Top 5 du 25 Mai 2023

1- Accident sur la VDN ce jeudi, la victime dans un état critique

Ce jeudi, un accident a eu lieu sur la VDN, près du cimetière de Saint Lazare. Selon les informations rapportées par Dakaractu, un conducteur de moto Jakarta qui partait au travail a heurté de plein fouet un piéton qui tentait de traverser la route. L’accident a eu lieu vers 8h45. Le piéton victime de l’accident, est dans un état critique. Il a été évacué par l’ambulance du SAMU. Le conducteur de Jakarta qui est de nationalité béninoise, est heureusement sorti indemne de l’accident.

2- Daouda Gueye et Cie libérés, Seydi Gassama dénonce la méthode de leur arrestation

L’activiste Daouda Gueye membre de Frapp et militant de Pastef parti de Ousmane Sonko et ses camarades sont libres depuis hier. Seydi Gassama de Amnesty International Sénégal dénonce la méthode de leurs arrestations.

« Les images de l’arrestation de Daouda Gueye, un professeur de philosophie dans un lycée d’enseignement public et activiste bien connu des sénégalais, en pleine nuit par des gendarmes en civil à bord d’un véhicule civil non immatriculé sont choquantes », a expliqué Seydi Gassama

Pour rappel Daouda Gueye et ses camarades ont été arrêtés lundi, veille du procès Adji Sarr Ousmane Sonko à Pikine. Après son arrestation sa chambre a été visité par des gens non identifiés.

3- Gabon : La nomination d’un Sénégalais au SEEG crée la polémique

Ousmane Cissé, ancien dirigeant de la chaîne panafricaine Label appartenant à l’homme d’affaires Mactar Sylla, a été nommé nouveau directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

Cette nomination a eu lieu lors du conseil d’administration de l’entreprise le 22 mai 2023. En tant qu’expert en comptabilité, finance et fiscalité, avec une vaste expérience dans l’administration et la gestion des organisations, le Sénégalais succède à Gustave Aimé Mayi à ce poste.

Cette nomination note Senenews, est loin de faire consensus, certains appelant immédiatement à la démission du nouveau directeur général, affirmant qu’il existe des Gabonais compétents méritant d’occuper de tels postes de responsabilité dans leur pays.

4- Journalistes persécutés : Aliou Tine plaide Pour « une presse qui refuse de céder à la peur »

Les droits de l’hommiste et autres Sénégalais épris de justice restent préoccupés par les restrictions liées à la liberté d’expression. Des journalistes, à tout-va, sont convoqués à la police. Les derniers en date, Serigne Saliou Gueye, directeur de publication du journal ‘Yoor Yoor’, bénéficiant d’un retour de parquet mercredi, Modou Ndiaye, administrateur de Bambey TV, placé ce mercredi sous mandat de dépôt , de même que  Maty Sarr Niang.

Dans un poste sur son compte Twitter, Alioune Tine apporte son soutien au monde de la presse. « La convocation, à la police, du journaliste Serigne Saliou Guèye vient allonger la longue liste des atteintes graves face à la liberté de presse. Je lui apporte mon soutien et l’encourage à continuer son travail malgré les pressions et intimidations qui sapent les fondements démocratiques de notre société », a twitté Alioune Tine.

Le fondateur du think tank Afrika Jomcenter de réaffirmer son « engagement en faveur d’une presse libre et indépendante qui refuse de céder à la peur et promeut un débat public sain et équilibré ».
Pendant ce temps, la Coordination des Associations de presse (CAP) se réunit ce jeudi à la Maison de la presse pour la conduite à tenir.

5- Viol présumé sur Adji Sarr : « Je le jure sur le Saint Coran, il ne s’est rien passé entre la fille et moi », Ousmane Sonko

Apres deux ans de vive tension le procés pour viol presumé et menace de mort opposant Ousmane Sonko, le leader de pastef et candidat à la presidentielle de 2024 à finalement eu lieu ce Mardi 23 mai 2023. Explicant les raisons de son absence à ce procés qui à tenu tout un peuple en allaine et causant la morts de plusieurs jeunes, le leader de Pastef est formel. « Je n’ai jamais négocié, mais j’ai exigé des conditions légales parce que j’ai toujours été victime de persécution. Ce sont de hauts responsables de la justice qui ont haussé le ton. C’est pourquoi ils ont changé de fusil d’épaule, sinon ils allaient continuer dans leur forcing et créer le chaos dans le pays car j’ai décidé de ne plus me laisser brutaliser gratuitement », révèle Ousmane Sonko lors d’un Live dans son compte Facebook.

 Le Maire de Ziguinchor balayé d’un revers de mains les accusations qui pèsent sur lui.
« Je le jure sur le Saint Coran, il ne s’est rien passé entre la fille et moi. Celui qui jure sur le Saint Coran qu’il y a eu viol, il sera maudit parce qu’il n’aura pas dit la vérité. Il n’y a pas de preuves présentées à la barre parce qu’il n’y a rien du tout. Je ne manque pas de choix de femmes. Il n’y a jamais eu de relations avec elle », lance Ousmane Sonko.

La Rédaction de SenCaféActu