1- Arrestation de Pape Alé Niang : Vague d’indignations et de soutiens sur les réseaux sociaux
L’arrestation du Journaliste Pape Alé Niang passe mal aux yeux de certains sénégalais. La preuve, les souteneurs se multiplient pour le journaliste, arrêté puis placé en garde à vue, dimanche pour avoir divulgué un rapport de la gendarmerie considéré « confidentiel ». Une arrestation qui à suscité une vague de réactions, allant des journalistes aux hommes politiques, notamment ceux de l’opposition entre autres.
Selon Seydi Gassama, représentant d’Amnesty international Senegal : « L’arrestation du journaliste Pape Alé Niang constitue une grave menace contre la liberté de la presse. Le rôle d’un journaliste d’investigation c’est d’enquêter et d’exposer au public des actes présumés de mal gouvernance politique, économique et financière. C’est ce travail que fait Pape Alé Niang et qu’a récemment fait un consortium international de journalistes d’investigation sur le contrat d’achat d’armes du gouvernement. Ce travail est essentiel pour les citoyens dans un Etat démocratique et il doit être protégé. »
Pour Mimi TOURE : « Notre démocratie a dépassé le stade d’arrestation de journaliste dans l’exercice de sa fonction. Pape Alé Niang doit être libéré immédiatement. »
Khalifa Ababacar SALL : « C’est avec indignation que j’ai appris l’arrestation du journaliste de talent, combattant infatigable de la liberté d’expression et emblème vertueux du refus.’
Mamoudou Ibra Kane : « Senegal J’exprime ma solidarité active au confrère Pape Alé Niang. Son arrestation constitue une privation et ne cadre pas avec le respect de la liberté de la presse dont se prévaut le Sénégal à travers les différents régimes qui se sont succédés. »
Edwy Plenel : « Sénégal : l’arrestation d’un journaliste n’est jamais bon signe. C’est s’en prendre à la liberté d’enquêter de la presse dont le devoir est de révéler les faits d’intérêt public que les pouvoirs cachent à leurs concitoyens. »
Birahim Seck : « Nous attendons du Procureur de la République une sortie, pour nous informer, sur les faits reprochés au journaliste Pape Ale Niang pour permettre aux Sénégalais d’en apprécier la substance en toute responsabilité. »
2- COP 27, Macky Sall tance les puissances : “Que ceux qui polluent le plus paient le plus, pour sauver la planète”
La COP 27 se déroule actuellement à Sharm El Sheikh (Egypte). À l’occasion de ce rendez-vous consacré à l’urgence climatique, le Président de la République Macky Sall a invité les grandes puissances à assumer leurs responsabilités. “Assurément, le temps ne doit plus être aux promesses, mais à l’action pour sauver la planète, notre habitat commun, a invité le Président en exercice de l’Union africaine. Nous sommes disposés à travailler avec tous les partenaires pour que la COP de Sharm el Sheikh ne soit pas un constat de plus sur le péril climatique, mais une action de plus en faveur du climat, dans l’intérêt des générations actuelles et futures”. Macky Sall a surtout invité l’auditoire au respect des engagements pris notamment auprès des pays en développement qui subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique : “Faire l’histoire, en tenant nos engagements, tous nos engagements, dont celui convenu de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement, et qui peine à être réalisé. Subir l’histoire, en ignorant le principe de responsabilité commune mais différenciée, qui veut que ceux qui polluent le plus paient le plus, pour aider à sortir la planète de son état d’urgence climatique”.
Le chef de l’État sénégalais a, par ailleurs, souligné que l’Afrique jouera pleinement son rôle pour la sauvegarde de la planète : “L’Afrique est venue au rendez-vous de Sharm el Sheikh dans un esprit de participation responsable au sauvetage de la planète ; résolue à faire l’histoire et non à la subir.” (Avec Seneweb)
3- Mbour : Les gardes du corps de Ousmane Sonko devant le Procureur
Arrêtés le 03 novembre dernier lors de l’audition de Ousmane Sonko, les gardes du leader de Pastef ont fait face au Procureur de Mbour ce lundi. Ils font l’objet d’une plainte suite aux incidents de Tchiky lors du Némekou Tour du président de Pastef, Ousmane Sonko, où il y a eu deux blessés graves. Entendus le 3 novembre dernier, ils pourraient être jugés en flagrant délit. selon Leral.
4- Horreur à Thiès : Un talibé tue son camarade puis l’enterre
Un crime plonge le quartier Ndouffouck de Thiès dans la concertation ! Selon des informations de Seneweb, un élève coranique a tué hier son camarade de daara. Et pour masquer son crime, le présumé meurtrier âgé d’environ 14 ans, a enterré clandestinement le corps dans la nuit d’hier. L’affaire s’est ébruitée lorsqu’une personne a aperçu la jambe du défunt qui affleurait. Les limiers du commissariat central de Thiès ont interpellé, puis placé en garde à vue le mis en cause. Interrogé par les enquêteurs, T. Thiaw a avoué avoir tué Moustapha Samb avant de l’inhumer en catimini.
5- Affaire Pape Alé Niang : Le vrai motif serait la publication du « rapport interne de la gendarmerie qui met sens dessus-dessous toute la sphère des comploteurs d’Etat » Selon Ousmane Sonko
Comme ses alliés, Ousmane Sonko s’est joint à la vague de soutiens à l’endroit du journaliste Pape Alé Niang.
Le Maire de Ziguinchor averti : « Pape Alé Niang ne sera pas une autre victime de la bêtise étatique et de leur volonté de bâillonner toutes les voix discordantes. »
Seneweb indique que Sonko a par ailleurs divulgue, les secrets du face à face entre le journaliste et les enquêteurs.
A l’en croire, « Il serait finalement reproché au journaliste Pape Alé Niang d’avoir divulgué un document de la police nationale, pris en prélude à l’audition d’un leader politique et instruisant des mesures sécuritaires; d’avoir publié un autre document concernant les sapeurs-pompiers; d’avoir détenu un document volé, estampillé confidentiel ». En réponse à ces accusations, le chef de file des « patriotes » a fait savoir que Pape Alé Niang « a soutenu avoir vu le document de la police en question sur Internet, comme tout le monde, et n’avoir jamais publié le document des sapeurs-pompiers ».
Ousmane Sonko soutien que le vrai motif de l’arrestation a été « finalement abandonné ». Il s’agirait selon lui, du « rapport interne de la gendarmerie qui met sens dessus-dessous toute la sphère des comploteurs d’Etat ». Pour rappel, Ousmane Sonko avait lui aussi évoqué ce rapport durant sa conférence de presse, vendredi dernier, et fait des révélations fracassantes. « C’est parce qu’ils en connaissent toutes les implications et ont peur de mettre en exergue ce document explosif. Peine perdue ! Ce document est bien là où il faut », a-t-il martelé. Le leader de Pastef exige la libération de Pape Alé Niang.
La rédaction de SenCaféActu
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