1- Affaire Choice Forex Limited : Un vaste scandale de blanchiment révélé par la CENTIF
Un rapport explosif de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) met en lumière un vaste système de blanchiment d’argent impliquant la société Choice Forex Limited, en lien avec des bureaux de change, des partenaires commerciaux et des plateformes de transfert de fonds. Le parquet financier a ouvert une enquête judiciaire pour des faits graves, notamment « association de malfaiteurs » et « blanchiment de capitaux ».
Selon le document transmis à la justice, les opérations détectées sont jugées « atypiques » et « potentiellement criminelles », avec de forts soupçons d’infractions telles que l’usage de faux, l’usurpation de qualité, l’escroquerie, ainsi que des violations des règles fiscales et des réglementations financières en vigueur dans l’espace UEMOA.
2- Propos d’Azoura Fall : Me Moussa Diop et Thierno Bocoum dénoncent une justice à deux vitesses
Les déclarations controversées d’Azoura Fall, militant de Pastef, visant l’ancien président Macky Sall et certains de ses collaborateurs, ont provoqué une vive réaction. Me Moussa Diop et Thierno Bocoum interpellent fermement le procureur de la République, l’accusant de passivité face à ce qu’ils considèrent comme des « dérives inacceptables ».
Visiblement indigné, Me Moussa Diop a dénoncé une justice à géométrie variable : « Apparemment, le Kumba am Nday et le Kumba amoul Nday a de beaux jours devant nous. Mais où êtes-vous, Monsieur le Procureur, pour mettre fin à cette pagaille inédite ? » Il exige la libération de son client, Abdou Nguer, qu’il juge détenu sans fondement, n’ayant ni diffusé de fausses nouvelles ni diffamé qui que ce soit.
Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, a lui aussi réagi sur les réseaux sociaux, critiquant un silence qu’il juge complice : « Si le procureur reste muet face aux injures publiques d’une extrême gravité proférées par un proche du Premier ministre, cela démontre son implication dans un système d’injustice orchestré par un régime irresponsable. »
3- Prix du carburant : Madiambal Diagne dénonce des tarifs « excessifs » malgré les avancées énergétiques
Alors que le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a publié ce mardi son rapport d’avril 2025, soulignant des progrès notables dans le secteur énergétique – dont une exportation record de pétrole brut et la toute première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) – une voix discordante s’élève.
Le journaliste Madiambal Diagne alerte sur les prix à la pompe, qu’il juge anormalement élevés. Dans un message publié sur le réseau social X, il déplore : « Les prix des carburants au Sénégal sont les plus chers en Afrique, voire même au monde. Les cours du pétrole sont pourtant en baisse, autour de 60 dollars le baril. Incompréhensible, surtout pour un pays qui se présente désormais comme un producteur pétrolier majeur.
4- Filières scientifiques : Baisse du nombre de candidats au Baccalauréat 2025
À l’approche de l’examen du Baccalauréat 2025, les autorités éducatives tirent la sonnette d’alarme : les séries scientifiques peinent toujours à séduire les élèves. Sur les 166 400 candidats inscrits cette année, seuls 16 % sont issus des filières scientifiques, contre 16,62 % en 2024 et 16,39 % en 2023, selon les chiffres officiels.
C’est dans ce contexte que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a ouvert hier à Dakar un atelier national de formation destiné aux présidents de jury du Baccalauréat. Organisée au groupe scolaire Jean de La Fontaine, cette session de cinq jours (du 5 au 10 mai) est axée sur la gestion administrative et informatique des jurys, sous la supervision de l’Office du Bac. Objectif : garantir une organisation moderne et rigoureuse de l’examen.
Le ministre a saisi l’occasion pour faire part de ses préoccupations face au désintérêt persistant pour les filières STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). Il appelle à des efforts concertés pour renforcer leur attractivité auprès des élèves.
5- Affaire des 10 milliards F CFA : Amadou Sall ne répondra probablement pas à la convocation du PJF
Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, est attendu ce mercredi 7 mai par le Pool judiciaire financier (PJF) dans le cadre d’une enquête sur une transaction de 10 milliards F CFA jugée suspecte par la Centif. Mais selon des informations du journal Source A, il est peu probable qu’il se présente devant la justice.
D’après les sources du quotidien, Amadou Sall ne serait pas enclin à coopérer avec les autorités judiciaires sénégalaises. Il aurait récemment séjourné aux États-Unis et resterait très mobile. Toujours selon le journal, il aurait même conseillé à Abdou Karim Mbacké, également mis en cause dans ce dossier, de quitter le pays — ce que ce dernier n’aurait pas fait.
La Rédaction de SenCafeActu
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