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SenCaféActu du 24 mars 2025

1- Injures sur les plateaux de télévision : Le Pastef dénonce et interpelle le CNRA et le CORED

Le parti au pouvoir, Pastef-Les Patriotes, déplore les injures publiques récemment constatées sur les plateaux de télévision. Il appelle avec fermeté le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) à assumer pleinement leurs missions de régulation, estimant que ces dérives sapent les valeurs du vivre-ensemble sénégalais.

Dans un communiqué rendu public dimanche, parcouru par lesoleil.sn, le Pastef, au-delà de ces dénonciations, s’engage à utiliser toutes les voies de droit pour faire cesser ces « incivilités et grossièretés », contraires aux bonnes mœurs et constitutives d’infractions sanctionnées par le Code pénal, le Code de la presse et les cahiers des charges des entreprises de presse.

« Si la liberté de la presse et d’expression est un droit fondamental, l’insulte, l’injure et la diffamation restent des infractions pénalement réprimées. Le droit à l’information, en tant que norme à valeur constitutionnelle, ne saurait être un prétexte pour tolérer de telles dérives », lit-on dans le texte.

Le parti de la mouvance présidentielle relève également dans son document que le peuple sénégalais est témoin d’un « détournement inacceptable » du temps d’antenne du service public d’information.

« Sous couvert du statut de chroniqueurs, certaines officines politiques se livrent à des attaques verbales d’une insolence et d’une virulence exacerbées, visant à insulter, calomnier et diffamer continuellement les institutions et les dépositaires du pouvoir politique. Ces injures publiques, proférées et tolérées par le silence complice de certaines rédactions, soulèvent des interrogations légitimes sur une éventuelle connivence entre certains médias et ces chroniqueurs-insulteurs », regrettent les Patriotes.

À ce propos, ils rappellent que l’article 10 de la Constitution est sans équivoque : « Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public. »

2- Abrogation partielle de la loi d’amnistie : Les femmes du F.D.R annoncent un rassemblement le 02 Avril devant l’Assemblée nationale

Après avoir rendu visite au khalife général des mouride Serigne Mountakha Mbacké, le mouvement des femmes du Front pour la défense de la Démocratie et de la République (FDR) a tenu une conférence de presse, ce dimanche 23 mars, au siège de l’APR pour aborder les enjeux cruciaux liés à la défense de la démocratie, rapporte Seneweb.

Dans sa prise de parole, la présidente dudit Mouvement Fatou Thiam a exprimé vivement sa désapprobation sur l’interprétation de la loi d’amnistie proposée par les députés de Pastef.
D’ailleurs, elle invite tous les citoyens sénégalais à rejoindre le FDR le 02 Avril devant l’hémicycle pour manifester contre cette loi.

3- Khady Diène Gaye (ministre des sports) sur la loi interprétative : « Le Pastef est cohérent dans sa position »

La ministre des sports, Khady Diene Gaye a enlevé sa tunique pour enfiler sa casquette de politicienne, ce dimanche sur le plateau de l’émission Objection de Sud Fm, relayée par Seneweb. Invitée du jour du journaliste Baye Oumar Guèye, la responsable de Pastef à Joal a donné son avis sur le débat qui fait rage autour de la loi interprétative du champ d’application de l’amnistie proposé par Amadou Ba. Elle déclare à ce propos que « le Pastef est cohérent dans sa position ».

À DÉCOUVRIR

« Lors du vote de cette loi à l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire de Pastef l’actuel ministre de l’énergie Birame Soulèye Diop avait clairement posé la question à l’ancienne garde des sceaux pour savoir si le champ d’application de cette loi concerne les crimes de sang. A cette question on se souvient tous que l’ancienne ministre (Aïssata Tall Sall) avait répondu que tout était dedans. C’est-à-dire que les crimes de sang, les tortures et tout entraient dans le champ d’application de la loi. C’est ce qui avait motivé à l’époque le Pastef à voter contre », rappelle-t-elle.

Avant d’ajouter : « maintenant qu’on a hérité du pouvoir et qu’on a une majorité, quoi de plus normal que d’être cohérent avec notre position initiale ? Donc, il est normal d’aller vers une loi interprétative pour faire sortir les crimes de sang du champ d’application de la loi ».  

Pour elle, l’objectif visé à travers cette proposition, « c’est de faire en sorte que justice soit faite sur les crimes de sang ». « Je pense que la position des députés de Pastef est la meilleure », soutient Khady Diène Gaye.

4- Reddition des comptes : Aminata Touré rejette la médiation pénale et prône une justice ferme…

Aminata Touré, haut représentant du président de la République Bassirou Diomaye Faye, était l’invitée de l’émission En Vérité sur la Rts, relayée par Senego. Au cours de son intervention, elle a abordé plusieurs sujets, notamment la reddition des comptes initiée par le gouvernement.

Affirmant son attachement à une justice rigoureuse, elle a exprimé son opposition à la médiation pénale dans les affaires de détournement de fonds publics.

« Je ne suis pas d’accord sur ce point et depuis 10 ans je le dis. Ce sera trop facile. Cela veut dire que si vous nommez une personne et qu’elle détourne 50 milliards, si on l’attrape, elle peut proposer de rendre 30 milliards et s’en sortir ainsi. Les gens en feraient un métier si tout se terminait par une médiation pénale. Même la loi ne dit pas cela. Selon moi, on doit les remettre à la justice et ensuite récupérer l’intégralité de l’argent », explique Aminata Touré.

5- Prise d’armes et défilé motorisé et aérien au menu de la fête de l’indépendance du 4 avril (DIRPA)

Le soixante cinquième anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale sera célébré, le 4 avril, à travers une prise d’armes et un défilé motorisé et aérien, à Dakar, a-t-on appris de source officielle.

‘’Conformément au calendrier républicain, le soixante cinquième anniversaire de l’indépendance sera célébré le vendredi 04 avril 2025 sur toute l’étendue du territoire national’’, indique notamment la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) un communiqué parvenu, samedi, à l’APS.

L’évènement sera marqué, à Dakar, par ‘’une prise d’armes suivie d’une remise de décorations, d’un défilé civil, militaire, paramilitaire, motorisé et aérien à partir de 08 heures 30 à la Place de la nation’’, précise la même source.

La célébration de ce 65e anniversaire de l’indépendance aura lieu sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et en présence d’hôtes de marque de pays amis.

Elle est placée sous le thème : ‘’Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées’’.

La Rédaction de SenCaféActu

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