Top 5 du 15 Novembre 2023

1- Fiches parrainages : Ousmane Sonko envoie une citation directe au Dge Thiendella Fall

Ousmane Sonko et Thiendella Fall vont solder leur compte à la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar. Le leader du Pastef dissous a envoyé une citation directe au Directeur général des élections.

En effet, le Dge Thiendella Fall sera à la barre du tribunal correctionnel le 22 novembre prochain. Ousmane Sonko, par le biais de ses avocats, lui a servi une citation directe, à cause de son refus de lui remettre ses fiches de parrainages, suite à l’ordonnance du tribunal d’instance de Ziguinchor.

Thiendella Fall est poursuivi par le leader du parti dissous Pastef pour trois infractions : coalition de fonctionnaires, atteinte à l’autorité de la justice et discrédit sur une décision de justice.

Pour la réparation du préjudice, le maire de Ziguinchor réclame 2 milliards 500 millions FCFA à Thiendella Fall, renseigne Les Echos, parcouru par Senego.

2- Retrait du décret portant nomination des nouveaux membres de la CENA : Le F24 entre dans la danse

Le mouvement des forces vives du Sénégal (F24) compte s’associer aux démarches visant à amener le président de la République, Macky Sall, à retirer le décret portant nomination des 12 nouveaux membres de la commission électorale nationale autonome (CENA).

Dans un communiqué, parcouru par PressAfrik, le F24 déclare son engagement dans cette lutte « qui a pour but d’obliger le Président Macky Sall », à revenir sur sa décision concernant le décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena, « Les conditions viennent d’être créées pour jeter un discrédit total sur la Cena. F24 s’associe à tous les voies et démarches qui exigent le retrait du décret », soutient la plateforme qui indique, « par décret le président de la République change les arbitres du jeu électoral et montre à la face du monde que force doit rester à sa volonté. »

Le mouvement des forces vives du Sénégal, F24 dénonce aussi, le non-respect des droits des candidats déclarés à l’élection présidentielle. « Les entraves aux activités de certains candidats de l’opposition mettant en péril l’équité du processus électoral, dès lors que seule candidat du pouvoir à la liberté entière de mener sa précampagne, sous le couvert de sa fonction et avec les moyens de l’Etat », fustige le F24.

3- Fiabilité du système électoral sénégalais : Malick Gakou répond au président du Conseil constitutionnel

Lors de la cérémonie de prestation de serment des membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara a, dans son allocution, souligné que le système électoral sénégalais est fiable pour avoir garanti deux alternances démocratique. Il n’a pas beaucoup attendu pour enregistrer une réplique. C’est celle du président du Grand Parti, El Hadji Malick Gakou, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024. Dans un entretien exclusif accordé aux rédactions du Groupe Emedia, il souligne avec force qu’il y a

« une différence entre le processus électoral et le vote des Sénégalais. C’est vrai que malgré les contestations, il y a eu des alternances au Sénégal. Mais nous cherchons à être un Etat démocratique. Et un Etat démocratique, c’est un Etat où, quand on tient des élections, deux heures après le scrutin, on donne les résultats. Et des résultats incontestables ». Mais au Sénégal, se désole-t-il, « ce n’est pas encore le cas. Toutes les élections sont contestées ». Aujourd’hui, d’ailleurs, poursuit Malick Gakou, « la nomination des membres de la Cena constitue le lit de futures contestations de cette élection ».

Toutefois, le leader du Grand parti croit dur comme fer que les populations vont aller voter. « Et je suis persuadé que, cette fois aussi, quelles que soient les arguties que le pouvoir va utiliser, les Sénégalais vont sortir massivement et voter pour le changement puisque c’est la volonté des populations de créer la rupture et les réformes à travers lesquelles nous allons engager le changement de moteur d’un développement socio-économique », conclut-il.

4- Sonko à la prison du Cap Manuel : Les explications de la direction générale de l’Administration pénitentiaire

Le leader du parti Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, a été transféré lundi soir à la prison du Cap Manuel. Une information que confirme la Direction générale de l’Administration pénitentiaire.

« Le transfèrement du détenu Ousmane SONKO à la prison du Cap Manuel suscite de nombreux commentaires, y compris de la part de ses avocats », lit-on dans un communiqué de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, parvenu à Senego.

Selon la même source, afin d’éclairer l’opinion, l’Administration pénitentiaire tient à préciser que « le détenu Ousmane Sonko est régulièrement sorti de la réanimation sur décision du médecin, conformément au bon de sortie émis à cet effet (document à l’appui) ».

D’après la Direction générale de l’Administration pénitentiaire le transfert de Ousmane Sonko au Cap Manuel « résulte également d’une recommandation de son médecin traitant (document à l’appui) ».

« Les visites du détenu Ousmane SONKO continuent de s’organiser selon la loi et conformément à sa volonté », explique la Direction générale de l’Administration pénitentiaire.

5- Gendarmerie Colobane : La garde à vue de Pape Sané prolongée !

Senego apprend que la garde-à-vue du journaliste Pape Sané à la Section de recherches de la Gendarmerie à Colobane est prolongée.

Le chroniquuer de Walftv est accusé de diffusion de fausses nouvelles concernant le limogeage du Général Jean-Baptiste Tine, ancien Haut Commandant de la gendarmerie nationale. Sa publication sur Facebook, rendant hommage à Tine, est à l’origine de son arrestation.

Pape Sané, journaliste de WalfTV, a été convoqué le 13 novembre à la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. À la suite de son interrogatoire, il a été placé en garde-à-vue. Toutefois, son deferement au parquet n’aura plus lieu ce mercredi, car sa garde à vue est prolongée, a-t-on appris.

L’arrestation de Sané fait suite à une publication sur sa page Facebook, où il rendait hommage au Général Jean-Baptiste Tine. Dans cette publication, il a critiqué les circonstances du limogeage de Tine, le qualifiant de « pire des humiliations ». Il a déclaré que Tine avait été limogé sans avoir l’occasion de faire ses adieux à ses hommes et remplacé le même jour, sans passation de service.

5bis- Ligue 1 : Les premières sanctions tombent sur Génération Foot et Diambars

Le conflit opposant la Ligue Pro, d’une part, et Génération Foot (GF) et Diambars, de l’autre, au sujet du lieu de réception des matchs à domicile de ces équipes, atteint un tournant. Dans son édition de ce mercredi 15 novembre, Stades parcouru par Seneweb, révèle que les deux centres de formation ont été sanctionnés pour avoir boycotté la deuxième journée de Ligue 1. Les équipes de Saly et de Déni Birame Ndao protestaient ainsi contre la décision qui les oblige à quitter leurs bases pour accueillir leurs adversaires au stade Lat Dior de Thiès.

Diambars et GF sont ainsi déclarés forfaits par la Commission de discipline de la Ligue Pro. Ils perdent ainsi trois points au profit de leurs adversaires, la Sonacos et l’US Gorée, respectivement. «En sus, complète Stades, ils devront payer chacun une amende de 300 000 F CFA».

Le quotidien spécialisé indique que les deux clubs ont trois jours pour faire appel.

GF, qui a également boycotté la troisième journée, en refusant d’affronter Jamono de Fatick au stade Lat Dior, risque de prendre plus cher. Le champion du Sénégal, en effet, «pourrait être frappé d’un forfait général, comme le stipule l’article 29 de la LSFP», prévient Stades. Et dans ce cas, confie un responsable fédéral au journal, il sera relégué en National 1.

Diambars, qui compte déjà un boycott, n’a pas décidé s’il va bouder la quatrième journée. Le centre de formation de Saly doit recevoir le Casa Sports au stade Lat Dior. «Nous n’avons rien décidé pour le moment. On doit se réunir pour prendre une décision dans la semaine», informe un membre de Diambars.

La Rédaction de SenCaféActu