SenCaféActu du 23 Octobre 2024

1- Marine nationale : Le chef de l’État a présidé mardi la cérémonie de baptême du patrouilleur « Le Cayor »

Après sa réception, il y a quelques mois, le patrouilleur de haute mer « Le Cayor » a été officiellement baptisé ce mardi 22 octobre par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, informe Seneweb. Le nom « Cayor » a été maintenu en hommage à cet ancien royaume.

Ce navire de dernière génération est doté des technologies les plus récentes, notamment des missiles de défense capables d’assurer sa sécurité face à l’ennemi et de relever les défis sécuritaires actuels, une étape clé dans le renforcement des capacités de notre marine nationale.

2- Législatives anticipées : Le ministre de l’Intérieur interdit le port d’armes jusqu’au 17 décembre 2024

A travers un arrêté, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique interdit le port d’armes, de munitions et d’explosifs dans la période allant du 17 octobre au 17 décembre 2024, a appris Seneweb. Ceci pour des mesures de sécurité en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre, selon la note signée du général Jean-Baptiste Tine.

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3- Crue du fleuve Sénégal : Vigilance orange dans la zone de Matam et aval …

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a publié un communiqué le 22 octobre 2024, parcouru par Senego, avertissant de la situation hydrologique préoccupante le long du fleuve Sénégal, marquée par des niveaux de pluviométrie exceptionnels. Ce phénomène a entraîné des débits importants, nécessitant une vigilance accrue dans certaines zones, notamment Matam et ses environs.

Selon les prévisions, le 23 octobre 2024, le fleuve devrait enregistrer des débits significatifs provenant des affluents non contrôlés, avec 664 m³/s sur le Bakoye (station de Oualia), 461 m³/s sur la Falémé (station de Gourbassi), et environ 800 m³/s sur le Bafing (Manantali). Bien que la tendance des écoulements soit à la baisse depuis le 16 octobre 2024, les niveaux d’eau dans la vallée et le delta demeurent au-dessus des cotes d’alerte, laissant présager la poursuite des inondations dans les zones habituellement touchées.

Face à cette situation, l’OMVS recommande la prudence et a modifié les alertes de vigilance : les villes de Kayes, Kidira et Bakel passent de la vigilance orange à la vigilance jaune, tandis que Matam, Toufoundé Civé et Kaédi demeurent en vigilance orange. De plus, des zones telles que Podor, Tékane, Dagana, Bogué et Rosso, tant du côté mauritanien que sénégalais, sont placées sous une vigilance rouge.

L’OMVS a également mis en place un plan d’alerte qui intègre des données hydrologiques actualisées et tient compte des impacts du changement climatique. Ce plan comprend des cartes des zones inondables pour différentes occurrences de crue et des seuils d’alerte spécifiques pour chaque zone, permettant ainsi de déclencher des actions préventives appropriées.

L’organisation continue de suivre de près l’évolution de la situation afin d’assurer la sécurité des populations vivant le long du fleuve Sénégal et d’anticiper les risques potentiels d’inondation.

4- Grève du SAES : Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf prône le dialogue

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réagi à la grève de 48 heures décrétée par le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES).

Dans un communiqué publié ce mardi, parvenu à Senego, le ministère a exprimé sa volonté d’engager le dialogue avec le syndicat, qui mobilise ses membres pour exiger l’application du décret 2020-1788. Ce décret, adopté le 28 février 2024, concerne une allocation spéciale de retraite pour les enseignants et chercheurs des universités, mais il reste introuvable dans les circuits administratifs.

5- Reddition des comptes/levée provisoire des interdictions de sortie du territoire : Cette nouvelle approche adoptée par les autorités

Le 14 septembre 2024, Dakaractu avait fait état d’une liste de 200 personnalités qui auraient fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, au niveau des aéroports, ports et frontières. Et qu’il s’agit notamment d’anciens ministres de l’ex-régime, des directeurs de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE), des directeurs de société, des hommes d’affaires, etc.

Mais d’après nos informations, cette mesure a été provisoirement levée après que des procédures judiciaires ont été lancées par certaines personnalités précitées auprès de la cour de justice de la CEDEAO, déclarant avoir été bloquées par l’État du Sénégal d’une façon illégale. À cet effet, les nouvelles autorités, ne voulant pas que leurs interdictions de sortie du territoire puissent faire l’objet d’une procédure ou d’une décision judiciaire auprès de la juridiction sous-régionnale et qui pourrait les désavantager, comme il en était question jadis sous le régime de Macky Sall et notamment du temps de Karim Wade, auraient fait marche arrière en amorçant une nouvelle démarche axée sur la légalité.

Du coup, elles ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Et selon des informations de DakarActu, des directeurs généraux de l’ancien régime ont été entendus cette semaine par la justice. Et l’objectif étant d’accélérer l’ouverture des procédures judiciaires à l’encontre de ces personnalités pour pouvoir récupérer leurs passeports et leur faire notifier d’une façon légale leurs interdictions de sortie du territoire.

La Rédaction de SenCaféActu