Top 5 du 4 Juillet 2023

1- Baccalauréat 2023 : Les épreuves ont démarré ce Mardi 4 juillet

Les épreuves du baccalauréat démarrent ce mardi 04 juillet sur toute l’étendue du territoire national. La région de Kaolack enregistre 11464 candidats. Ces derniers, selon les propos de l’inspecteur d’académie Siaka Goudiaby, sont ainsi repartis :  » Nous avons 1507 candidats dans la série S2, correspondant à un pourcentage de 13,14%. Pour la série S1, nous avons 27 candidats cette année, représentant 0,23%, ça fait 1537 candidats pour la série S1 et S2″. A Kolda, pour cette session 2023, elles sont 2435 filles inscrites officiellement dans l’académie de Kolda  pour faire l’examen du baccalauréat général. Ces candidates sont réparties dans plusieurs centres d’examen installés dans le périmètre régional. Même si ces filles dans leur  écrasante majorité sont dans les séries littéraires, on note quelques figures dans les séries scientifiques où elles sont encouragées par les différentes dispositions de l’inspection d’académie qui s’engage dans la promotion des sciences dans les différents établissements. Sur ce nombre important de filles à chercher le baccalauréat, il y a  2894 garçons inscrits. Le total de 5329 candidats dans l’académie de Kolda, est réparti dans 17 jury éparpillés dans la région. Par ces lignes SenCaféActu souhaite bonne chance aux candidats.

2- Renonciation de macky Sall à un 3eme Mandat : Les langues se délient

Apres des mois de suspense et de tension liais à un probable troisième mandat, le president Macky Sall à levé le voile ce lundi soir. Lors de son son message à la nation, le chef de l’Etat a déclaré qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession aux elections présidentielle de 2024. Une décision qui selon lui a été longuement et mûrement réfléchie. Et cela, soutien Macky Sall, même si la constitution lui en donne le droit. Une declaration sagement accueilli par les sénégalais.

Le FSD-BJ de Cheikh Bamba Dieye se félicite du choix de Macky Sall de ne pas briguer un 3e mandat

Le parti du Pr. Cheikh Bamba Diéye à travers un communiqué a applaudi la décision du président de la République de ne pas participer à l’élections présidentielle de 2024.

« Le FSD-BJ se félicite de la décision du chef de l’Etat de ne pas briguer un autre mandat et souhaite que ce discours soit le début d’une désescalade qui fera de la place aux débuts sur les vrais problèmes de la nation, des problèmes au sujet, desquels, la contribution de chaque acteur politique est attendue », peut-on lire dans le communiqué de la formation politique.

Le FSD-BJ a réitéré son engagement envers la population sénégalaise et invite par ailleurs chaque Sénégalais à prendre son destin en main dans les prochaines échéances du 25 Février 2024 pour mettre à la tête du pays celui qu’il faut pour un Sénégal meilleur.

Le FSD-BJ a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées lors des émeutes de début de juin

Présidentielle de 2024 : « C’est hors de portée du Pastef », selon Me Moussa Bocar Thiam

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Me Moussa Bocar Thiam, a magnifié la décision du chef de l’État de se retirer de la course à la présidentielle 2024. Il estime la posture du président Macky Sall conforte également l’élimination d’office de la candidature du leader de Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko.
 
« Ousmane Sonko a joué avec le feu, il a joué avec les institutions, il a fait des erreurs dans sa démarche politique. Il a été le plus surpris de la décision du président Macky Sall. Sa doctrine politique fondée essentiellement sur la violence, sur l’impossibilité d’aller vers une alternance par la voie normale des urnes. Il n’a jamais cru que le président Macky Sall pourrait ne pas se présenter. Pour lui, la seule façon de faire partir le président de la République c’est par la violence et cela l’a amené dans une situation de conflit avec la justice », a déclaré le ministre sur le plateau de Dakaractu.
 
Selon lui, la candidature du président de Pastef n’est plus à l’ordre du jour, car contrainte par des démêlés judiciaires. « Tout le monde sait qu’il ne peut plus être candidat parce que la loi le lui interdit. Il s’est mis dans cette situation en ayant deux (2) décisions de justice. 2024 – 2029 c’est hors de portée du Pastef », a soutenu Me Moussa Bocar Thiam.

Non-candidature de Macky l’émotion été au rendez -vous du coté de ses alliés, un DG a pleuré à chaudes larmes

La décision a été majoritairement saluée au Sénégal et à l’étranger. Parmi beaucoup de partisans du chef de l’État, l’émotion était vive. C’était le cas de Maodo Malick Mbaye.
  Selon L’Observateur, au bout du fil, le directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’outil (Anamo) a craqué et a pleuré à chaudes larmes avant de livrer sa réaction.
Après avoir repris ses esprits, il se confie avoir été submergé par l’émotion avec «la décision de Macky Sall qui le grandit et qui anoblit davantage la pratique politique».

Mimi Touré quant à elle trouve que « C’est une première grande victoire »

Aminata Touré, ancienne collaboratrice du chef de l’Etat, se réjouit de cette décision même si elle estime que Macky Sall devait le faire dès sa réélection en 2019. 

« Mieux vaut tard que jamais. Finalement le Président Macky Sall a fini par accepter que la Constitution ne l’autorisait pas à se présenter une 3e fois. Et ceci par l’extraordinaire mobilisation des démocrates, de la jeunesse notamment », a déclaré Aminata Touré dans une courte vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. 

Pour l’ancien Premier ministre, le Sénégal vient d’avoir « une première victime ». Mais, a-t-il souligné, « il va falloir que nous soyons plus mobiliser pour que nous ayons une élection en 2024 qui soit l’une des meilleures élections organisées dans ce pays ». 

L’ONU salue la décision de Macky qui constitue un « exemple très important pour son pays »

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a exprimé sa « profonde estime » pour le président Macky Sall, qui a pris la décision de ne pas briguer une 3^e candidature en 2024. Il estime que cette décision constitue un « exemple très important pour son pays et pour le reste du monde ».

« Je voudrais exprimer ma profonde estime pour le Président Macky Sall du Sénégal et pour les qualités d’homme d’état dont il a fait preuve. Sa décision constitue un exemple très important pour son pays et pour le reste du monde », a twitté M. Guterres.

3- Campagne de levée de fonds : Wave décaisse et remet 40 millions au groupe Walf

L’opérateur de transferts d’argent Wave a remis au PDG de Wal fadjri, Cheikh Niass, 40 millions de francs CFA. Ce montant représente les fonds collectés à travers ladite plateforme durant la campagne de levée de fonds au profit du groupe de presse fondé par Sidy Lamine Niass lancée à la suite de la mise en chômage technique de ses employés, consécutive à la suspension du signal de sa chaîne de télé (Walf TV).

L’argent avait été bloqué par l’opérateur sur réquisition du ministère de la Communication. D’après Walfnet, repris par L’AS, les fonds en question sont la contribution de 30 000 «Sénégalais lambda». La même source précise que les dons variaient essentiellement entre 1000 et 2000 francs CFA. «Rares sont les transferts de plus de 10 000 francs CFA», souligne le site de Walf, une manière de démentir ceux qui faisaient état de «transactions douteuses faites par des ONG et autres personnes très louches».

4- Médias : Me Moussa Bocar Thiam propose de dissoudre le Cored pour en faire une structure beaucoup plus puissante »

Interpellé sur les cas d’arrestations répétitifs pour les délits de presse des journalistes dont les derniers sont Pape Ndiaye et Serigne Saliou Guèye qui ont finalement bénéficié d’une liberté provisoire, le ministre de la communication, des télécommunications et de l’Economie numérique, Me Moussa Bocar Thiam, s’est dit outré et croit que les journalistes également, devraient  faire preuve davantage de responsabilité dans l’exercice de leur fonction. Pour le ministre tutelle, rien ne peut justifier le fait pour un journaliste de s’attaquer à la vie intime des gens.
 
« On ne peut pas attaquer la vie privée des magistrats. Ce n’est pas possible, je suis désolé », a-t-il souligné lors de l’édition spéciale de Dakaractu consacrée au décryptage de l’adresse à la nation du Chef de l’État de ce 3 juillet. L’autorité a profité de la tribune pour promettre la tenue prochaine des assises de la presse pour repenser la profession journalistique au Sénégal. Interpellé sur des initiatives concrètes tendant au renforcement du Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (Cored) afin d’éviter les arrestations arbitraires des journalistes, Me Moussa Bocar Thiam a plaidé pour une revue profonde du conseil.
« Est-ce qu’il ne faudrait pas dissoudre le Cored pour en faire une structure beaucoup plus puissante parce qu’il doit jouer son rôle pleinement », a-t-il confié en insistant sur son caractère de paternité pour la profession de journaliste. 
Félicitant le président nouvellement réélu du Cored qui rempile pour un second mandat, le ministre l’a tout de même invité à plus de rigueur dans sa tâche. « J’appelle Mamadou Thior et son équipe de faire preuve de fermeté surtout dans un contexte électoral », a soutenu le ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique, Me Moussa Bocar Thiam.

5- Des maîtres coraniques demandent la libération d’oustas Assane SECK

Cela fait deux mois que le maître coranique et prêcheur, Oustaz Assane Seck est entre les liens de la détention pour le délit d’appel à l’insurrection. Une situation que  regrettent ses proches et collègues maîtres coraniques qui appellent à la diligence du président de la République pour sa libération. Ce, du fait de son comportement exemplaire. Un plaidoyer formulé, hier, au cours d’une rencontre avec la presse à Pikine en présence même de la famille du détenu.

Animant la conférence de presse, Oustaz Alioune Fall, «demande la libération de Oustaz Assane Seck. J’interpelle le  président de la République, seul garant de toutes les institutions pour permettre à Oustaz Assane Seck de retrouver sa famille, ses enfants et ses élèves».

Lui emboitant le pas, Oustaz Ndiaga Diop, un autre maître coranique ajoute que «la place de Oustaz Assane Seck n’est pas la prison mais au niveau de son daara pour participer à l’éveil des consciences face aux dérives de la société. Oustaz Assane Seck a été incompris dans son discours. Il ne faisait pas un appel à l’insurrection. Mais il alertait sur les risques de violence dans le pays. Et aujourd’hui, l’histoire lui a donné raison avec les morts d’hommes et les pillages. Donc Oustaz Seck n’est pas un homme violent. C’est un homme de paix qui œuvre pour que cette stabilité s’éternise par le dialogue». Oustaz Diop demande la clémence du chef de l’Etat qui vient d’accomplir son devoir de pèlerin dans les lieux saints de l’Islam.

La Redaction de SenCaféAtu