Top 5 du 13 MAI 2023

1- Politique : Le dialogue national fixé au 28 mai 2023

Selon des informations en possession de la rédaction de dakarposte, repris par SansLimtes, la date du 28 Mai prochain a été finalement calée pour le  dialogue national à l’actif du chef de l’Etat, Macky Sall. Du moins, sauf revirement.

Un évènement tant attendu compte tenu de la situation connue de tous sous nos cieux, à quelques mois de la décisive Présidentielle,  marquées par nombre de clashs et de déclarations assassines, entre autres surprenants coups de Jarnac.

 Bref, l’heure sera désormais, du moins en apparence ,à l’apaisement. 

dimanche 28 Mai, au palais de la République se tiendra le dialogue national, en l’absence bien évidemment de l’opposant Ousmane Sonko. Qui, sans l’ombre d’un doute, brillera par son absence. Hormis, le chef de file du parti Pastef, Déthié Fall, Aminata Touré, le « Pur » entre autres. Nous osons espérer que cette rencontre permettra aux uns et aux autres d’exprimer librement leurs divergences aux fins de  décrisper l’atmosphère au Sénégal. 

2- Elections locales : Les Mauritaniens appelés aux urnes ce samedi

Les Mauritaniens sont appelés aux urnes ce samedi 13 mai pour élire leurs députés, conseils régionaux et municipaux, lors du premier scrutin depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed Ould Ghazouani en 2019. Près de 1,8 million d’électeurs sont concernés et pourront choisir parmi les vingt-cinq formations politiques en lice.

Au total, 176 députés, 15 conseils régionaux et 238 conseils municipaux seront élus à l’issue du vote. Un second tour est prévu le 27 mai pour la moitié des députés de l’Assemblée nationale. Cette élection est considérée comme un test pour Mohamed Ould Ghazouani en vue de la présidentielle de 2024, mais la majorité présidentielle devrait largement l’emporter.

3- Rufisque : Plus de 40 migrants clandestins périssent en mer

Drame à Rufisque. Plus de quarante migrants clandestins issus des quartiers de Merina, Thiawlène, Thioko, Diokoul ont péri en mer. Une pirogue partie de Rufisque, courant juillet dernier, avec à son bord plus de 40  migrants clandestins n’est jamais arrivée sur les côtes espagnoles à ce jour.

Les familles qui, depuis 10 mois, espéraient retrouver leurs fils, ont vite déchanté. Les quatre organisateurs du trafic de migrants arrêtés par la Dnlt ont confié que les quelque 40  migrants irréguliers ont tous péri en mer. Les occupants de la pirogue sont tous morts.

Le cerveau du trafic P.D.D renseigne que les victimes avaient déboursé entre 200 000 et 500 000 FCFA pour faire partie du voyage. La poursuite de l’enquête de la Dnlt a permis de mettre la main sur El S. F, un membre du réseau de trafic de migrants.

4- Bracelet électronique ; « Le Sénégal possède un stock de 1000 bracelets dont 50 posés », ministre de la justice

Ismaila Madior Fall, ministre de la Justice, a pris part hier vendredi, à la journée de partage et de sensibilisation sur le bracelet électronique. Dans son speech, le Garde des Sceaux est revenu sur l’importance des bracelets électroniques.

Selon lui, l’objectif de cette rencontre est d’amener les journalistes et les acteurs de la société civile à mieux cerner le cadre juridique, technique et institutionnel lié au port du bracelet électronique afin de contribuer à son appropriation par les populations. Ecartant toute mesure tendant à humilier ou à rabaisser les bénéficiaires, le Garde des Sceau est d’avis que le bracelet électronique est un instrument de lutte contre la délinquance et la récidive ,mais également un gage de sécurité pour la population. Il limite et surveille les déplacements des bénéficiaires sous le coup de la loi.

Le Garde des Sceaux a aussi indiqué au cours de cet atelier que le Sénégal possèderait un stock de 1000 bracelets électroniques dont 50 déjà posés. Par ailleurs, il a indiqué qu’une personne n’est placée sous bracelet électronique que par ordonnance du juge d’Instruction ou du Procureur de la République. Ne sont pas concernés par ce nouveau procédé, les personnes poursuivies ou condamnées pour détournement de deniers publics ou délits douaniers », a précisé Ismaila Madior Fall sur les colonnes du journal l’Observateur.

5- Manifestation du F24 : Une force révélée, des faiblesses distinguées

Le F24, au regard de sa mobilisation qui a vraiment réussi et à tout point de vue, se révèle donc comme une véritable force contraignante, conduite par la société civile et des ténors du landerneau politique et soutenus en cela par des forces discrètes, comme certains hommes du patronat sénégalais, d’autres des ONG, tous apportant discrètement l’appui financier afin de donner des points d’équilibre à cette force révélée et debout face au Président Macky Sall, mais aussi à tout son régime.

C’est donc une force qui s’est révélée hier. Une force de mobilisation devant plusieurs enjeux pour ne pas dire deux. D’abord, il y a l’enjeu des procès d’Ousmane Sonko et l’enjeu de la présidentielle de 2024. Il faut donc noter, que face à ces deux enjeux, chaque membre du F24 a donc son objectif qui peut être différent des autres et bonjour les divergences devant ce qui pouvait être l’essentiel pour eux : obliger Macky Sall à ne pas être candidat. Malheureusement, il y a le ver dans le fruit.

En effet, devant le fait réel qui fait que le F24 est une force qui peut faire mal, il faut aussi noter, ses faiblesses qui ont bien émaillé cette première sortie de ce mouvement qui veut faire face à Macky Sall. La coalition Yewwi Askan Wi étant fissurée en est, en grande partie l’origine, mais surtout le duel de gladiateurs qui oppose Ousmane Sonko à Barthélémy Dias. Le premier nommé reproche à Barthélémy Dias sa rencontre avec Macky Sall et libère sa garde sur le derniers nommé et Barth’ oppose sa force contre Sonko qui ne serait intéressé que par sa survie politique et jamais par celle des autres, surtout celle de Khalifa Sall qui n’est pas encore éligible. La divergence prend forme et s’est bien ressentie ce vendredi avec des hués des militants de Pastef à l’endroit de Khalifa Sall, le seul Patron de Barthélémy Dias…

Les faibles du F24 restent donc la division interne qui le mine, la pluralité des enjeux. Deux fronts face à un seul « ennemi » organisé et qui déroule son programme. Les dés sont déjà jetés et rien ne semble désormais arrêter la machine surtout face au traitement qui a été réservé à Khalifa Sall. Barthélémy Dias a dû pleurer sur sa chaise hier, ah oui très certainement

La Rédaction de SenCaféActu