1- « Dopage russe » : Pape Massata Diack jugé ce vendredi à Paris
L’affaire du dopage russe qui avait valu à l’ancien patron de l’athlétisme mondial Lamine Diack une condamnation à quatre ans de prison, dont deux ferme, sera ce vendredi, appelée devant la barre de la cour d’appel de Paris. Cette fois-ci, c’est Pape Massata Diack qui sera jugé par défaut. Il est soupçonné d’avoir organisé, en « tandem » avec son père, un système de corruption à partir de fin 2011 pour couvrir des cas de dopage d’athlètes russes, révélés par des variations suspectes sur leurs « passeports biologiques ».
Ancien chargé du marketing à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Diack fils est également soupçonné d’avoir détourné environ 15 millions d’euros grâce à des commissions jugées « exorbitantes » parfois près de 22 % sur des contrats de parrainage et de droits télévisés. En septembre 2020, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende lors du procès en première instance, où il était absent. Après cette condamnation, rapporte PressAfrik, l’un de ses avocats, Me Antoine Beauquier, avait déclaré à l’AFP que son client : « conteste farouchement les infractions reprochées, il n’est pas associé au dopage des athlètes russes et à de quelconques commissions liées à ce dopage ».
Papa Massata Diack, âgé de 57 ans, sera de nouveau absent lors de ce procès qui doit durer jusqu’au 19 janvier car, il est placé sous contrôle judiciaire au Sénégal, où une enquête sur ces faits est en cours.
2- Arrêté portant interdiction de circuler entre 23h et 05 h : Des centaines de bus immobilisés à Tambacounda
En application de l’arrêté interdisant la circulation des véhicules de transport interurbains de 23 h à 05 h du matin, des centaines de véhicules ont été immobilisés par les hommes en bleu dans la région de Tamba.
À Koumpentoum, ce sont des dizaines de bus qui y sont mobilisés tout le long de la RN et devant la gendarmerie. La question que se posent les usagers qui ont passé la nuit à la belle étoile est de savoir pourquoi, ils n’ont pas été autorisés à reprendre la route à 5h du matin, conformément à l’arrêté. Seulement voilà en plus de l’interdiction de circuler aux heures indiquées, le Ministère en charge des Transports terrestres, avait été également invité de prendre un arrêté, dans les 72 heures, après le conseil interministériel, interdisant toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers. Une décision qui vaut aux chauffeurs et aux nombreux usagers des déboires avec la gendarmerie. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ce sont les commerçants, surtout les restauratrices qui se frottent les mains. (Avec Dakaractu.com)
3- Crash Sénégal Air : Le procès encore renvoyé au 23 février
L’affaire du crash de l’avion Sénégal Air a été évoquée hier à la barre de la deuxième Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar. Mais selon Senenews, l’affaire n’a pas été retenue. Pour être jugé en audience spéciale, le procès est renvoyé au 23 février 2023.
L’accident a eu lieu au mois de septembre 2015. Il avait coûté la vie à sept personnes. Après plusieurs renvois, Magaye Maram Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, Directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadj Mactar Daff, Inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, Chef du Département navigation, et le contrôleur Jacob Lèye vont ainsi être édifiés sur leur sort le 23 février. Ce, après plusieurs renvois du procès. Les familles des victimes qui cherchent à comprendre les causes de cette tragédie depuis six ans doivent aussi patienter jusqu’à cette date.
4- Menace de grève des transporteurs : « La loi nous donne la possibilité d’arrêter nos véhicules »
Les transporteurs vont riposter après les 22 mesures prises par l’Etat pour assurer la sécurité routière. Selon Momar Sourang, responsable syndical des transporteurs. Ils ne vont pas braver l’arrêté ministériel, mais ils vont manifester leur désaccord. Et pour ce faire, ils vont voir la conduite à tenir après leur rencontre, rapporte Senego.
« La fermeture des Gares routières à 23 heures, les autorités devaient le commencer le même jour. Mais le problème, est qu’ils savent pas derrière cette mesure, qu’il y a l’économie des louma qui est en jeu », a fustigé Momar Sourang sur Rfm, avant de préciser : « Ces gens , la plupart, quittent leurs localités à partir de 23 heurs pour arrivée dans ces marchés vers 5 heures du matin. Ils vont tout foutre en l’air. La mesure n’est pas réalisable. Un conducteur indiscipliné ou dont le véhicule n’est pas en état, même s’il conduit le jour, il peut faire des accidents. Les autorités ont tout faux dans leurs raisonnements. «
Concernant leur plan de riposte dans les jours à venir, le responsable syndicale des transporteurs fait savoir qu’ils vont prendre tout ce que la loi leur donne comme possibilité : « La loi nous donne la possibilité d’arrêter nos véhicules s’ils persistes… »
5- Sonatel condamnée à verser plusieurs centaines de millions à l’Armp
La Sonatel va devoir verser plusieurs centaines de millions de francs Cfa à l’Autorité de régulation des Marchés publics (Armp). Celui-ci, qui avait saisi la justice sur un litige portant sur le non versement de la redevance de régulation, a obtenu gain de gain.
Dans une décision rendue le 5 janvier dernier, la première Chämbre civile du tribunal hors classe de Dakar a condamné la Sonatel à payer 300.000.000 Fcfa à l’Armp au titre de la redevance de régulation de l’exercice de l’année 2020 et 15.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.
Selon Libération qui en donne l’information repris par Igfm, la Sonatel refusait de verser la redevance de régulation que toutes les autorités contractantes versent à l’Armp. Las de relancer l’opérateur de téléphonie, le juge des marchés publics a saisi la justice qui vient de lui donner raison.
La Redaction de SenCaféActu
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