Top 5 du 23 Juillet 2022

1- Bambey : Risque de télescopage entre Ousmane Sonko et Mimi Touré

Vers un après-midi chaud à Bambey où Aminata Touré et Ousmane Sonko sont attendus dans le cadre de la campagne électorale.

Ainsi un télescopage entre la délégation de Bby et ceux de Yaw-Wallu plane sur Bambey, annonce Seneweb. Et pour cause, Ousmane Sonko et compagnie vont dérouler leur caravane, ce samedi soir, ainsi que la tête de liste nationale de Bby, mimi Touré.

2- Litige foncier : l’Etat condamné à cause de la Sococim

La cession du site d’emplacement de la Sococim coûte cher à l’Etat. Érigée à Rufisque, sur des terres qui appartenaient à feu Ibrahima Niang, la plus grande cimenterie d’Afrique de l’Ouest vaut au Trésor public une condamnation à payer aux héritiers de ce dernier la somme de 1 milliard 86 millions 233 mille 218 francs CFA, renseigne Seneweb.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce samedi, la décision est tombée le 19 juillet. La deuxième Chambre civile, qui a statué sur l’affaire, s’est fondée sur les articles 141 et 142 du Code des obligations de l’administration.

Le tribunal a été saisi à la suite d’une plainte des héritiers de feu Ibrahima Niang. Libération renseigne qu’avant de saisir la justice, ils ont épuisé plusieurs procédures, au fil des années, sans obtenir réparation.

3- Le Forum du Justiciable « s’indigne et condamne » les attaques perpétrées contre la caravane de YAW

Le Forum du Justiciable « s’indigne et condamne à la dernière énergie » les attaques perpétrées contre la caravane de la coalition Yewwi Askan Wi ainsi que les menaces proférées contre l’opposant Ousmane Sonko, lors d’une tournée dans le Fouta, considéré pour les responsables du politiques du pouvoir, comme le titre foncier de Macky Sall, informe Pressafrik.

Dans un communiqué, Babacar Bâ et Cie rappellent que « ces attaques et menaces ne participent pas à rendre pacifique le champ politique ».

Le Forum du justiciable souligne que la « liberté de battre campagne sur toute l’étendue du territoire est garantie par la Constitution et la loi électorale ».

L’organisation appelle donc les acteurs politiques, à la « retenue et au respect des lois et règlements du pays », demandant aux autorités habilitées de « veiller à ce que toutes les coalitions puissent mener, en toute sécurité, leur campagne sur toute l’étendue du territoire national ».

4- Kolda : Le centre de santé échappe à un incendie

Héphaïstos, dieu du feu refuse de lâcher nos hôpitaux. Après les incendies survenus dans les centres hospitaliers de Linguère et Tivaouane, un drame similaire a failli se produire au centre de santé de Kolda.En clair, l’établissement sanitaire de la capitale du Fouladou a échappé à un incendie, informe Senenews.

En effet, un court-circuit s’est produit dans un service de l’hôpital. Mais heureusement, il a été maîtrisé par les employés. Cependant, il faut noter qu’il n’y a eu aucune perte en vie humaine… Djibril Diédhiou, membre de la société civile témoigne: « le centre de santé de Kolda a failli prendre feu à cause d’un court-circuit électrique. Si nous ne voulons pas vivre le même scénario que l’hôpital de Tivaouane, les autorités sanitaires et administratives doivent prendre toutes les dispositions pour régler avec urgence ce problème. »

Les travailleurs du centre de santé qui depuis quelques temps sont en mouvement d’humeur, dénonçaient de telles choses, notamment la vétusté du matériel médical et de l’hébergement. Mais également, ils ont fortement critiqué les installations vieillissantes du système électrique.

5- Education : 5% des écoles privées sont non autorisées

Au Sénégal, plusieurs écoles privées exercent dans l’illégalité. Selon une enquête menée par la Cosydep et reprise par Le Quotidien, 26% des écoles privées étudiées sont reconnus, 69% sont autorisés et 5% non autorisés, avec une ­utilisation massive des professeurs du public par le privé.76 écoles privées non autorisées et 18 établissements clandestins répertoriés rien que dans la circonscription des Almadies. Et 16 établissements clandestins sur 109 écoles recensées.L’étude sur la privatisation de l’éducation au Sénégal a couvert le cycle fondamental (Primaire et Moyen) et a ciblé les cinq régions, dont les parts du privé sont les plus élevées.

Il s’agit de Dakar et sa banlieue (51,01%), Ziguinchor (10,7%), Diourbel (23,83%), Thiès (13,90%) et Kaolack (7,3%). L’étude a révélé que les établissements privés de l’échantillon sont majoritairement à but lucratif (84%) et font des bénéfices (60%).

La plupart de ces établissements (50%) ont été créés entre 2010 et 2020 et 19% bénéficient de subventions. Ainsi l’on note que 5% ne sont pas autorisées, rapporte Senenews.

De 2015 à 2019, le réseau d’écoles élémentaires, public et privé confondus, a connu un taux d’accroissement moyen annuel de 2,0%, soit une augmentation globale de 794 écoles. Dans le même temps, le réseau d’écoles publiques n’a connu qu’un accroissement d’1,5%.

La Rédaction de SenCaféActu