Condamnation de Sonko : Vague d’indignations sur les réseaux sociaux

Fin de l’affaire communément appelé « affaire Sweet Beauty » ou encore « Affaire Adji Sarr Sonko. » Jugé le 23 mai dernier après plusieurs reports, le verdict à été rendu ce jeudi 1er juin 2023 comme prévu. Ousmane Sonko a depuis le début de cette longue procédure qui a démarré en février 2021, dénoncé un « complot » pour l’écarter de la présidentielle prévue en février 2024. Comme par miracle, la justice sénégalaise vient de donné raison au leader de Pastef. Ousmane Sonko puisque c’est de lui qu’il s’agit a été innocenté. Il a été acquitté pour les délits dont il a été accusé par la masseuse Adji Sarr, notamment, viol répétés et menace de mort. Le hic dans cette affaire, est que le maire de Ziguinchor a écopé d’une peine de 2ans pour corruption de jeunesse et une amande de 600. 000Fcfa en plus de 20 millions qu’ils (Sonko et Ndeye Khady) devront verser à Adji Sarr pour dommage et intérêts. Un verdict jugés injuste pour les partisans, sympathisants et soutiens du leader des patriotes.

Pour MiMi touré : « Le verdict contre @SonkoOfficiel n’a pas retenu les deux chefs d’accusation de départ, ceux de viol et menaces de mort. Par conséquent, cette condamnation à deux ans ferme est des plus injustes. Je renouvelle ma solidarité à Ousmane Sonko et aux militants de PASTEF. »

Quant a Seydi Gassama : « Pendant plus de 2 ans, on nous a parlé de viole et de menace de mort avec une arme. Lors du procès, dans son réquisitoire et pour la première fois, le procureur sort le délit de « corruption de la jeunesse » qui est retenu par le juge pour condamné. Ainsi va le Sénégal depuis 2012″

Fatou Blondin : « Instruction pour viol et menaces de morts et verdict pour corruption de jeunesse. Le juge a fait une substitution de fait et de droit. Ce chef d’inculpation n’a pas de base légale et n’a été retenu que le jour du verdict => la décision du juge est illégale et arbitraire. »

Khalifa Sall : « Le verdict rendu par la chambre criminelle dans le procès du leader du parti PASTEF, révèle, une nouvelle fois, la transformation de la justice en un outil de manipulation politique. La condamnation de Ousmane SONKO à deux ans de prison ferme, malgré l’acquittement pour les faits de viol et menaces de mort, est une nouvelle manœuvre judiciaire dont le but ultime est de perpétuer le processus d’élimination d’adversaires politiques. Nous devons en finir, définitivement, avec ces dérives qui soulèvent de sérieuses questions quant à l’intégrité de notre démocratie. Je dénonce, fermement, cette parodie de justice et appelle à la mobilisation de tous les citoyens pour le respect du droit et des valeurs démocratiques. »

Nathalie Yamb : « J’espère que les avocats d’Ousmane Sonko vont poursuivre Adji Sarr et ses donneurs d’ordre pour diffamation, accusations mensongères et assassinat de caractère. J’espère que les organisations féministes vont poursuivre et/ou publiquement condamnér Adji Sarr pour avoir porté un préjudice énorme à toutes ces femmes qui sont vraiment victimes de viol. »