Top 5 du 23 Mai 2023

1- Procès Adji Sarr-Sonko : Debout à la barre depuis plus d’une heure, le juge refuse une chaise à Ndeye Khady Ndiaye enceinte de 8 mois

C’est un refus catégorique que le juge a servi aux avocats de Ndeye Khady Ndiaye qui demandent une chaine pour leur cliente, enceinte de huit (8) mois. Me Ndeye Fatou Touré très en colère à cause de cette décision du président du tribunal, a bouder la salle avant de se reprendre quelques minutes après.

Dans cette affaire de viols et menaces de mort où est accusé Ousmane Sonko, l’ancienne patronne du salon de massage, est poursuivie pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, complicité de viol et incitation à la débauche. 

2- Procès Adji Sarr -Sonko : Le Juge retient l’affaire, les avocats de Sonko n’auront pas droit à la parole

Le juge Moustapha Fall a décidé de retenir l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, en dépit des différentes demandes de renvoi formulées par les avocats de la défense. Il a par ailleurs rappelé les dispositions de l’article 308 du code de procédure pénale qui affirme que Sonko n’étant pas présent, ses avocats n’ont pas droit à la parole.

Le Président d’audience a en outre rappelé que  la procédure a été respectée ainsi que les droits de la défense. Dans cette affaire, Sonko est poursuivi pour viols et menaces de mort sur Adji Sarr, employée d’un salon de beauté de la capitale.

Il était toujours à Ziguinchor mardi matin, quelques instants avant le début de l’audience. L’autre prévenue Ndèye Khady Ndiaye, qui est apparue en état de grossesse, est poursuivie pour diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs complicité de viol et incitation à la débauche. 

3- Cour d’appel de Dakar : Falidou Keita jugé le 30 mai

Bonne nouvelle pour Fadilou Keita. Le responsable du parti Pastef arrêté en décembre 2022, sera jugé le 30 mai prochain devant la Cour d’appel de Dakar.

Dans un avis d’audience datée hier lundi dont Emedia détient copie, la chambre d’accusation informe les avocats de Fadilou Keita que l’appel contre une ordonnance de refus de mise en liberté provisoire qu’ils avaient formulé dans l’affaire ministère public contre leur client est inscrite au rôle de la chambre d’accusation pour y être appelée à l’audience du 30 mai 2023 à 10 heures 00 minute.

Pour rappel, Fadilou Keita, membre de cabinet de Pastef et non moins Coordonnateur du « Nemmeeku Tour » a été arrêté mercredi 7 décembre 2022, dans la matinée sur ordre du procureur. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles conformément aux articles 80 et 255, dans l’affaire concernant l’Adjudant-chef de la gendarmerie nationale, Didier Badji, porté disparu et le sergent de l’Armée nationale Fulbert Sambou, décédé de façon mystérieuse. 

4- Tension à la Mairie de Dakar : Le préfet demande la dissolution du Conseil municipal

Une réunion du Conseil municipal de la mairie de Dakar s’est tenue hier lundi. La rencontre qui s’est déroulée en l’absence du premier adjoint, Abass Fall de Pastef Les Patriotes, a été l’occasion pour remplacer Palla Samb et Me Ousmane Sèye, tous les deux décédés récemment. 

Venu assister à la réunion, le préfet de Dakar a exigé la dissolution du bureau du Conseil municipal pour non respect de la parité. Mor Talla Tine puisque c’est de lui qu’il s’agit, a demandé la tenue d’une autre rencontre le plus rapidement possible pour régler le problème, rapporte « Les Echos ».

Pour rappel, le problème de la parité au sein du bureau municipal avait fait l’objet de débat. La cour d’Appel de Dakar avait été saisie par le Réseau de veille (RNVA) et d’alerte pour le respect effectif de la parité et le Conseil sénégalais des femmes (Cosef). 

En réponse, le maire Barthélémy Dias avait dit que c’est la même situation qui prévalait à l’Assemblée nationale avec un président homme et un 1er vice-président homme et qu’en conséquence, il ne se plierait pas à cette décision de la Cour d’Apel de Dakar.

5- Les diplômés sans emploi interpellent le président Macky Sall

Dans un communiqué signé de leur Coordonnateur Nzale Yves, le Regroupement des Diplômés Sans Emploi du Sénégal (RDSES) se joint à la douleur des familles éprouvées par les pertes en vies humaines suite aux affrontements qui tiennent en haleine le peuple sénégalais. 

Le RDSES appelle toute la classe politique à «  plus de responsabilité pour la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale sans lesquelles la quête d’emploi serait beaucoup plus laborieuse et hypothétique pour les jeunes diplômés sans emploi ».

Face à la précarité et au désespoir que vivent les diplômés, le Regroupement des Diplômés Sans Emploi du Sénégal rappelle le Président de la République Macky SALL, la « nécessité d’organiser une concertation nationale sur l’emploi dans cet élan d’appel au dialogue lancé à toutes les intelligences et énergies du pays ». Nzale Yves et Cie restent « convaincus que seule une démarche inclusive de concertation avec les milliers de travailleurs informels et chercheurs d’emploi peut favoriser la formulation de solutions concrètes à la détresse d’une jeunesse qui se livre toujours à l’émigration irrégulière ».

« Nos appels répétés depuis 2021 à la concertation sur l’emploi ainsi que nos multiples demandes d’audience auprès du chef de l’Etat sont restés infructueux. Cette posture pose problème aux milliers de licenciés et stagiaires surexploités qui demandent plus d’attention et de considération des autorités. Au moment où des centaines de jeunes diplômés sans emploi sont une fois de plus mobilisés pour les besoins du recensement général de la population et l’habitat, plusieurs segments de la société se succèdent au palais de la République pour soumettre leurs plaidoyers. Le regroupement réitère son souhait légitime de discuter avec le Chef de l’Etat de la situation des milliers de jeunes sénégalais condamnés au sous-emploi et à l’emploi précaire malgré les innombrables sacrifices et investissements consentis pour suivre et survivre aux curricula de l’enseignement et de la formation », disent-ils dans un communiqué.

Dès lors, le diagnostic de la question de l’emploi au Sénégal reste, selon eux, « symptomatique de certaines pratiques dénoncées depuis maintenant dix années par le RDSES. Les recrutements dans la fonction publique doivent se faire sur des bases privilégiant les diplômés qualifiés pour atteindre les objectifs de performance de notre administration publique. De même, l’accès au financement reste encore un calvaire pour les jeunes diplômés porteurs de projets d’entreprenants », insistent-ils. 

Le RDSES fustige les « décalages inexpliqués » entre les instructions du Président de la République et la matérialisation par ses services. Le programme << XEUYU NDAW GNI >> a permis la formation et la signature de contrats de stage pour de jeunes diplômés. Toutefois, il faudrait renforcer son budget pour la prise en compte du plus grand nombre de bénéficiaires et surtout le renforcement des capacités des entreprises bénéficiaires qui en retour pourront devenir de véritable employeur.

Le regroupement a toujours œuvré par des plaidoiries auprès des autorités pour l’insertion des diplômés sans emploi Parallèlement aux attentes qu’ils nourrissent quant à la convocation d’une concertation nationale sur l’emploi. « Nous envisageons également d’initier une rencontre sur l’emploi à laquelle toutes les parties prenantes et forces vives seraient invitées DIPLÔME EMPLOI DIGNITÉ », soutiennent-ils.

La Rédaction de SenCaféActu