Top 5 du 4 Mars 2023

1- Ambassade de la Tunisie au Sénégal : Guy Marius Sagna et d’autres activistes interpellés par la police

Alors qu’ils étaient venus à l’ambassade de la Tunisie à Dakar pour déposer une lettre de protestation contre ce qu’ils appellent « la chasse aux noirs en Tunisie suite aux propos jugés racistes et négrophobes du Président tunisien. » Le député Guy Marius Sagna et plus de 15 autres activistes ont été arrêtés ce samedi matin par la police.

En effet, suite aux propos et traitements négrophobes provoqués par le président tunisien », le Frapp qui condamne ave la dernière énergie ces propos de Kai Saïed tien « le gouvernement tunisien pour responsable de tout ce qui arrive aujourd’hui aux Noirs en Tunisie. » Sur ce, Guy Marius Sagna et ses camarades exigent : « des excuses du président tunisien, l’arrêt de toutes les mesures négrophobes prises en Tunisie, la protection par l’État tunisien de tous les Noirs qui sont en Tunisie ».

Pour rappel, un rassemblement de protestation etait prévue ce samedi à 10heures devant l’Ambassade, mais le préfet de Dakar à interdit le rassemblement pour les motifs suivants : « risques de troubles à l’ordre public » et « entrave à la libre circulation des personnes et des biens ». 

2- Placé en garde à vue : Le journaliste Pape Ndiaye présenté au juge ce lundi

Suite à sa convocation par la sureté urbaine, le journaliste Pape Ndiaye (Walf) a été placé en garde à vue ce vendredi. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et outrage à magistrats. L’ors de son audition rapporte Libération, les enquêteurs ont demandé au journaliste d’apporter les preuves de ses informations selon lesquelles dix-neuf substituts du procureur avaient demandé le classement sans suite de l’affaire Sweet Beauty qui a été renvoyée devant la chambre criminelle.
Le journaliste de déclarer qu’il tient ces informations de ses sources. Toutes fois, les policiers lui ont invité par la suite de révéler celles-ci, mais, signal le journal, le chroniqueur judiciaire a répondu que la déontologie journalistique le lui interdit. Par ailleurs, Pape Ndiaye a été entendu en présence de ses avocats, Mes Moussa Sarr et Abdi Nar Ndiaye.
Le Journaliste, chroniqueur de Walf sera présenté au procureur de la République lundi.

3- Formation de journalistes : Idrissa Seck octroi 7 millions à l’Association de la presse locale (Apl) de Thiès.  

Sollicité par la presse locale pour la formation de ses membres, Idrissa Seck, président du parti Rewmi a reponu favorablement à la demande de l’Apl. En effet, l’ancien maire de Thiès gratifié une première subvention de 7 millions F CFA à l’Association de la presse locale (Apl) de Thiès.  
Le montant a été viré dans le compte bancaire de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (Iseg). Selon le journal L’AS, le président du Cese ne compte pas s’arrêter là, il a aussi promis de payer la deuxième tranche qui lui s’élève à 5 millions F CFA, à la fin de ce mois de mars, cette fois ci, pour la formation à l’Institut panafricain de journalisme (Ipaj).  
Selon le journal, qui cite Ousseynou Gueye, conseiller spécial d’Idrissa Seck, le président du Cese, qui a apprécié d’être sollicité par la presse locale pour les besoins de formation, encourage une telle approche.

4- Tout comme Pape Ndiaye Walf : Seydou Ba Kopar express fera face au juge ce lundi

Arrêté par la Sûreté urbaine (SU) dans le cadre de l’affaire Hannibal Djim, Seydou Ba, un des actionnaires de la fintech Kopar express, n’a pas encore fait face au juge du 2e cabinet. Déféré ce vendredi, le mis en cause a bénéficié d’un retour de Parquet. Son audition avec le magistrat instructeur est donc repoussé à lundi. Pour le moment, Seydou Ba est retourné au commissariat central de Dakar.

Pour rappel, ce militant de Pastef connu, notamment, pour ses cagnottes en faveur de son parti, qui détient 25% de l’entreprise, est en garde-à-vue depuis lundi dernier. Seydou Ba est poursuivi pour complot contre l’autorité de l’État, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves et à compromettre la sécurité publique, financement d’activités de nature à compromettre la sécurité et à occasionner des troubles politiques graves.

5- Mise en place d’une plateforme de l’opposition : « Le PDS rejette tout cadre de lutte avec Mimi Touré »

La rencontre pour la mise en place d’une plateforme de l’opposition c’est tenue le jeudi 02 mars à la permanence nationale Oumar Lamine Badji. A l’issue de la réunion entre le PDS et une délégation de YAW dirigé par Habib Sy, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), s’est fendu dans un communiqué pour annoncer qu’il ne comptait pas intégrer ladite plateforme si Mimi Touré en faisait partie.

In extenso le communiqué du PDS.

« Le PDS rejette tout cadre de lutte avec Madame Aminata Touré qui pendant onze années de la gouvernance de BENNO BOKK YAKAAR a été l’un des principaux responsables du recul de l’Etat de droit, de la démocratie et de la pauvreté qui frappe aujourd’hui les sénégalais. Aminata Touré a été ministre de la justice, premier ministre, Présidente du CESE et le quasi numéro 2 du régime finissant de l’APR pendant plus d’une décennie. Il est inacceptable que Aminata Touré, alors ministre de la justice, qui en 2012 n’ayant pas confiance aux juges sénégalais de la CREI a mis en place une officine composée de juges étrangers à la retraite, notamment français qu’elle recevait régulièrement dans ses bureaux afin de mieux s’acharner et de violer les droits du candidat du PDS, veuille aujourd’hui se dédouaner et s’acheter une virginité politique au point de vouloir partager le même cadre de lutte que l’opposition légitime. En sus, le PDS alerte sur le fait que Aminata Touré faisant l’objet de graves accusations dans un rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) pour des faits de détournement de deniers publics et de corruption veuille faire de l’opposition légitime un refuge et un bouclier pour se protéger. Au vu de la gravité des faits révélés par l’IGE qui incriminent Madame Touré, le PDS exige la déclassification immédiate et la publication sans délais du rapport de l’IGE. Le PDS appelle l’opposition, la société civile dans sa globalité, le forum civil, et plus particulièrement son coordonnateur Monsieur Birahim Seck lui-même membre du CESE, ainsi que toutes les organisations nationales et internationales de lutte contre la corruption, les forces vives de ce pays, d’exiger que la lumière soit faite sur ces graves accusations de détournement du budget du CESE et du fonds COVID 19, ainsi qu’à une reddition des comptes comme l’a longtemps martelé Madame Aminata Touré lorsqu’il s’est agi d’instrumentaliser la justice pour traquer des opposants et surtout les responsables du PDS. Pour des raisons d’éthiques, le parti ne saurait partager une quelconque plateforme de combats démocratiques avec Aminata Touré dont la place n’est pas sur les bancs de l’opposition mais sur les bancs des tribunaux pour répondre des graves accusations de détournements de deniers publics et des milliards qu’elle a volés au peuple sénégalais ».

5(bis)- Ambassadeur de Tunisie à Dakar : Voici le contenu de la lettre de Frapp

Apres l’interdiction du rassemblement de protestation prévu ce Samedi 4 mars, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (Frapp) c’est rendu à l’Ambassade de Tunisie à Dakar, ce matin pour déposer une lettre de protestation contre « la chasse aux africains noirs ».

Voici le contenu de la lettre.

« Nous, Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) et le député Guy Marius Sagna, venons par cette présente lettre protester contre la chasse aux africains noirs en cours en Tunisie après les propos racistes et haineux du président tunisien. Le FRAPP et le député Guy Marius Sagna condamnent énergiquement les propos et traitements négrophobes provoqués par le président tunisien. Le FRAPP et le député Guy Marius Sagna tiennent le gouvernement tunisien pour responsable de tout ce qui arrive aujourd’hui aux Noirs en Tunisie. Le FRAPP et le député Guy Marius Sagna exigent : des excuses du président tunisien; l’arrêt de toutes les mesures négrophobes prises en Tunisie; la protection par l’État tunisien de tous les Noirs qui sont en Tunisie ».

La rédaction de SenCaféActu