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Korité 2025 : Les produits en abondance, les prix jugés stables malgré une légère inflation  

A quelques jours de la fête de Korité, le marché de Thiaroye réputé pour ses légumes frais est bien approvisionné en denrées de grande consommation. Commerçants, clients se félicitent de la disponibilité des produits. Toutefois, une légère augmentation des prix est notée sur certains produits comme l’oignon, le poivron, le piment vert, le piment salade… Les acheteurs ont salué la stabilité du prix du sac d’oignon et de la pomme de terre qui s’élèvent à 8000.   

Au cœur du marché animé de Thiaroye-Gare, les étals regorgent de légumes et d’épices aux couleurs éclatantes. Dans un tumulte incessant, vendeurs et clients négocient bruyamment les prix, tandis que des camions manœuvrent habilement pour décharger leurs marchandises. Les trottoirs, envahis par les étals, laissent peu d’espace pour circuler, rendant les ruelles étroites encore plus encombrées par l’effervescence des commerçants et des passants. Ainsi, les produits sont en abondance et restent accessible pour les consommateurs.

Des femmes, venues s’approvisionner pour la fête, arpentent les ruelles animées du marché. À peine les véhicules ont-ils fini de décharger que les portefaix et rabatteurs accourent vers les clients, leur proposant leurs services à grand renfort d’interpellations, comme « Dangay ndugg ? » (Voulez-vous faire des provisions ? en wolof). L’air est saturé par le parfum puissant des épices et des condiments, rendant presque inévitable un éternuement pour quiconque n’a pas pris soin de se protéger avec un masque.

Les prix ont subi une légère inflation de plus de 200 francs CFA, rendant les achats plus difficiles pour de nombreux ménages. Tout au long des couloirs animés du marché, des tables débordantes de produits sont installées, tandis que des tomates et des choux jonchent parfois le sol.

Ici, le kilogramme de patate douce s’élève à 600 francs CFA. À quelques jours de la fête musulmane, les femmes présentes peinent à se ravitailler en quantité et en qualité. « Vous imaginez ? Le kilo de piment coûte 2 000 francs, et le piment en salade 600 francs. Le kilogramme de tomates est à 350 francs, mais pour la tomate farcie, il faut débourser 1 000 francs. C’est vraiment trop ! », s’indigne Awa Seck, une jeune femme au visage fermé, tentant de masquer son exaspération.

Par ailleurs, le kilogramme de carottes est vendu à 400 francs, tandis que le chou pommé revient à 350 francs, ajoutant encore au fardeau des consommateurs en cette période de forte demande.

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