Top 5 du 11 Janvier 2023

1- Accident à Kaffrine : Les propriétaires de deux bus placés en garde à vue

Suite à l’accident survenue à Kaffrine faisant état de 40 morts, causé selon les premiers éléments de l’enquête par un problème technique, le gouvernement du senegal lors d’un conseil interministériel à prie des mesures forte pour éradiquer ce fléau. Sur ce, les propriétaires des deux bus impliqués dans la tragédie de Kaffrine sont placés en garde à vue depuis hier, mardi, informe Rewmi.
Selon nos confrères qui ont repris l’information du journal les Echos, les propriétaires des deux bus sont poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui, abandon d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis de conduire de catégorie D (requis pour la conduite d’un bus de transport), défaut d’assurance pour l’un et de pneumatiques défectueux pour l’autre. Interrogés par la gendarmerie de Kaolack, ils ont été placés en garde à vue par la suite.

2- Etats- unis : La Police ferme le siège de l’Association des Sénégalais

A l’origine, des élections de renouvèlement du Bureau de l’association qui ont finalement vu deux candidats «élus» par deux commissions électorales différentes au mois de décembre dernier, renseigne « Les Échos ». Une situation mal gérée qui a fait que lors de leurs prises de service, lundi passé, les deux camps ont failli s’affronter devant le siège de l’Asa, avant que la police de New York n’intervienne et ferme les lieux jusqu’à nouvel ordre.

3-De nouveau en liberté provisoire : Amnesty Sénégal réclame l’abandon de toutes les charges qui pèsent sur pape Alé

Pape Alé Niang a été libéré ce 10 janvier. Le journaliste a bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire accordée par les autorités judiciaires sénégalaises. Une nouvelle qui n’a pas tardé à faire réagir l’un des organismes de défense des droits humains. «Amnesty International/Sénégal se réjouit de la remise en liberté provisoire du journaliste Pape Alé Niang», a tweeté l’Ong. Cependant, elle appelle les autorités à abandonner «toutes les charges à son encontre (ou qui pèsent sur lui)».

Pour rappel, le journaliste d’investigation est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, divulgations d’informations militaires non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale et recel de documents.

4- Ugb : La Coordination des Etudiants de Saint -Louis s’oppose à l’inscription des bacheliers

La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (Cesl) continue de s’opposer à l’orientation d’une pléthore de nouveaux bacheliers à l’Université Gaston Berger (Ugb). La Cesl avait interpellé le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que toutes les autorités compétentes sur la situation plus qu’alarmante de ladite université, exacerbée par un manque criard d’infrastructures pédagogiques et sociales, relate L’As.

Cependant, force est de constater, selon la Coordination des Étudiants, que les autorités ne sont nullement intéressées par les conditions de vie et d’études des pensionnaires de l’université, mais que leur seule préoccupation est de ventiler des bacheliers dans les universités. Face au mutisme des autorités, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis a décidé de s’opposer à l’inscription des nouveaux bacheliers à l’Ugb, tant que les autorités compétentes continueront de faire la sourde oreille. Elle promet que cette forfaiture visant à hypothéquer l’avenir de leurs jeunes frères et sœurs ne passera pas.

5- Justice : Vague de libération ce lundi

Pape Alé Niang et certains de ceux que leurs amis considéraient comme des «prisonniers politiques» sont sortis hier de prison. On pourrait considérer que c’est une volonté de décrispation, avec le deuil qui frappe le pays depuis l’accident de Sikilo. C’est aussi une occasion de rappeler qu’il y a des choses très graves qui méritent l’attention du procureur, comme de traquer les coupables des malversations cités dans les rapports de la Cour des comptes et de l’Ige sur la gestion du Cese. Car c’est souvent l’impunité qui conduit à des déclarations malheureuses, note LeQuotidien.

5(bis) Cnts, Unsas, Csa : La subvention a tué la mobilisation

«La pression des majors du pétrole pour une dette de 500 milliards et les injonctions du Fonds monétaire international (FMI) relatives à la suppression de la subvention sur l’énergie ne sauraient justifier une mise en péril de la stabilité sociale de notre pays, après tant de sacrifices consentis», indique les secrétaires généraux membres de la Coalition des confédérations syndicales de travailleurs et travailleuses du Sénégal (CCSS).

Cette entité qui regroupe la CNTS, la CSA, la CNTS/FC, l’UDTS et l’UNSAS se dit contre la hausse des prix du carburant et de l’électricité annoncée vendredi dernier. A noter que depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir, ces centrales ont rarement remporté une bataille, parce que déjà elles sont descendues exceptionnellement dans l’arène. Tous les combats syndicaux ont été gagnés par les syndicats de branche, révèle Seneweb.

Education, santé, administration, collectivités locales, à tous les niveaux, les syndicats étaient obligés de se prendre en charge, faute d’une dynamique générale et unitaire de la part de centrales qui se contentent le plus souvent d’un soutien de principe exprimé du bout des lèvres. « On a l’impression que les Centrales sont un peu absentes ou en tout cas amorphes, ce qui fait que tout se passe comme si les syndicats sont laissés à eux-mêmes », regrettait Mamadou Lamine Dianté, ancien SG du Saems.

En fait, en lieu et place du terrain, les centrales ont opté pour les salons. Le 15 avril 2014, un pacte dit de stabilité sociale et d’émergence économique est signé entre le gouvernement, le patronat et les centrales. Le gouvernement avait promis monts et merveilles, il n’a jamais respecté ses engagements. Mais il pouvait se le permettre, sans conséquence, tant qu’il passait à la caisse. Une pratique dénoncée par les autres organisations qui affirment que les résultats des élections ne sont pas définitifs et que cet argent à un groupe est une rupture d’égalité. On aura vu les centrales se crêper les chignons devant le chef de l’Etat, un certain 1er mai, pour des questions de subventions. Ce pacte devait durer trois ans. Finalement, il est devenu illimité, avec ou sans renouvellement, les centrales syndicales étant devenues aphones, amorphes et totalement apathiques.

La Rédaction de SenCaféActu