1- Clarification de la loi d’amnistie : Début des discussions à l’Assemblée nationale le 21 mars prochain

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé avoir reçu une proposition de loi du député Amadou Ba, membre du parti Pastef, visant à clarifier l’interprétation de la loi d’amnistie. Cette initiative législative cherche à lever toute ambiguïté sur l’application de cette loi, indique lesoleil.sn.
Le président a exprimé un avis favorable sur la proposition, sans émettre d’observations particulières. Cette approbation permet désormais à la proposition de passer à l’examen par les instances compétentes de l’Assemblée nationale.
Selon le calendrier parlementaire, la commission technique se réunira le 21 mars pour une étude approfondie du texte, suivie d’une plénière prévue pour le 2 avril, lors de laquelle les députés débattront et se prononceront sur l’adoption de cette interprétation de la loi d’amnistie.
2- Conseil des ministres : Le Premier ministre annonce l’annulation de plusieurs lotissements
Lors du conseil des ministres de ce 12 mars 2024, il est indiqué qu’après l’identification des abus notoires dans la gestion du foncier notamment au niveau du domaine public maritime et de plusieurs lotissements, « le Premier ministre, sur instruction du chef de l’État, a mis en place un comité. Des analyses approfondies ont été menées et des mesures correctives ont été prises ».
Il s’agit de :« l’annulation des lotissements illégaux de EOGN et EOGN-Extension implantés sur une zone militaire et de l’annulation du plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès », note le communiqué du Conseil des ministres.
En plus de cela, il y a « l’annulation des attributions irrégulières au niveau du hangar des pèlerins, des logements d’astreinte de l’ASECNA, du site en face de l’ANACIM et d’une dizaine de parcelles sur titre privé », ajoute le communiqué du Conseil des ministres parvenu à l’APS.
Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé la délocalisation du projet de stade de Ouakam, initialement prévu sur le site de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), vers le site de EOGEN 1.
Il n’a pas manqué d’évoquer « le rétablissement de l’assiette foncière du tribunal de Guédiawaye (2,8 hectares) avec annulation de tous les baux concédés. Dans la foulée, Ousmane Sonko a fait part de l’annulation de toutes les attributions sur la zone comprise entre la plage et la route des PUD de Guédiawaye et Malika mais également des morcellements autour de la station d’épuration de Guediawaye », détaille la note.
3- CAF : Augustin Senghor démissionne de son poste de 1er vice-président, après son échec au Conseil de la FIFA
L’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), tenue ce mercredi au Caire, a marqué un tournant dans la représentation du continent au sein du Conseil de la FIFA. Six nouveaux membres ont été élus, mais la grande surprise demeure l’échec de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui n’a pas été retenu.
Les six membres élus pour représenter l’Afrique au sein du Conseil de la FIFA sont :
Faouzi Lekjaa (Maroc): 49 voix
Ahmed Yahya (Mauritanie): 29 voix
Kanizat Ibrahim (Comores): 30 voix
Souleiman Waberi (Djibouti): 29 voix
Hamidou Djibrilla (Niger): 35 voix
Hani Abo Rida (Égypte): 35 voix
….
10/ Augustin Senghor (Sénégal): 13 voix
Ces nominations traduisent un certain rééquilibrage des influences au sein du football africain, avec un renforcement du poids de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est. Le Sénégal, pourtant une grande nation de football, se retrouve sans représentant au sein de l’instance suprême du football mondial.
Me Augustin Senghor n’aura pas tardé à tirer les conséquences de son échec à l’élection des membres africains du Conseil de la FIFA. Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé sa démission du poste de premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF), renseigne Senego.
4- Nouvelle distinction : Diomaye Faye annonce la médaille GAYNDE de la Performance
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création de la médaille Gayndé de la Performance, une nouvelle distinction destinée à honorer les citoyens sénégalais ayant contribué de manière exceptionnelle au progrès et au rayonnement du pays.
Cette initiative, dévoilée lors du conseil des ministres du 12 mars 2025, vise à promouvoir l’excellence et l’engagement dans divers domaines, allant de l’économie à la culture, en passant par le sport et la recherche.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, parvenu à Senego, cette récompense sera attribuée à titre normal ou exceptionnel, selon le niveau de mérite des lauréats.
5- Thierno Alassane Sall : « L’amnistie sélective, un danger pour la Justice »
Le député Thierno Alassane Sall s’oppose fermement à l’amnistie sélective. « Une amnistie sélective est pire qu’une amnistie totale, car elle établit une distinction entre bons criminels et délinquants (ceux ayant une motivation politique) et mauvais criminels et délinquants (les autres) », a-t-il écrit dans un tweet, parcouru par Seneweb. Pour lui, cela consacre une justice inégale, un risque majeur.
Visant PASTEF, il dénonce : « Abroger partiellement, rapporter, interpréter, réécrire… La terminologie change, mais la volonté reste la même : PASTEF prône une justice à deux vitesses. » Il insiste sur une solution radicale : « L’amnistie doit être abrogée purement et simplement », une exigence qu’il présente comme « une demande populaire » et « la seule condition pour une stabilité nationale ».
La Rédaction de SenCaféActu
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