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SenCaféActu du 02 mai 2025

1- 1er Mai au Palais : le président Faye érige l’emploi des jeunes en priorité nationale

Lors de la cérémonie du 1er mai 2025 consacrée à la remise des cahiers de doléances, le président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé l’engagement de l’État à faire de l’emploi des jeunes une priorité stratégique. Il a mis en avant les efforts gouvernementaux déjà en cours, notamment à travers les programmes d’insertion professionnelle, de soutien à l’entrepreneuriat, et le renforcement de la formation technique. Le Chef de l’État a salué les résultats de la récente conférence sociale qui a permis de tracer des pistes de réformes concertées avec les partenaires sociaux et économiques.

Par ailleurs, le président a insisté sur la nécessité de renforcer les liens entre la formation et le marché du travail, en misant sur les filières d’avenir et en impliquant davantage le secteur privé dans la définition des cursus et des opportunités d’apprentissage. Il a aussi réaffirmé son attachement aux valeurs du travail — dignité, liberté, solidarité et respect mutuel — qu’il considère comme les fondations d’une société équitable et libre, où chaque citoyen peut voir son effort reconnu et ses droits protégés.

2- Pacte social historique au Sénégal : syndicats, patronat et gouvernement scellent une trêve pour la stabilité

À l’occasion de la fête du travail, le gouvernement sénégalais, les syndicats et les organisations patronales ont signé, ce 1er mai 2025, un pacte national de stabilité sociale d’une durée de trois ans. Cette entente tripartite, qualifiée d’historique, vise à instaurer un climat apaisé favorable à la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2025, programme de transformation socio-économique du pays. En contrepartie d’un moratoire sur les grèves, les autorités s’engagent à répondre aux revendications sociales tout en poursuivant un dialogue permanent avec les partenaires sociaux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a présidé la cérémonie, a salué une avancée majeure vers un nouveau modèle économique fondé sur la création et le partage équitable des richesses. De leur côté, les représentants syndicaux ont insisté sur la responsabilité collective que représente leur signature, tandis que les organisations patronales ont rappelé leurs attentes en matière de souveraineté économique, de contenu local et de réduction de la dette intérieure. Ce pacte marque un tournant dans les relations sociales au Sénégal, avec l’espoir d’un apaisement durable du climat social.

3- Colère sociale au Sénégal : les syndicats brisent le silence et défient le pouvoir

Un vent de contestation a soufflé ce 1er mai 2025 au Sénégal, un an après l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités. Pour la première fois depuis l’indépendance, toutes les centrales syndicales du pays ont manifesté d’une seule voix à Dakar pour dénoncer les licenciements massifs dans la fonction publique et exiger de meilleures conditions de vie. Le rassemblement, organisé devant le siège de la CNTS, a donné le ton : les promesses sociales non tenues, la flambée du coût de la vie et la baisse du pouvoir d’achat attisent le mécontentement. Près de 400 licenciements en CDI sont au cœur de la discorde, les syndicats exigeant leur réintégration avant toute signature d’un pacte social.

À DÉCOUVRIR

Les revendications portent aussi sur les conditions de travail dans les secteurs de la santé et de l’éducation, avec des demandes concrètes comme des indemnités de logement et une revalorisation des retraites des agents contractuels. Alors que le gouvernement, par l’intermédiaire du Premier ministre Ousmane Sonko, propose un pacte social prévoyant une trêve syndicale de trois ans, près de 100 points sont actuellement en négociation. Mais la confiance semble ébranlée, et la question demeure : les autorités répondront-elles aux attentes grandissantes des travailleurs ?

4- L’APR dénonce l’érosion des acquis sociaux : « Le travail, un levier de progrès brisé par le pouvoir actuel »

À l’occasion de la Fête du Travail, l’Alliance pour la République (APR) a vivement critiqué le gouvernement actuel, accusé de détruire l’héritage social laissé par l’ancien Président Macky Sall. Dans une déclaration ferme, le Secrétariat exécutif national (SEN) du parti a dénoncé la suspension de mesures sociales majeures, telles que la Couverture Maladie Universelle (CMU) et les bourses de sécurité sociale, soulignant que ces acquis avaient permis un véritable progrès social sous le précédent régime. L’APR a également fustigé les licenciements abusifs dans les institutions publiques et mis en garde contre un retour aux ajustements structurels, fruit d’une instabilité économique croissante.

Le communiqué, qualifié de réquisitoire contre la gestion du pouvoir actuel, dénonce aussi un climat de terreur et de répression, marqué par des arrestations politiques et un affaiblissement de la liberté de la presse. L’APR appelle à la mobilisation nationale contre ce qu’elle considère comme des dérives autoritaires menaçant la démocratie et les droits des travailleurs. Elle exige la réintégration des travailleurs injustement licenciés et exprime sa solidarité avec ceux en lutte, invitant tous les démocrates à se dresser contre ce qu’ils appellent un « régime répressif ».

4bis- Enquête sur des marchés publics : l’ex-directrice et un fournisseur arrêtés pour détournement de fonds

La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane a achevé son enquête sur des irrégularités dans les marchés publics attribués en 2022 par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, sous la direction de l’ancien ministre Cheikh Oumar Hann. L’enquête a conduit à l’arrestation de l’ex-directrice des affaires générales et de l’équipement (DAGE), Ndèye Yacine Guèye, ainsi que du fournisseur Momo Saleh, représentant de la société Magic-Land, et d’autres individus, tous poursuivis pour détournement présumé de deniers publics.

Ces arrestations font suite à des soupçons de malversations financières dans la gestion des fonds publics alloués aux marchés attribués durant l’année 2022. Les suspects seront présentés ce vendredi au procureur de la République financière, qui a ordonné l’ouverture de l’enquête. Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des fonds publics et pourrait entraîner de nouvelles révélations sur d’autres pratiques similaires.

5- La Conférence Sahara de la BAL : Kriol Star triomphe de l’ASCVD en prolongations, Petro Luanda relance sa campagne

Au Dakar Arena, la tension était palpable lors de la quatrième journée de la Conférence Sahara de la Basketball Africa League (BAL). L’Association Sportive de la Ville de Dakar (ASCVD) a subi son deuxième revers consécutif en s’inclinant 92-95 après une prolongation face à Kriol Star. Après un début prometteur, les Sénégalais, menés 48-39 à la mi-temps, ont vu les Cap verdiens revenir dans le match et prendre l’avantage en troisième quart-temps. Le dernier acte a été intense, les deux équipes étant à égalité à 83 partout, mais Kriol Star a su s’imposer dans les ultimes secondes pour décrocher une victoire cruciale.

Dans le même temps, Petro Luanda, dos au mur après deux défaites, a retrouvé sa forme en battant l’Union sportive monastirienne 78-68. Après un premier quart-temps équilibré, les Angolais ont pris l’ascendant dans les derniers moments du match, grâce à une série de tirs primés décisifs du capitaine. Cette victoire relance Petro Luanda dans la course pour la qualification. Avec les deux premières équipes de la Conférence Sahara accédant directement aux « Finals 8 », la cinquième journée s’annonce décisive pour l’ASCVD, qui affrontera le tenant du titre angolais, tandis que Kriol Star défiera l’US Monastir.

La Rédaction de SenCaféActu 

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