Top 5 du 26 Mai 2023

1- Assemblée nationale : Echanges houleux entre Guy Marius Sagna et Antoine Diome

Le Premier ministre Amadou Bâ était à l’Assemblée nationale ce jeudi pour répondre aux questions d’actualités soulevées par les députés. Il a été interpelé par l’honorable Guy Maris Sagna qui a dénoncé les cas de « tortures dans les prisons et les multiples arrestations ».

Il leur a demandé pourquoi des «nervis» opèrent à côté des hommes de tenue et pourquoi les journalistes sont brutalisés au cours des manifestations. Le député, qui a aussi mis sur la table la question de la torture de détenus, s’est ensuite attaqué à Antoine Félix Diome qu’il accuse d’avoir diffusé des «mensonges d’Etat» dans ses communiqués de presse sur la mort de manifestants, notamment à Ngor et à Keur Massar.

«Ce qu’on a vu ici, ce sont des critiques, des insultes et des paroles indécentes…  ay critiques, (ay saga ak ay kadou you andoul ak worma)», a répliqué Antoine Félix Diome. Pour lui, la pratique du maintien de l’ordre n’a pas changé au Sénégal. C’est plutôt la manière de manifester qui a changé, dit-il. «Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est de la méchanceté,  de l’inimitié. La doctrine du maintien de l’ordre n’a pas changé. Ce qui  a changé, c’est la manière de manifester.  Ce qui a changé, c’est le discours de haine, le discours de violence. Un homme responsable n’envoie pas les enfants pour qu’ils aillent s’attaquer à des forces de l’ordre, des brigades de gendarmerie, des commissariats», a répliqué le ministre de l’intérieur.

2- Assemblée nationale : Le député Birame Soulèye Diop interpelle le ministre de l’Intérieur sur «l’usage d’armes à feu par des FDS»

Le député Birame Soulèye Diop a interpelé jeudi à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur sur « l’usage d’armes à feu par des forces de l’ordre de l’ordre sur des manifestants ». Il a évoqué les cas de la jeune fille tuée à Ngor lors de violentes manifestations et celui du jeune garçon Amadou Keita à Keur Massar. En route, il a demandé des éclairages sur la disparition des soldats Didier Badji et Fulbert Sambou.

2- Tribunal de Dakar : Un juge insulté puis tabassé

Une scène insolite s’est déroulée au tribunal de Dakar. Un homme, visiblement en état d’ébriété, a proféré des insultes à l’encontre d’un juge avant de le frapper à coups de poing.

Le seul tort du magistrat était d’avoir essayé de raisonner M. S., qui causait des troubles au tribunal de Dakar. Le perturbateur a été appréhendé par les policiers de la Division des investigations criminelles.

Lors de son interrogatoire, il a admis avoir agressé le magistrat. Cependant, M. S. a justifié son acte en affirmant qu’il était sous l’emprise de l’alcool. Placé en détention provisoire, il a été jugé pour outrage envers un magistrat.

3- Primes impayées des vainqueurs du CHAN et de la CAN U20 : Le ministère des Sports donne les raisons du retard de paiement

Les joueurs de l’équipe nationale locale, vainqueur du CHAN, et ceux de la sélection des moins de 20 ans qui ont gagnés la CAN, n’ont toujours pas reçu des primes promises par le ministère des Sports, rapporte le journal l’Observateur dans sa livraison de ce vendredi.

D’après la même source, l’Etat du Sénégal doit encore une prime de 5 millions de Fcfa à chaque joueur de l’équipe nationale de football réservée aux locaux, vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Et 3 millions de Fcfa pour chaque joueur de l’équipe nationale des moins de 20 ans, vainqueur de la CAN de la même catégorie, qui participe actuellement à la Coupe du monde en Argentine.

Selon les informations de l’Observateur, les joueurs et membres de l’encadrement ont reçu les 10 millions de prime spécial promis par le Président Macky Sall.

Toujours selon le journal, la prime encore impayée est celle promise par le ministère des Sports. Après avoir reconnu l’existence de ces primes impayées, un collaborateur de l’ancien ministre des Sports de Yankhoba Diatara renseigne que les états financiers étaient déjà faits et que tout était prêt pour procéder au paiement. Malheureusement, le changement de ministre a retardé l’échéance.

Mamadou Ngom Niang explique que l’autre retard de paiement est dû  à un problème lié au fait que beaucoup d’ayants droit n’avaient pas à l’époque des comptes bancaires. Le DAGE promet que si tout se passe bien, les joueurs recevront leur argent dans les jours à venir. D’après lui, la question des primes sera bientôt réglée.

4- Difficultés lors des examens des sages femmes et infirmiers : Le Coseps en réunion d’urgence ce samedi

Le Coseps en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur annonce une rencontre de restitution, ce Samedi 27 Mai 2023 à partir de 11 heures au Restaurant Yuma sur les deux voies de Sicap Amitié. Selon nos confrères de Xalima qui cite un communiqué, la rencontre est due suite aux problèmes liés aux examens de Certification Diplôme d’Etat d’infirmier et de Sage Femme d’Etat

“Suite aux difficultés constatées lors des examens de certification de Diplôme d’Etat d’infirmier et de Sage Femme d’Etat, le Collectif Sénégalais des Établissements Privés de Santé (COSEPS), en Collaboration avec la Direction des Ressources Humaines du Ministère de Santé organise une réunion de mise en niveau pour présenter les correctifs aux dysfonctionnement  notés”, lit-on dans le document 

5- Prison de Rebeuss : 250 détenus de la chambre 9 sans eau depuis 4 jours (FRAPP)

Les prisonniers de la chambre 09 de la prison de Rebeuss sont restés quatre (04) jours sans eau, informe le secrétariat exécutif national du FRAPP, ajoutant que certains prisonniers ont été obligés d’acheter des bouteilles d’eau minérale de 10L pour prendre leur douche. 

Le FRAPP dénonce cette situation et interpelle le directeur de l’administration pénitentiaire et le ministre de la Justice. « Au lieu de défendre la 3e candidature illégale et illégitime du président Macky Sall, le ministre de la justice devrait se soucier de la situation des prisonniers », informe l’organisation.

Guy Marius Sagne et Cie dénoncent « la surpopulation carcérale dans cette chambre 09 de Rebeuss avec 250 prisonniers dont certains restent des mois sans se coucher ». 

À la chambre 10, un détenu du nom de Babacar Fall a été « torturé ». Il est présentement à l’infirmerie. Le FRAPP rappelle à l’administration pénitentiaire que le Sénégal a signé des conventions internationales contre la torture. 

La Rédaction de SenCaféActu