La mort de Matar Diagne et la diffusion de sa lettre posthume ont profondément choqué l’opinion publique, à commencer par son voisin de chambre. Ce dernier a découvert le corps sans vie de l’étudiant dans la soirée du 11 janvier, avant d’alerter les autres étudiants. Malgré les tentatives de réanimation, ils n’ont pu que constater le décès brutal de leur camarade, « retrouvé pendu avec une corde », informe nos confrères de Libération.
L’enquête de voisinage, effectuée par les gendarmes, a révélé que Matar Diagne s’était retranché sur lui-même ces derniers jours. Il passait beaucoup de temps à écrire. Rares sont ceux qui étaient aussi au courant de sa maladie dont il ne parlait jamais.
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