Babacar Diagne, tué à l’issue du combat de lutte opposant dimanche Ama Baldé à Franc, a été inhumé ce mardi au cimetière de Pikine. L’Observateur, qui relaye l’information dans sa livraison de ce mercredi, 19 février, renseigne «qu’une foule très en colère, composée de la famille, des amis et des militants du Pastef a accompagné le défunt responsable de la Jeunesse patriotique du Sénégal jusqu’à sa dernière demeure».
Un sentiment accru par les résultats de l’autopsie. En effet, le corps a été restitué à sa famille après l’autopsie réalisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, révélant «une contusion thoracique avec plaies de la pointe du ventricule droit et hémopéricarde compressif». En termes clairs, éclaire la même source, «la violence du choc subi au niveau de la poitrine a entraîné un arrêt cardiaque».
Pourtant, souligne le journal, Diagne, transporté d’urgence à l’hôpital Dalal Jam, après son agression, était autorisé à rentrer chez lui. «C’est au moment de quitter l’hôpital qu’il a été pris de vertige, s’effondrant avant même d’atteindre la sortie. Ramené en urgence dans la salle de soins, il succombera quelques heures plus tard», poursuit le titre du Groupe futurs médias.
L’enquête, ouverte par la police de Golf Sud, se poursuit. «L’audition du principal suspect, un élément des sapeurs-pompiers, également blessé au cours des échauffourées, pourrait s’avérer décisive», croit savoir L’Observateur.
«La veille de son décès, confie son frère, Bara Diagne, repris par le quotidien d’information. Il avait participé activement à la collecte pour la traditionnelle « Khadra Jumah » prévue ce vendredi, 21 février. Le dimanche, après avoir assisté au combat, Babacar est passé voir sa famille avant de reprendre la route pour Malika, où il résidait chez notre grand-frère, Mansour Cissé.»
Le défunt est tombé dans un guet-apens, accusent ses proches.
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