1- Ramadan débuté à l’unisson : « C’est un beau présage… », selon Abdoul Mbaye
C’est parti pour 29(ou 30 jours) d’abstinence et d’endurance dans l’accomplissement d’œuvres pieuses. En effet, les musulmans Sénégalais démarrent le jeûne du mois de ramadan aujourd’hui et à l’unisson. Un fait qu’était devenu rare ces dernières années. Dans un tweet, ce jeudi, Abdoul Mbaye a indiqué qu’il s’agit d’un beau présage.
« C’est à l’unisson que la communauté musulmane du Sénégal entre dans ce mois béni de Ramadan. C’est un beau présage. Et c’est à tous nos sœurs et frères musulmans que je souhaite un mois de piété, de pardon, de pénitence, de prières et de dévotions acceptés« , a notamment tweeté l’ancien Premier ministre.
2- Arrestation de leurs camarades : Les élèves dans les rues de Dakar
Ce jeudi plusieurs élèves ont envahi les rues de Dakar pour réclamer la libération de leurs camarades arrêtés lors des évènements du 16 mars dernier en marge du procès en diffamation qui oppose Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang.
Pour exiger la libération de leurs camarades, les potaches ont procédé au délogement des élèves de certains établissement du public et privé. Ils sont une centaine à sillonner les rues de la capitale passant dans certains établissements scolaires pour faire sortir leurs camarades. Les apprenants ont délogé les élèves du Lycée Kennedy, Blaise Diagne, Saldia, Saint-Pierre…
3- Déféré : Le maire Keur Massar face au procureur ce jeudi après-midi
Le maire du département de Keur Massar, Mouhamed Bilal Diatta se trouve présentement au Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye où il a été déféré ce jeudi. Selon la RFM, il fera face au procureur dans l’après-midi.
L’élu local a été placé en position de garde à vue mercredi. Il est poursuivi pour « atteinte à la sûreté urbaine de l’Etat ».
En effet, c’est à la suite d’un live qu’un avis de recherche a été lancé contre Mouhamed Bilal Diatta, élu maire sous la bannière de Yewwi Askan Wi. Dans une vidéo, le membre de Pastef Les Patriotes, a appelé les jeunes à la résistance ce, après que trois responsables de Pastef dont le coordonnateur de « Magui Pastef » aient été arrêtés pour divers délits.
4- La conférence de presse de la coalition Yewwi Askan Wi à nouveau reporte
La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a de nouveau reporté sa rencontre avec la presse. En effet, la première conférence de presse qui était prévue mardi 21 mars 2023 à 17 h au siège de PRP, avant d’être reportée à ce jeudi 23 mars.
Si le premier report était lié au rappel à Dieu, du maire Fann/ Point E Amitié, Palla Samb, membre de Yewwi Askan Wi, le deuxième report de ce jeudi est, selon Déthié Fall et Cie, « indépendant » de leur volonté.
5- Arrestation dans les rangs de l’opposition : Seydi Gassama hausse le ton
Le Directeur de Amnesty International, Section Sénégal, n’a pas mâché ses mots, en s’adressant au chef de l’Etat sénégalais ce jeudi, via ses réseaux sociaux, alors que les arrestations dans les rangs du parti Pastef continuent.
Selon Seydi Gassama, le Sénégal a cessé d’être une vitrine démocratique en Afrique. « Monsieur le Président Macky Sall, le Sénégal n’est plus un État de droit de référence en Afrique ni une démocratie exemplaire. L’État de droit est aujourd’hui en danger et la vitrine démocratique sénégalaise ne cesse de se lézarder », écrit-il.
Monsieur le Président Macky Sall, le Sénégal n’est plus un État de droit de référence en Afrique ni une démocratie exemplaire. L’État de droit est aujourd’hui en danger et la vitrine démocratique sénégalaise ne cesse de se lézarder.
Le défenseur des droits humains de poursuivre: « La situation des droits humains au Sénégal est préoccupante comme le prouvent les rapports de RSF, Freedom House, AI et du département d’Etat américain. Trois Procédures Spéciales de l’ONU ont écrit à votre gouvernement au mois de septembre pour exprimer leurs préoccupations ».
Avant de demander au président de la République de revoir sa copie en matière de restrictions des libertés. « Respectez les droits humains des sénégalais. Mettez fin aux arrestations et détentions arbitraires de journalistes, d’opposants politiques et d’activistes ainsi qu’au recours excessif de la force par la police et la gendarmerie lors des opérations de maintien de l’ordre », a-t-il lancé.
La Rédaction de SenCaféActu
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