Conformément aux instructions des plus hautes autorités de la République, des mesures fortes ont été prises pour organiser le voyage des pèlerins dans les meilleures conditions de confort et de sécurité ». Du moins, selon le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Face à la presse, Yacine Fall a souligné que trois innovations majeures ont été introduites pour l’édition 2025 : il s’agit de la révision du cahier des charges régissant les pèlerins en Arabie Saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement, et une meilleure préparation du séjour des pèlerins en Arabie Saoudite.
Revenant sur les actions menées par la Délégation Générale au Pèlerinage, la ministre précise qu’un cahier des charges a été élaboré pour anticiper les opérations et assurer un meilleur suivi des phases de préparation et de conduite du pèlerinage afin de réglementer le secteur.
Voyagistes privés : 1 000 pèlerins pour chacun des 10 groupements
Cette année, a noté Mme Fall, « une réorganisation des voyagistes privés a conduit à leur regroupement en dix entités d’environ 1 000 pèlerins chacune, conformément aux exigences saoudiennes. Une charte de regroupement a été élaborée et signée par tous les chefs de regroupement. Par ailleurs, un profilage des missionnaires a été mis en place avec des critères de sélection tels que l’expérience, la probité morale et la compétence en encadrement religieux ». À noter que la Banque Islamique du Sénégal a été désignée pour les opérations financières du pèlerinage. Le taux du rial saoudien a été fixé à 168 francs CFA, contre 162 francs en 2024, en raison des crises au Moyen-Orient et de la hausse du dollar. Les contrats des prestataires saoudiens concernant l’hébergement, la restauration et le transport ont été passés par appel d’offres.
Dans le cadre de la décentralisation, cinq guichets uniques ont été mis en place à Ziguinchor, Saint-Louis, Tambacounda et Diourbel. Des coordinateurs ont été désignés pour superviser les inscriptions et l’enrôlement avec la participation des services concernés (gouvernance, police, santé, hygiène et Banque Islamique du Sénégal), selon toujours la ministre des Affaires étrangères.
L’impact de la visite du ministre du Hadj au Sénégal
La visite du ministre saoudien du Hadj et de la Oumra, M. Taoufik Al-Rabiya, à Dakar a permis de discuter de l’organisation du Hadj et du programme prévisionnel des vols. Yacine Fall souligne par ailleurs qu’en Arabie Saoudite, la Direction générale du pèlerinage a signé le protocole 2025 avec le vice-ministre du Hadj. Ce protocole définit les modalités d’organisation du Hadj, les responsabilités des deux parties, les conditions d’accueil et les exigences administratives et médicales des pèlerins.
Senewed
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