Top 5 du 17 Février 2023

1- Touba dans la ferveur du Kazu Rajab : Mausolée de Serigne Fallou, la grande attraction

Le Kazu Rajab, aussi appelé « Magalou Serigne Fallou », est célébré ce vendredi 17 février. Déjà, Touba prise d’assaut par des milliers de pèlerins, est plongée dans une belle ferveur. Les artères principales de la cité religieuse ont renoué avec les embouteillages des grands jours. La grande attraction, ces derniers jours, est le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, deuxième Khalife général de la communauté mouride. La célébration du Kazu Rajab revêt une double importance pour la Ummah islamique. Elle coïncide, d’une part, avec le voyage nocturne du Prophète Mohamad qui nous a permis de bénéficier des cinq prières quotidiennes, et, d’autre part, la commémoration de la naissance d’un homme de Dieu qui a contribué à la vulgarisation et à l’acquisition de la foi en l’Islam par son verbe, et son œuvre, a rappelé Serigne Ahmadou Badawi Mbacké. Et Touba n’a pas dérogé à la tradition.

Des milliers de disciples, la foi en bandoulière, ont fait fi de la chaleur pour se recueillir auprès de son mausolée. Pour la descendance de l’illustre fils de Khadim Rassoul, rien n’est de trop pour rendre inédite cette commémoration. À la devanture de leurs domiciles, des troupeaux de bétails (moutons bœufs) sont attachés et des camions de glace sont stationnés. Serigne Ahmadou Badawi a rappelé l’importance de la commémoration de la disparition d’El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Fallilou, premier petit-fils Khalife général, la veille du Magal de Kazou Rajab. Il a invité les chauffeurs à la prudence et a insisté sur l’amplification des récitals du saint Coran et la déclamation des panégyriques de Khadim Rassoul, mais aussi une exposition sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou. Le guide religieux a magnifié les ouvrages de qualité réalisés par les petits-fils de Serigne Fallou Mbacké, Serigne Bara pour les intimes.(Avec Le Soleil. Sn)

2- Manifestations à cité Keur Gorgui : 4 militants de Pastef condamnés a un mois avec sursis

Le verdict des douze jeunes de Pastef arrêtés à la cité Keur Gorgui le 2 février 2023, lors de la première audience du procès Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko, est tombé hier. Le tribunal a condamné à un mois avec sursis et 100.000 FCfa d’amende ferme, les quatre manifestants, Alpha M. Sow, El Hadji Malick Gaye, Matar Cissé et El hadji Badji. Quant aux huit autres, ils ont été relaxés par le juge des flagrants délits. Ces sympathisants de Ousmane Sonko étaient poursuivis pour participation à une manifestation non autorisée.

3-Procés Sonko-Mame Mb Niang : L’identité des deux blessés de Bignona connues

Le bilan de la manifestation spontanée organisée, ce Jeudi après-midi, dans la commune de Bignona et relative à l’affaire Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang est connu. Deux manifestants ont été blessés. Selon notre source, il s’agit de A. Diallo et M. Khoma. Selon Xibaaru, l’un serait blessé au niveau du bas-ventre et l’autre à l’œil gauche. Signaler que la tombée de la nuit, le calme est revenu mais les forces de l’ordre ont maintenu le dispositif de veille avec des pick-up stationnés au niveau des coins de rue et des patrouilles pour parer à toute surprise

4- Procès pour diffamation : La porte-parole adjointe du Pastef arrêtée

Marie Rose Faye, porte-parole adjointe du Pastef, a été arrêtée à la fin de l’audience de son leader juste parce qu’elle allait récupérer sa voiture. Rewmi rapporte que son bébé de trois mois a été envoyé au commissariat central pour « allaitement ». Encore heureux que le procureur Amady Diouf n’ait pas ordonné l’incarcération du bébé de trois mois.

5- Retards de paiements de leurs pensions : Des retraités ont investi la rue

Le retard du paiement des pensions de retraite fait grincer des dents. A Pikine, des retraités ont perturbé le trafic routier pour exprimer leur colère. Ils sont frustrés du retard accusé dans le paiement de leurs pensions. Et ils l’ont montré, hier à Pikine, en bloquant la circulation. C’est tout simplement la colère. «Nous sommes sortis pour bloquer la route. Mais le commissaire est intervenu pour nous dissuader. Par la suite, le directeur général de La Poste nous a appelé pour nous demander c’est quoi notre problème», lance El Hadji Cheikh Massiré Doucouré, un retraité.

Et un autre retraité, Momar Darou Fall expose le problème : «Aujourd’hui, nous sommes le 16 février. Et nous n’avons pas encore perçu nos pensions. C’est ça qui nous a poussés à bloquer la route. Le commandant de la Police de Pikine et le commissaire nous ont dissuadés. Nous leur avons expliqué nos problèmes et ils ont promis de rendre compte aux autorités administratives».

Cheikh Massiré Doucouré explique plus en profondeur : «On nous a posé quelque chose de difficile. C’est l’Ipres qui a exigé notre présence physique, à savoir qui est mort ou qui est vivant. Cela nous a causé beaucoup de difficultés. Parce que du matin au soir, c’est difficile de rester sur place. Pire encore, pour percevoir la pension, on te dit que celle-ci n’est pas disponible».

Momar Darou Fall de renchérir : «Nous avons des factures d’eau et d’électricité à payer et d’autres charges à gérer. Nous avons des charges familiales».

Selon Walfnet, ces personnes du troisième âge menacent de durcir le ton contre les autorités étatiques si ces dernières ne réagissent pas. «Que Macky sache que les personnes du troisième âge souffrent dans ce pays. On reste jusqu’au 16 du mois sans percevoir nos pensions dérisoires. Nous, les personnes du troisième âge, nous sommes fatiguées des agissements de l’Ipres. On n’en peut plus. Si rien n’est fait, on va descendre dans les rues», avertit Adja Khady Soumaré. Et Momar Darou Fall de poursuivre : «La rétention des pensions est inacceptable. Si on ne vire pas nos pensions avant le week-end, on se fera entendre».

La Rédaction de SenCaféActu