensemble du territoire. Il s’agit notamment de l’aménagement de points de vente officiels en collaboration avec les mairies et les collectivités territoriales, ainsi que du lancement d’une étude pour la création d’un vaste parc à bétail dans la zone Diamniadio-Thiès.
Pour garantir la salubrité et la sécurité des lieux de vente, le gouvernement prévoit leur désencombrement, leur nettoyage et leur éclairage, avec l’appui de la SONAGED et de la Direction du Cadre de Vie. Quinze camions citernes seront également mobilisés pour l’approvisionnement en eau, tandis que des comités de gestion veilleront à la régulation et au bon déroulement des opérations. Ces décisions traduisent la volonté des autorités d’assurer un approvisionnement fluide, sécurisé et mieux organisé du marché du bétail en perspective de la Tabaski.
3- Décès du Commandant Pape Mignane Ndong : le Sénégal en deuil, hommages unanimes à un officier exemplaire
Le Sénégal est en deuil après le décès brutal du Commandant Pape Mignane Ndong, aide de camp du Premier ministre Ousmane Sonko. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa « profonde tristesse » et adressé ses condoléances à la famille du défunt, au Premier ministre et à la communauté militaire. Dans un message empreint de gravité, il a salué la mémoire d’un officier disparu en service, tout en priant pour le repos de son âme. Le Premier ministre Sonko, très touché par cette perte, a rendu un vibrant hommage à un homme qu’il a qualifié de « rigoureux, attentionné et profondément humain », évoquant un compagnon discret mais précieux, à quelques jours de son départ prévu pour le pèlerinage à la Mecque.
La disparition de Pape Mignane Ndong a également suscité de vives émotions au sein du gouvernement et des Forces armées. El Malick Ndiaye, figure politique et membre du cercle proche du Premier ministre, a lui aussi salué la loyauté et l’engagement du défunt, le décrivant comme un « serviteur de l’État intègre et courageux ». Dans une atmosphère nationale de recueillement, les hommages se multiplient pour honorer la mémoire de cet officier dont le professionnalisme, la générosité et la discrétion laissent un vide profond dans les rangs militaires comme au sommet de l’État.
4- Guy Marius Sagna dénonce la vente illégale de rendez-vous au consulat d’Espagne à Dakar
Devant le consulat d’Espagne à Dakar, le député Guy Marius Sagna a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de « commerce illégal et scandaleux » : la vente de rendez-vous pour les demandes de visa, facturés jusqu’à 150 000 F CFA. Une somme qu’il juge excessive et injustifiable, soulignant que ce montant dépasse parfois le prix d’un billet d’avion Dakar-Espagne. L’élu, membre du mouvement FRAPP, pointe du doigt la responsabilité du consulat et de l’ambassade d’Espagne, qu’il accuse de fermer les yeux sur une pratique largement connue et intolérable.
Guy Marius Sagna alerte sur l’injustice sociale que représente ce système, qui pénalise lourdement les citoyens les plus modestes. Il interpelle les autorités diplomatiques espagnoles pour qu’elles mettent un terme à ces pratiques opaques et instaurent davantage de transparence et d’équité dans la gestion des rendez-vous pour les visas. Pour lui, la dignité et l’égalité d’accès aux démarches consulaires ne doivent pas dépendre des moyens financiers des demandeurs.
5- Polémique autour d’Azoura Fall : entre accusations judiciaires et démenti catégorique
Assane Guèye, connu sous le pseudonyme d’Azoura Fall, se retrouve au cœur d’une vive controverse après une vidéo diffusée sur TikTok dans laquelle il profère de virulentes attaques à l’encontre de l’ancien président Macky Sall et d’autres figures de l’APR. La famille de l’ex-chef de l’État a porté plainte pour injures publiques, appelant à des sanctions exemplaires. Le procureur Ibrahima Ndoye se serait autosaisi de l’affaire et, selon certains médias, Azoura Fall serait activement recherché par la police.
Cependant, l’intéressé dément formellement ces allégations. Contacté par téléphone, il affirme n’avoir reçu aucune convocation ni été approché par une autorité judiciaire. Il qualifie les rumeurs de fuite et de poursuites de « campagne de désinformation », destinée selon lui à manipuler l’opinion publique. Azoura Fall insiste sur le fait qu’il est libre de ses mouvements et rejette toute implication judiciaire dans cette affaire.
5bis- Conclave 2025 : les cardinaux réunis au Vatican pour élire le successeur du pape défunt
Le 7 mai 2025, s’ouvre à la chapelle Sixtine, au Vatican, le conclave destiné à élire le nouveau chef de l’Église catholique, après le décès du pape survenu le 21 avril à l’âge de 88 ans. 133 cardinaux électeurs de moins de 80 ans sont appelés à voter parmi une quinzaine de « papabili », les candidats pressentis. Le processus électoral, codifié par des traditions séculaires, commence par un premier vote informel et se poursuit, à partir du 8 mai, par quatre scrutins quotidiens à bulletin secret jusqu’à l’obtention des deux tiers des voix nécessaires.
Cette tradition vieille de plusieurs siècles remonte à 1270, lorsque les fidèles de Viterbe enfermèrent les cardinaux pour accélérer une élection qui durait depuis près de trois ans. Depuis, le conclave est organisé dans un isolement rigoureux. Chaque votant prononce un serment solennel avant de glisser son bulletin dans l’urne. La célèbre fumée blanche signalera au monde l’élection du nouveau souverain pontife, aussitôt suivie du traditionnel « Habemus papam » annonçant son nom.
La Rédaction de SenCaféActu
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