1- Séance tendue à l’Assemblée : Ousmane Sonko entre fermeté et promesses sociales

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu aux questions des députés lors d’une séance parlementaire marquée par l’absence de la majorité des élus de l’opposition. Il a fermement défendu la position du gouvernement sur la liberté d’expression, affirmant qu’aucune tolérance ne serait accordée à la propagation de fausses informations. Interpellé sur des licenciements présumés, il a nié toute volonté de purge et invité les concernés à saisir les tribunaux.
Sur le plan économique, Sonko a mis en avant la volonté de renforcer les recettes de l’État, notamment par une réforme fiscale et la suppression d’exonérations accordées à certaines entreprises étrangères. Il a également annoncé des mesures pour maîtriser le coût de la vie, comme la création d’un numéro vert pour dénoncer les abus sur les prix et le déploiement de 1 000 volontaires pour surveiller le respect des tarifs des produits de première nécessité.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé devant l’Assemblée nationale, l’introduction prochaine de plusieurs projets de loi majeurs visant à instaurer une gouvernance plus transparente. Parmi ces textes figure une réforme importante de l’OFNAC, dans le but de renforcer la lutte contre la corruption et d’asseoir une nouvelle culture politique fondée sur la responsabilité et l’accès à l’information.
2- Fonds Covid : interpellations en série dans les milieux politique, artistique et médiatique
Le lundi 14 avril a connu une vague d’interpellations dans le cadre de l’enquête sur les fonds Covid. À la DIC, plusieurs personnalités ont été entendues, dont l’artiste Baba Hamdy, les ex-DAGE Mamadou Ngom Niang et Mouhamadou Sène, ainsi que le communicateur Abdou Aziz Mbaye. Tous ont été placés en garde à vue. La styliste Alimatou Sadya Gueye a également été arrêtée, tandis que l’ancien ministre Mansour Faye s’est présenté devant les enquêteurs. Côté médias, le chroniqueur Abdou Nguer a été placé en garde à vue, alors que les journalistes Fatima Coulibaly et Oumar Ndiaye de Source A TV ont été relâchés après audition. Cette série de convocations, touchant des secteurs variés, soulève une question. l’enquête marquera t-elle un tournant décisif dans la lutte contre la corruption ?
3- Production industrielle en forte hausse au Sénégal, portée par le démarrage du pétrole
La production industrielle du Sénégal a enregistré une hausse significative de 19,4 % en février 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, principalement grâce au démarrage de l’extraction pétrolière et à la forte progression des industries extractives (+60,8 %). L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) souligne également l’impact positif des industries environnementales (+27,1 %) et manufacturières (+0,4 %), malgré une légère baisse de la production d’électricité et de gaz (-1,9 %). Sur les deux premiers mois de l’année, la production industrielle globale s’est améliorée de 24,3 %, avec une forte croissance aussi dans l’activité d’égrenage de coton (+98,2 %).
4- Simon Pierre Faye, rédacteur en chef de Sen TV et Zik FM, placé sous contrôle judiciaire pour diffusion de fausses nouvelles
Simon Pierre Faye, rédacteur en chef de Sen TV et Zik FM, a été déféré au parquet ce lundi pour diffusion de fausses nouvelles après la publication d’un article jugé sensible sur la page Facebook de Zik FM. Bien qu’il ait été placé sous contrôle judiciaire et libéré, une information judiciaire a été ouverte contre lui. L’article relayé, titré « Crise politique au Sénégal : Ouattara convoque Ousmane Sonko à Abidjan », a suscité une réaction du parquet, qui a ouvert une enquête. Cette arrestation a provoqué des réactions vives dans le milieu journalistique, avec des organisations de presse et des confrères exprimant leur solidarité et dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.
5- La FSF conteste la participation de la Tunisie à la CAN U-20 2025, accusant la CAF de violation des règlements
À quelques jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans en Égypte, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a officiellement contesté la participation de la Tunisie, qualifiée après le retrait de la Côte d’Ivoire comme pays organisateur. La FSF remet en question cette décision prise par la CAF, arguant qu’elle viole les statuts et règlements de l’instance continentale. Selon la FSF, l’inclusion de la Tunisie crée une inégalité vis-à-vis des autres équipes non qualifiées et pourrait pénaliser celles qui se sont qualifiées légitimement. Malgré cette protestation, la CAF a maintenu la Tunisie dans le tirage au sort, et la FSF envisage même de porter l’affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
La Rédaction de SenCaféActu
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