Top 5 du 30 Octobre 2023

1- Amadou Ba déféré pour diffusion du rapport médical d’Ousmane Sonko

La nouvelle vient d’être confirmée par son avocat. Après trois jours de garde à vue, le militant politique Amadou Ba a été déféré ce lundi pour avoir diffusé le rapport médical du président Ousmane Sonko. Cette information, relayée par Me Ciré Cledor Ly, est le dernier développement d’une série d’évènements qui ont commencé avec l’arrestation d’Amadou Ba, survenue dans la nuit de vendredi à samedi.

Amadou Ba, outre son rôle de militant, est également juriste et conseiller du président du ex-parti Pastef. Il est membre éminent du mouvement national des cadres de ex-Pastef. L’arrestation a été effectuée par des éléments de la Section de recherche de la gendarmerie, peu après son passage à la Sen TV.

L’origine de cette arrestation trouve son fondement dans la diffusion de documents sur les réseaux sociaux. Ces documents, qui représentaient une correspondance entre la direction de l’administration pénitentiaire et Madame Aissata Tall Sall, garde des Sceaux et ministre de la Justice, n’étaient pas destinés à être rendus publics. Suite à cette fuite, le procureur a décidé d’ouvrir une enquête pour déterminer comment ces informations confidentielles ont été divulguées, renseigne Senego.

2- Corps exhumé et brulé à Kaolack : Des ONG de défense des Droits de l’homme condamnent

Amnesty International Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (RADDHO) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont conjointement réagi aux événements choquants qui se sont déroulés dans la soirée du 28 octobre 2023 à Kaolack, dans le centre du Sénégal. Le corps d’un homme inhumé dans un cimetière a été exhumé et brulé par des individus non identifiés. 

Ces organisations de défense des Droits de l’homme condamnent vigoureusement cet acte odieux qui porte atteinte à la dignité du défunt et à sa famille.

Dans un communiqué de presse, parcouru par Seneweb, ces ONG ont déclaré  qu’« elles condamnent vigoureusement cet acte qui porte atteinte à la dignité du défunt et de sa famille. Elles exhortent les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d’un procès équitable ».

De plus, ces organisations ont tenu à rappeler que, conformément à la législation sénégalaise, la création, la désaffection ou l’agrandissement des cimetières relèvent de la compétence des maires des communes et des villes, en vertu de l’article 81 alinéa 11 et de l’article 169 alinéa 8 du Code général des collectivités territoriales. « Les maires ont l’obligation de délivrer un permis d’inhumer aux proches de toute personne décédée et de veiller à la sécurité des cimetières », rappellent-elles.

3- Présidentielle 2024 : Aly Ngouille Ndiaye invite l’État à donner les fiches de parrainage à Ousmane Sonko

La décision de la DGE de donner des fiches de parrainages à Ousmane Sonko, continue à faire débat. Le candidat à la présidentielle de 2024 et ex-candidat malheureux à la candidature de BBY, Aly Ngouille Ndiaye, en campagne de collecte pour les parrainages, s’est lui aussi prononcé sur le sujet.

En effet, selon lui, l’État doit donner suite à la décision qui a été rendue.
Pour le maire de Linguère, “le recours de l’État n’est pas suspensif. On doit lui donner les fiches de parrainage. Si la cour suprême donne raison à l’État, on invalide les parrainages, mais j’estime qu’on doit laisser tous ceux qui doivent participer à cette élection de participer. Après c’est aux sénégalais de choisir leur président. Personne ne peut leur choisir un président“, a dit Aly Ngouille Ndiaye…Rapporte Dakaractu.

4- Affaire Falla fleur : Le procès renvoyé au 2 novembre

Ndéye Fatou Fall alias Falla Fleur a comparu ce lundi 30 octobre au tribunal de Dakar pour « tentative de sortie régulière de correspondance ».

Toutefois, le procès a été renvoyé au 2 novembre prochain en raison de l’absence d’un témoin clé, la surveillante de prison Fatou Faye, dont la convocation a été demandée par la déléguée du procureur, renseigne PressAfrik.

Cette dernière a affirmé avoir signé l’ordre d’extraction, mais a souligné que la surveillante était actuellement à la prison de Sébikotane, rendant impossible sa présence à l’audience actuelle.

Dans cette optique, les avocats de la militante ont exprimé leur demande de suspension du dossier en attendant son extraction.

Récemment, Falla Fleur a été condamné à trois (3) mois de prison ferme pour le délit de « provocation à un attroupement ».

5- CBAO : Les salaires qu’exigent les travailleurs

À la CBAO «il y a des salariés qui perçoivent 200 000 francs CFA». Pour une banque, c’est un scandale, selon le secrétaire général du Collège des délégués de l’institution, Doudou Tounkara, qui donne cette information reprise par Les Échos, parcouru par Seneweb.

Depuis début octobre, les travailleurs de la filiale d’Attijariwafa Bank (Maroc) sont en grève. Parmi leurs revendications, une augmentation de leurs salaires. «Ce point est non négociable», tonne le syndicaliste dans les colonnes du même journal.

D’après Doudou Tounkara, les revalorisations demandées vont jusqu’à 200 000 francs CFA. Si la revendication était satisfaite, ce plafond reviendrait aux agents de la CBAO touchant 500 000 francs CFA et moins. Le syndicaliste ajoute que ceux qui gagnent de 500 001 à 750 000 bénéficieraient d’une hausse de 150 000 tandis que 100 000 seraient rajoutés à la paie des travailleurs touchant entre 750 001 et 1 million, et 50 000 à celle des agents dont le salaire dépasse un million.

Autre revendication pécuniaire des agents de la CBAO : le passage de 5 à 7% de la prime de résultat pour l’exercice 2023 et son relèvement à 8% en 2024.

La Rédaction de SenCaféActu